de pierrot » Mar 23 Aoû 2011 12:24
L'influence des succès de politique étrangère sur la popularité des dirigeants est toujours éphémère et en tout cas n'assure jamais une réélection.
A l'issue de la première guerre du Golfe, considérée (à l'époque ?) comme un grand succès, Mitterrand et les socialistes ont connu les pires désastres électoraux de leur histoire. De son côté, Bush père a été battu par Clinton l'année suivante. Sans remonter à la défaite de Churchill en juillet 1945 ou à la traversée du désert de De Gaulle ...
Au contraire, l'énergie, la réussite et les ressources consacrées à un effort extérieur a plutôt tendance, par comparaison, à dévaloriser la prise en charge par le pouvoir des problématiques nationales.
Pour illustrer mon propos, voici une Brève de comptoir que j’ai entendue la semaine dernière au PMU du coin "Sarkozy au lieu de sauver le Grèce, il ferait mieux de sauver notre pouvoir d'achat". Aujourd’hui, on entendrait probablement la même phrase en remplaçant Grèce par Libye.