Sondages présidentielles 2022

[Corondar]

Je me permets d'ouvrir un nouveau sujet pour centraliser les enquêtes d'opinion concernant le futur scrutin présidentiel.
Un petit panorama des enquêtes déjà publiées :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_ ... se_de_2022
On constatera que si on a bien eu des variations de ci de là, les tendances restent globalement très stables depuis un moment déjà.
Et le dernier sondage Ipsos en date :
https://www.ladepeche.fr/2021/09/03/pre ... 767549.php
En cas de non candidature Zemmour, et selon l'identité du candidat de la droite (Barnier, Bertrand ou Pécresse), Macron serait entre 25 et 26%, à 24% en cas de candidature Zemmour.
Si Zemmour n'y va pas, Bertrand serait à 17% (15% en cas de candidature Zemmour), Pécresse à 16% (14% avec Zemmour) et Barnier à 13% (11% avec Zemmour).
Zemmour serait à 8 ou 8.5% selon les configurations.
Sans Zemmour, Le Pen oscillerait entre 22 et 23%, entre 19 et 20% si Zemmour est présent. NDA serait entre 4 et 5% sans Zemmour, entre 2 et 4% avec l'essayiste.
Du côté de la gauche, Jadot oscillerait entre 10 et 11%, Hidalgo serait scotchée à 9%, et Mélenchon entre 8 et 8.5%.

Pas de gros changement, plutôt des confirmations : Macron semble avoir repris légèrement la pôle position à Le Pen, les candidats de la droite n'arrivent pas (pour l'heure ?) à se rapprocher du plafond des 20%. Une candidature Zemmour mettrait peut-être Marine Le Pen moins loin devant le candidat de la droite, mais elle garderait tout de même une avance conséquente. Du côté de la gauche, le trio est dans un mouchoir mais avantage Jadot ? Mélenchon n'a pas l'air en grande forme sondagière ces derniers temps ?
Le duel de 2017 sera t il de retour en 2022 ? En 2002 aussi on nous annonçait un duel inéluctable...

Je souligne deux interrogations de ma part :
1) aucun sondeur pour tester une candidature simultanée entre Bertrand et Pécresse ?
2) aucun sondeur pour tester une candidature unique à gauche ?

[citoyen electeur]

Je souligne deux interrogations de ma part :
1) aucun sondeur pour tester une candidature simultanée entre Bertrand et Pécresse ?
2) aucun sondeur pour tester une candidature unique à gauche ?

1) La droite la plus bête du monde n'est pas si bête. Elle est bête, mais pas suicidaire.
2) Ils peuvent se permettre de jouer perso car ils savent qu'ils n'ont aucune chance de passer, que ce soit individuellement ou unis.

La présence des deux finalistes est ancrée dans les têtes depuis des mois voire des années.

Mais....

On a vu en 93 que tout était joué. Et puis...
On a vu en 2002 que LJ pouvait l'emporter au deuxième tour. Et puis...
On a vu en 2011 que le meilleur candidat à gauche était.... Et puis...
On a vu en 2016 que le gagnant de la primaire de droite allait tout écraser sur son passage. Et puis...
On a vu en 2017 que FF allait gagner. Et puis.....

Il suffit que des juges s'affairent de manière inattendue comme pour Cheminade. ( un hasard sans doute...). Le paiement des conseillers parlementaires européens suit son cours. Une mise en examen ferait mauvais effet. Ou déclencherait une vague de popularité sur le mode : les juges veulent sa peau, ils sont vendus à qui vous savez, c'est de l'acharnement, ...

Les sondages se gardent bien de dire quelle est le taux de participation. Ni le taux de sûreté de vote pour un parti/candidat.
Quelle est la part de ceux qui sont certains de ne pas voter. Quelle est le taux d'inscription sur les listes électorales ? en baisse depuis 40 ans ou pas?

Bref, avec des sondages comme ça, on sait le résultat à deux chiffres après la virgule. Mais les chiffres d'avant, on ne sait pas.

[Ramdams]

2) Ils peuvent se permettre de jouer perso car ils savent qu'ils n'ont aucune chance de passer, que ce soit individuellement ou unis.

Ce n'est pas comme si l'écart entre Bertrand/Pécresse et le candidat le mieux placé à gauche (en l'occurrence Jadot) était énorme. Une candidature unique de la droite (LR) ne ratisse que 17 %, ce qui est peu. Une candidature unique de la gauche pourrait alors un potentiel, même si la politique n'est pas une question arithmétique. Cela dit, il peut y avoir une passerelle entre Jadot et Hidalgo, qui à deux sont crédités à hauteur de 20 %. Ce ne serait pas incohérent : le PS renverrait l'ascenseur à EELV après 2017.

Une candidature de Zemmour leur faciliterait la tâche, avec une Le Pen qui passerait sous la barre des 20 %.

[Draume]

Aucun sondage ne teste pour le moment le taux d'abstentions. 23 % au 1° tour en 2017.
C'est un chiffre à regarder avec plus d'attention qu'aux autres scrutins présidentiels.

[citoyen electeur]

IFOP

Présidentielle 2022: Macron et Le Pen restent toujours favoris

Le paysage évolue timidement. À moins de huit mois de l'élection présidentielle, le duel entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen demeure le scénario privilégié. Selon les différentes hypothèses testées dans la dernière enquête Ifop-Fiducial réalisée pour Le Figaro et LCI, le chef de l'État oscille entre 24 et 29% des intentions de vote, là où la candidate du Rassemblement national se situe entre 24 et 27%. Mais dans ce match a priori figé, quelques signes de fébrilité apparaissent.

D'abord parce que Xavier Bertrand (ex-Les Républicains) garde l'ascendant à droite. «Ce n'est pas une dynamique spectaculaire, lui aussi bouge peu. Mais le fait est qu'il réalise le meilleur score à droite et qu'il n'est qu'à 7 points de la qualification», observe le directeur de l'Ifop, Frédéric Dabi. Pour se maintenir, le président des Hauts-de-France, parti seul dans la course à l'Élysée, peut compter sur un socle électoral solide.

Il mobilise le plus les électeurs de François Fillon en 2017 (59%) et rassemble une grande partie des sympathisants LR (72%). Dans l'éventualité - encore improbable - d'une qualification au second tour, il est aussi le plus à même de battre Marine Le Pen avec 60% des voix, là où Emmanuel Macron en récolte 57.

C'est en revanche moins le cas des autres figures de la droite. Alors que le recours à un processus de départage n'est pas encore arrêté, les candidats déclarés à la primaire fédèrent de manière inégale. La présidente (Libres !) de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, comptabilise 14% des intentions de vote et devance les LR Michel Barnier (11%), Éric Ciotti (7%) et Philippe Juvin (5%). «Là où Michel Barnier aurait pu être l'homme surprise, il fait encore face à un déficit de notoriété», résume Frédéric Dabi.

Loin derrière, la gauche peine à s'imposer. Le leadership du triptyque Jean-Luc Mélenchon (LFI ; 9-10%), Anne Hidalgo (PS ; 7-9%) et le futur candidat écologiste (8%) se joue dans un mouchoir de poche. À ces candidats s'ajoutent le communiste Fabien Roussel (2-2,5%) et l'ancien socialiste Arnaud Montebourg. Avec 3% d'intentions de vote, le candidat tout juste déclaré perturbe assez peu ses concurrents. Dans des proportions réduites, il puise dans l'électorat Insoumis et fait perdre un point à leur chef de file (8%), sans pour autant affaiblir la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui se maintient (8,5%).

Au milieu de cette gauche morcelée, le seul élément encourageant est de voir que «le total des voix progresse». «On monte à 29,5 points avec la candidature de Montebourg. Mais le morcellement est tel que les choses restent très compliquées», nuance Frédéric Dabi.

Quant à Europe-Écologie-Les Verts, ses candidats départagés par une primaire d'ici la fin septembre n'ont pas été testés individuellement. Un pan de l'enquête éclaire toutefois sur leur notoriété et popularité. Favori du scrutin, Yannick Jadot se place ainsi comme le plus connu et apprécié (30%). Sa popularité, relativement consensuelle, est le fruit de bonnes opinions dans les différents partis. Juste derrière, Delphine Batho profite encore de sa notoriété d'ancienne ministre et recueille une opinion favorable chez 20% de Français. Éric Piolle (12%), Sandrine Rousseau (8%) et Jean-Marc Governatori (3%) occupent de leur côté le bas du classement.


Enfin, pressenti pour être candidat, Éric Zemmour figure pour la deuxième fois parmi les personnalités testées par l'Ifop. Ses 7% d'intentions de vote (dans l'hypothèse où Xavier Bertrand serait le candidat de la droite) font de lui un candidat «non négligeable». «C'est vraiment un ovni : un objet politique non identifié», assure Frédéric Dabi. «C'est un candidat attrape tout», ajoute-t-il.

Pour preuve, l'écrivain et chroniqueur fait perdre deux points à Xavier Bertrand (15%) et séduit 14% de l'électorat filloniste. Fait notable : il parle autant aux catégories supérieures qu'aux catégories populaires (7% dans les deux cas). «On a rarement vu des hommes politiques toucher de façon équivalente ces deux catégories. Éric Zemmour a sa rhétorique qui peut séduire», estime le directeur de l'Ifop.


Lorsqu'il est testé, Marine Le Pen perd deux points (22%) et 10% de son électorat. «Ce n'est pas un effondrement mais on a une petite érosion», affirme Frédéric Dabi. Et d'ajouter : «Le scrutin est marqué d'incertitudes. Avec une gauche si faible et morcelée, et cette droite à la méthode incertaine, ça va continuer à troubler et rendre l'électorat de droite assez fébrile.»

https://www.lefigaro.fr/elections/presi ... s-20210905


Remarque : ce sondage ne respecte pas la déontologie : il fait figurer X Bertrand au second tour contre MLP ou EM, alors qu'il n'est jamais en capacité d'y figurer. Pourquoi ne pas tester J Lassalle contre Macron tant qu'on y est ?

[armi24]

IFOP




Remarque : ce sondage ne respecte pas la déontologie : il fait figurer X Bertrand au second tour contre MLP ou EM, alors qu'il n'est jamais en capacité d'y figurer. Pourquoi ne pas tester J Lassalle contre Macron tant qu'on y est ?

Avec les marges d'erreurs il n'est pas très loin d'une possible qualification, le tester a donc du sens, lorsque Jean Lassalle sera à moins de 10 points de la qualification on pourra en reparler.

[Corondar]

Remarque : ce sondage ne respecte pas la déontologie : il fait figurer X Bertrand au second tour contre MLP ou EM, alors qu'il n'est jamais en capacité d'y figurer. Pourquoi ne pas tester J Lassalle contre Macron tant qu'on y est ?

Un sondeur ne réalise pas une enquête pour le second tour après celle du premier tour. Toutes les questions sont posées en même temps aux sondés. Dans les configurations de second tour éventuellement proposées par le sondeur, il ne connait pas à l'avance la configuration du premier tour qui émergera de l'enquête.
Et la méthodologie sondagière n'empêche absolument pas de tester des hypothèses de second tour incertaines, puisque ce sont justement des hypothèses. C'est d'ailleurs la même chose pour les hypothèses de premier tour : tous les candidats actuellement testés ne seront pas sur la ligne de départ du jour J.
Et pour en revenir au cas de Xavier Bertrand, les enquêtes sondagières le placent bien régulièrement comme le "troisième homme" (place pour l'heure très virtuelle, mais c'est bien ce qu'il est pour le moment, sondage après sondage...). Dans ce cadre, le tester dans des hypothétiques seconds tours est loin d'être une aberration. On notera d'ailleurs que le sondage teste aussi des hypothèses de second tour avec Pécresse.

[Alainmadelinos]

Sondage Harris :

Macron 23%
Le Pen 19%
Bertrand 14%
JLM 11%
Zemmour 10%
Hidalgo 7%
Jadot 7%

[citoyen electeur]

Sondage Harris :
Bertrand 14%

Et avec V. Pécresse ? Parce qu'à ce jour, ce n'est pas lui qui a été choisi.

[Tirnam]

Sondage Elabe pour BFM TV

Hypothèses sans E. Zemmour

E. Macron : 26%
M. Le Pen : 23%
X. Bertrand : 16% / V. Pécresse : 15%
J-L. Mélenchon : 8%
Y. Jadot : 7% / 8%
A. Hidalgo : 6%
N. Dupont-Aignan : 5%
A. Montebourg : 2%
F. Roussel : 2%
J. Lassalle : 2%
P. Poutou : 1%
N. Arthaud : 1%
F. Philippot : 1%
J-C. Lagarde : <1%
J-F. Poisson : <1%
F. Asselineau : <1%

Avec E. Zemmour

E. Macron : 25% / 26%
M. Le Pen : 18% / 19%
X. Bertrand : 15% / V. Pécresse : 13%
J-L. Mélenchon : 8%
E. Zemmour : 8%
Y. Jadot : 7%
A. Hidalgo : 7% / 6%
N. Dupont-Aignan : 4% / 5%
A. Montebourg : 2% / 1%
F. Roussel : 2%
J. Lassalle : 1% / 2%
P. Poutou : 1%
N. Arthaud : <1% / 1%
F. Philippot : 1%
J-C. Lagarde : 1%
J-F. Poisson : <1%
F. Asselineau : <1%

Second tour :
Macron 59% / Le Pen 41%
Macron 52% / Bertrand 48%