Près de 13 millions d'électeurs dans 1.310 communes italiennes (sur 8.100) sont concernés, mais seulement 11 villes de plus de 100.000 habitants, dont Milan, Naples, Turin et Bologne. Le second tour se déroulera les 29 et 30 mai.
Le taux de participation à 17H00 GMT était de 39,2% contre 37,2% lors du précédent scrutin, selon le ministère de l'Intérieur.
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Le vote débuté hier se termine à 15h.
Ces élections sont un nouveau test pour Berlusconi alors qu'il est empêtré dans les affaires judiciaires (il est actuellement au tribunal de Milan).
Les deux villes les plus observées sont Milan, la capitale économique et fief de Berlusconi depuis 17 ans où il a décidé d'être tête de liste et Naples, tenue par la gauche, dans le contexte d'une nouvelle crise des ordures que n'ont su résoudre ni la municipalité tenue par la gauche, ni les autorités régionales et nationales, de droite, malgré les promesses de Silvio Berlusconi.
Le candidat de la droite est donné en tête mais avec seulement 37% à 41% des intentions de vote, tandis que la gauche, divisée dans cette ville, a présenté deux candidats mais qui recueillent entre 39% à 47% de voix, un chiffre encourageant pour un éventuel second tour.
Les observateurs semblent tabler sur un statu quo à l'échelle nationale.
A Milan, la maire sortante est créditée de 44 à 48% des intentions de vote contre de 40 à 42% pour M. Pisapia (gauche) : ce serait la 1e fois en 15 ans que la droite y serait en ballotage.