Anarkour a écrit:De 1871 à 1936, avec des coupures (1885, 1919-1925) L'élection se fait au scrutin d'arrondissement, soit un mode uninominal majoritaire à deux tours.
La circonscription pour l'élection est l'arrondissement. Le scrutin est individuel, chaque arrondissement élisant un député. Les arrondissements qui ont plus de cent mille habitants sont divisés. Dans ce cas on élit un député par circonscription électorale crée.
L'article 18 précise qu'il faut réunir pour être élu au premier tour :
1 - la majorité absolue des suffrages exprimés ;
2 - un nombre de suffrages égal au quart des électeurs inscrits.
La règles est toujours la même... :)
Au deuxième tour la majorité relative suffit. En cas d'égalité c'est le plus âgé qui est élu.
Mais il s'agit d'une nouvelle élection, les candidats du premier tour peuvent ou non se représenter, mais d'autres non présents au premier peuvent également candidater. D'ailleurs l'on parle alors plus communément de scrutin de ballotage et peu de "deuxième tour".
Eclairages passionnants, merci aux contributeurs !
Je découvre qu'à l'époque ces scrutins dits de "ballotage" s'apparentaient à une toute nouvelle élection, indépendante des résultats du premier, avec par exemple la possibilité de nouveaux candidats !
Du coup, une question : est-ce que le mode de scrutin actuel des sénatoriales (majoritaire à 2 tours, dans les départements sans proportionnelle) n'est pas justement une survivance de ce mode de scrutin ? Sauf erreur, dans ces sénatoriales majoritaires, il peut y avoir de nouveaux candidats apparus au 2e tour ?