Eric Zemmour

[Alainmadelinos]

Le CSA a demandé que le temps de parole du populiste néofasciste Zemmour soir décompté, cela me parait naturel..

Cela ne se fera pas et bien heureusement, en tout cas tant que Monsieur Zemmour ne se déclarera pas !

Je reprend le tweet de Mme Laborde , ex membre du CSA, au sujet de la demande insensée faite au CSA :
"Quelle honte!
Depuis quand le CSA censure les journalistes ?
Ce CSA qui n’a jamais fait preuve du moindre courage, se discrédite définitivement… C’est une dérive très grave.
« Je ne partage pas vos idées mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous puissiez les exprimer »."

[armi24]

Il a donc du temps de parole pour sa campagne électorale sans que cela ne soit compté? Il peut promouvoir ses idées librement sans aucun décompte du temps de parole à la différence des autres candidats (à l'exception du président sortant il est vrai).

[manudu83]

Le CSA a demandé que le temps de parole du populiste néofasciste Zemmour soir décompté, cela me parait naturel..

Depuis quand le CSA censure les journalistes ?

Vous savez ce qu'est la censure ou juste vous lancez des mots pour faire bien ?

[Ramdams]

Cette décision du CSA est problématique et malgré mon absence totale de sympathie pour Zemmour, je trouve que cette décision montre à quel point cette institution est hors du temps, à l'heure d'Internet et de la possibilité de s'exprimer ailleurs qu'à la télévision et à la radio.

Qui plus est, le temps de parole de Zemmour ne sera décompté sur les sujets portant sur le débat national : il faudra une bonne usine à gaz et une bonne dose d'arbitraire pour en juger.

Quant à la répartition du temps de parole, elle est largement favorable au gouvernement (qui s'octroie 1/3 du temps de parole) et à la majorité, proportionnellement au nombre d'élus obtenus aux législatives (qui elles, ne sont pas à la proportionnelle, voyez combien ce système est pernicieux). Le CSA est-il donc garant du pluralisme politique ? Loin s'en faut.

Son rôle peut à la rigueur se comprendre durant les campagnes électorales, mais ces dernières sont clairement délimitées. Contrôler les temps de parole en dehors des campagnes électorales me parait à mon humble avis des plus problématiques.

Je note enfin que la décision du CSA pourrait s'appliquer à beaucoup de chroniqueurs. Et à ce propos, je suis curieux de savoir comment sera traitée la parole de Manuel Valls, embauché à RMC et BFMTV comme chroniqueur.

[Alainmadelinos]

Le CSA a demandé que le temps de parole du populiste néofasciste Zemmour soir décompté, cela me parait naturel..

Depuis quand le CSA censure les journalistes ?

Vous savez ce qu'est la censure ou juste vous lancez des mots pour faire bien ?

Adressez vous à Mme Laborde, ce sont ces mots :-)

Fin du Chat !

[stephed]

Je note enfin que la décision du CSA pourrait s'appliquer à beaucoup de chroniqueurs. Et à ce propos, je suis curieux de savoir comment sera traitée la parole de Manuel Valls, embauché à RMC et BFMTV comme chroniqueur.

Si cela fonctionne comme pour les élections municipales, départementales et régionales où tout les candidats qui avaient des chroniques à la télévision à la radio ont continué comme si de rien n'était pendant la campagne et après

Sur RMC et BFMTV, comment est comptabilisé le temps de parole de Périco Légasse nouveau conseiller régional de la région centre?

[manudu83]

Mme Laborde est une imbécile qui ne sait pas le sens du mot censure dont acte.

[manudu83]

Cette décision du CSA est problématique et malgré mon absence totale de sympathie pour Zemmour, je trouve que cette décision montre à quel point cette institution est hors du temps, à l'heure d'Internet et de la possibilité de s'exprimer ailleurs qu'à la télévision et à la radio.

Qui plus est, le temps de parole de Zemmour ne sera décompté sur les sujets portant sur le débat national : il faudra une bonne usine à gaz et une bonne dose d'arbitraire pour en juger.

Quant à la répartition du temps de parole, elle est largement favorable au gouvernement (qui s'octroie 1/3 du temps de parole) et à la majorité, proportionnellement au nombre d'élus obtenus aux législatives (qui elles, ne sont pas à la proportionnelle, voyez combien ce système est pernicieux). Le CSA est-il donc garant du pluralisme politique ? Loin s'en faut.

Son rôle peut à la rigueur se comprendre durant les campagnes électorales, mais ces dernières sont clairement délimitées. Contrôler les temps de parole en dehors des campagnes électorales me parait à mon humble avis des plus problématiques.

Je note enfin que la décision du CSA pourrait s'appliquer à beaucoup de chroniqueurs. Et à ce propos, je suis curieux de savoir comment sera traitée la parole de Manuel Valls, embauché à RMC et BFMTV comme chroniqueur.

Le système du temps de parole est une usine à gaz depuis fort longtemps. Il faudra peut être le supprimer par contre la double casquette journaliste télé-politique me gène et je n'ai pas de solution évidente.

PS : sauf à placer une incompatibilité de candidature avec la fonction comme par exemple celle des directeurs de cabinets de collectivités territoriales.

[citoyen electeur]

Il a donc du temps de parole pour sa campagne électorale sans que cela ne soit compté? Il peut promouvoir ses idées librement sans aucun décompte du temps de parole à la différence des autres candidats (à l'exception du président sortant il est vrai).

Si c'est pendant son temps de travail, non, il ne faut pas le compter. Ou alors il faut compter TOUS les éditorialistes qui donnent leur avis, et rattacher leur avis à un candidat s'ils ne se présentent pas.

Car tous les éditorialistes donnent leur opinion, ils sont payés pour le faire. Barbier, Cohen, Apathie, Pulvar, etc.
Et les mêmes, quand ils sont invités, ils ne font que leur boulot. Pareil quand ils défendent un livre.

Il faut décompter pendant la campagne, voire avant quand ils se déclarent candidats. Dès qu'il sera candidat, EZ sera suspendu d'antenne, comme cela avait été le cas de A Pulvrar.

[PhB]

Il a donc du temps de parole pour sa campagne électorale sans que cela ne soit compté? Il peut promouvoir ses idées librement sans aucun décompte du temps de parole à la différence des autres candidats (à l'exception du président sortant il est vrai).

Si c'est pendant son temps de travail, non, il ne faut pas le compter. Ou alors il faut compter TOUS les éditorialistes qui donnent leur avis, et rattacher leur avis à un candidat s'ils ne se présentent pas.

Car tous les éditorialistes donnent leur opinion, ils sont payés pour le faire. Barbier, Cohen, Apathie, Pulvar, etc.
Et les mêmes, quand ils sont invités, ils ne font que leur boulot. Pareil quand ils défendent un livre.

Il faut décompter pendant la campagne, voire avant quand ils se déclarent candidats. Dès qu'il sera candidat, EZ sera suspendu d'antenne, comme cela avait été le cas de A Pulvrar.

Un éditorialiste n'est pas un candidat.
C'est trop facile. Il suffit de retarder le moment de sa déclaration de candidature pour avoir le droit de saturer les ondes ? À tout le moins son temps de parole devrait être comptabilisé sur l'intégralité de la durée de la campagne présidentielle, rétroactivement après l'annonce de la candidature s'il le faut (si cette déclaration est faite après le début du decompte).