Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine

[WitherBoss]

D'autres les auraient raillés à votre place s'ils s'étaient rangés derrière cette décision sans discuter au mépris des convictions qu'ils défendent devant les électeurs..

[Pullo]

D'autres les auraient raillés à votre place s'ils s'étaient rangés derrière cette décision sans discuter au mépris des convictions qu'ils défendent devant les électeurs..

Ce n'est pas faux.

Et sur le projet en question, a-t-on des garanties sur le fait que sa mise en oeuvre ne sera pas contre-productive ?

[ploumploum]

Notons que le plan refusé par les "écolos" avait pourtant fait l'objet d'une modification puisqu'au départ, il était prévu 19 bassines.
https://www.francebleu.fr/infos/agricul ... 1543423344
Signalons également la volonté du Président Rousset de créer un fonds pour pousser à la transition dans l'agriculture.
Certes, ce sont pour l'instant seulement des paroles, mais laissons un peu de bénéfice du doute.
http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2 ... 501562.php

Les verts donneurs de leçons à ceux qui leur ont permis de disposer de 3 fois plus de sièges que leur score du 1er tour leur aurait promis ... et de deux vice présidents, ce qui est cher payé....
Et les voilà méprisant les "bassines" ...utiles pendant la période de l'été...
Et les voilà qui tonnent contre l'extension de la LGV de Bordeaux vers la frontière espagnole et vers la métropole toulousaine.....alors qu'Alain ROUSSET ne néglige pas les lignes du réseau historique (exemple, entre autres ; le Pau-Bedous rouvert en attendant l'étape suivante sur le transpyrénéen occidental)

Heureusement, pour le plus grand bien de l'ensemble de ses administrés, le président ROUSSET est vertébré et a le sens de l'aménagement du territoire : nul doute que, sur ces projets, il bénéficiera d'une majorité de conseillers raisonnables et responsables.

Et si certains -aujourd'hui - "se demandent comment trouver (leur) place au sein de cette majorité »(sic), on peut s'interroger sur leur retard à s'en retirer et à rendre leurs deux vice-présidences....mais là, il doit y avoir problème !
Bertrand SALVAT

Les "écolos" de la Nouvelle Aquitaine doivent certainement être adeptes des "autobus Macron" et autres centrales à charbon, qui , et c'est bien connu, ne sont pas du tout polluants.

C'est à se demander si A.Rousset n'a pas commis une erreur en 2015 en ne tentant pas une "Le Drian", à savoir tenter d'obtenir la majorité sans les "écolos" et les éventuelles "nuisances" politiques qui vont avec. Certes les rapports de force électoraux étaient moins favorables qu'en Bretagne mais avec V.Calmels comme opposante, c'était faisable...

[SALVAT]

Je pensais dès le début de la campagne électorale des régionales qu'Alain ROUSSET l'emporterait : si l'on se reporte aux messages de l'époque, cela n'était que très peu partagé et la question d'une alliance ne négligeant aucune "sensibilité" pouvait se poser.
C'est la voie qu'a choisie Alain ROUSSET.
D'autres présidents PS avaient fait l'expérience d'une cohabitation difficile avec ces "alliés" élus grâce à eux et cependant, pour assurer la victoire, ils y sont revenus en 2015 et je pense au président de la région Centre....qui est passé ric-rac.
D'autres ont payé cher leur alliance avec les verts (Auvergne et Rhône-Alpes....) qui exploitaient chaque réunion pour étaler leurs différences et leurs critiques....
j'avais assisté, surpris, à une sortie contre Le Drian de la part d'une vice présidente EELV et avais été rassuré quand j'ai appris que le président sortant de la région Bretagne n'entretiendrait pas une opposition interne en ne lui renouvelant pas une représentation démesurée et des sièges à l'exécutif régional.

Pour revenir à la région Nouvelle Aquitaine, j'ai vu et entendu, des années durant (le temps d'une longue concertation en CNDP), des élus EELV combattre avec énergie la branche LGV Poitiers-Limoges :
-des terres seraient retirées à l'activité agricole etc...
ils ont fini par gagner : pas de LGV
Par contre, le projet d'autoroute Poitiers-Limoges va être accéléré avec l'appui des députés LaREM de Haute Vienne.
Bravo pour le gâchis de terres agricoles (superficie x 3) et bravo pour leur objectif affiché de limiter les infrastructures autoroutières ! Pour la pollution -leur autre cheval de bataille- ils repasseront.
Et le désenclavement ferroviaire du versant occidental du Massif Central (Limoges, Brive, Cahors, Aurillac, Rodez qui allaient gagner 1 heure sur leur liaison avec Paris )...peu leur importe !

Je n'allongerai pas sur leur tactique éprouvée lors du débat sur le POCL....et sur d'autres terrains.

Bertrand SALVAT

[Raphadu86]

Fin septembre, un nouveau groupe a vu le jour. Son nom "Le Mouvement de la Ruralité". Il est composé de quatre conseillers régionaux, à savoir Yves D'Amécourt (33), Marie-Angélique Latournerie (33), Eddie Puyjalon (33) et Philippe Rabit (86). Tous les quatre proviennent du groupe Les Républicains - CPNT (qui a semble-t-il conservé son nom d'après le site du conseil régional). Il est présidé par Eddie Puyjalon, qui est d'ailleurs le président national du Mouvement de la Ruralité.

Je suis assez étonné de cette fragmentation qu'on observe depuis 2018, 2015 paraît bien loin.
Lors de la première véritable séance plénière (début 2015), en se basant sur le relevé de décisions, la composition était la suivante:

• PS et apparentés: 85
• Ecologie citoyenne - EELV: 18
• Parti radical de gauche: 4
• Les Républicains-CPNT: 28
• Union des démocrates et indépendants: 11
• Mouvement démocrate et apparentés: 8
• Front national/Rassemblement bleu marine: 29

soit 183 élus répartis dans 7 groupes.

A ce jour, le nombre de groupes est de 10:

• Parti socialiste et apparentés: 78 élus
• Groupe écologiste et citoyen - EELV: 17 élus
• Groupe PEPS (Pour une écologie populaire et sociale): 7 élus
• Les Républicains - CPNT: 26 élus
• Modem-Union Centriste: 12 élus
• Parti radical de gauche Nouvelle-Aquitaine: 4 élus
• Union des démocrates et des indépendants et territoires: 5 élus
• Rassemblement national: 22 élus
• Groupe Droites indépendantes de Nouvelle-Aquitaine (DINA): 7 élus
• Le Mouvement de la ruralité: 4 élus

(182 élus, un poste étant vacant).

Est-ce que cette "fragmentation" s'observe dans d'autres régions ?

[Eco92]

Est-ce que cette "fragmentation" s'observe dans d'autres régions ?

Passer de sept groupes à dix me semblent assez élevé, aPrès c'est un très grand conseil régional donc ça laisse de la place. Généralement cela est très lié à des scissions internes.
Pour ma région (Pays de le Loire) il y a par exemple deux nouveaux groupes depuis 2015 : un groupe LREM créé en 2017 par trois personnes venant du groupe PS (un ex-PS passé PRG, une ex-EELV passée "Front démocrate" et un Cap21) et un groupe d'extrême droite créé en octobre 2019 suite à l'exclusion de Pascal Gannat, tête de liste 2015 et défenseur d'une ligne plus proche de celle de Jean-Marie le Pen que de sa fille. Cela fait deux groupes mine de rien contre trois en Nouvelle Aquitaine.
Il y a aussi des départ vers les non-inscrits (un RN devenu Patriote, une EELV devenue LFI), en tous cas ce regard rapide sur ma région semble indiquer qu'il y a eu des créations de groupe ailleurs. Ce n'est pas surprenant car il y a eu de gros mouvements depuis 2015 (notamment la création de LFI, LREM et Génération.S), en NA ce qui est amusant c'est qu'il y a trois groupes sans groupe LREM, la création du groupe LMR - ex CPNT - est cohérent avec une implantation historique de ce parti dans la région. Il serait intéressant de savoir si les 4 membres étaient tous à CPNT en 2015.

[pmf]

Au Conseil Régional de Normandie, le nombre et la nature des Groupes d'Elus Régionaux est en novembre 2020 égal à celui de janvier 2016 avec un Groupe de la Majorité Les Centristes, Les Républicains, Union des Indépendants, Mouvement Démocrate et Le Mouvement de la Ruralité.
Pour l'opposition, nous avons un Groupe Socialiste et Apparentés lequel, si j'en crois les publications consultées, compte en son sein une élue du PRG, Marcy nous en dira certainement plus, ainsi qu'une élue Socialiste en 2015, devenue depuis Maire Adjointe du Havre en 2020 en ayant figuré en bonne position sur la liste conduite par un certain Édouard Philippe.
Trois autres Groupes d'Opposition existent, un Groupe d'extrême droite lequel n'a pas enregistré de dissidence en son sein, un Groupe Communiste avec en son sein un élu Ensemble !, et un Groupe EELV.

Ce sont donc les cinq Groupes constitués en 2016 qui demeurent en novembre 2020 ce qui témoigne de la stabilité légendaire de la politique en Normandie, même si il est permis d'y relever des particularités avec un Vice-Président MODEM en la personne de Rodolphe Thomas, par ailleurs Maire de Hérouville Saint Clair, la Ville dite Nouvelle du Calvados, et avec donc une élue Socialiste devenue Maire Adjointe du Havre mais qui demeure apparemment Membre du Groupe Socialiste et Apparentés.

En Normandie, les électeurs n'apprécient guère les chicanes et les élus non plus, sauf en cas de réelle nécessité.
Relevons notamment qu'il n'existe pas de Groupe La République en Marche au Conseil Régional de Normandie mais que les élus de sensibilité de la Majorité Présidentielle se trouvent au sein de la Majorité actuelle du Conseil Régional.

[Raphadu86]

Le groupe du Rassemblement National a perdu deux de ses membres ce mois-ci.
La première est Yveline Brun, conseillère régionale des Landes. Son mari, Christophe Bardin, était responsable départemental du RN jusqu'à mi-janvier avant d'en être écarté.
Le second est Alain Verdin, conseiller régional de la Vienne, lui aussi ancien responsable départemental du RN écarté il y a déjà plusieurs mois -et dont le remplaçant a lui aussi été écarté il y a quelques semaines, j'en ai parlé sur le topic RN-. J'avais déjà remarqué il y a quelques semaines qu'il n'affichait plus le logo "RN" sur sa couverture Facebook... C'est désormais chose faite depuis quelques jours.
Yveline Brun et Alain Verdin rejoignent le groupe Droites Indépendantes de Nouvelle-Aquitaine, qui passe donc de 9 à 11 élus. Le groupe RN passe de 22 à 20 élus. Le RN n'a plus d'élus régionaux dans la Vienne.
Par ailleurs, la page Facebook du groupe annonce qu'il accueille Christophe Bardin et qu'il lui confie la fédération des Landes... ce qui me fait dire qu'une liste Droites Indépendantes de Nouvelle-Aquitaine lors des prochaines régionales n'est peut-être pas à exclure...

Le nombre de groupes est de 10:

• Parti socialiste et apparentés: 78 élus
• Groupe écologiste et citoyen - EELV: 17 élus
• Groupe PEPS (Pour une écologie populaire et sociale): 7 élus
• Les Républicains - CPNT: 26 élus
• Modem-Union Centriste: 12 élus
• Parti radical de gauche Nouvelle-Aquitaine: 4 élus
• Union des démocrates et des indépendants et territoires: 5 élus
• Rassemblement national: 22 élus
• Groupe Droites indépendantes de Nouvelle-Aquitaine (DINA): 7 élus
• Le Mouvement de la ruralité: 4 élus

(182 élus, un poste étant vacant).

Par rapport à cette liste datant de novembre dernier, on observe quelques changements:
Le nombre de groupes reste à 10:

• Parti socialiste et apparentés: 80 élus (+2)
• Groupe écologiste et citoyen - EELV: 16 élus (-1)
• Groupe PEPS (Pour une écologie populaire et sociale): 7 élus (=)
• Les Républicains - CPNT: 25 élus (-1)
• Modem-Union Centriste: 12 élus (=)
• Parti radical de gauche Nouvelle-Aquitaine: 4 élus (=)
• Union des démocrates et des indépendants et territoires: 5 élus (=)
• Rassemblement national: 20 élus (-2)
• Groupe Droites indépendantes de Nouvelle-Aquitaine (DINA): 9 élus (+2)
• Le Mouvement de la ruralité: 4 élus (=)
• Non-inscrit: 1 élue (+1)

183 élus.

[Raphadu86]

Nous avons désormais la composition précise des groupes au conseil régional suite aux dernières élections.
Des 5 listes au second tour, 9 groupes se sont constitués.

La liste Alain Rousset (PS-PRG-PP...) a obtenu 101 élus. Ils sont divisés en trois groupes: un groupe Parti socialiste / Place publique / Apparentés (86 élus, soit 47% de l'assemblée régionale), un groupe Communiste, écologique, citoyen (10 élus, 5%) et un groupe PRG Le Centre Gauche (5 élus, 3%).
La liste Edwige Diaz (RN) a obtenu 26 élus. Ils sont tous réunis dans un même groupe Rassemblement national (14% de l'assemblée régionale).
Les listes LR et EELV respectivement conduite par Nicolas Florian et Nicolas Thierry ont chacun obtenus 19 élus, et ont chacun leur groupe de 19 élus (environ 10%).
Jusqu'ici rien de décoiffant, plutôt logique au sortir de la campagne.

Le plus surprenant (pour moi), c'est plutôt la division de la liste l'Union fait la région de Geneviève Darrieussecq (LREM-MoDem-MR-UDI...) divisée en... trois groupes: un groupe "Centre et indépendants" (où siège Geneviève Darrieussecq) avec 10 élus, un groupe "La République en marche" avec 5 élus et un groupe "UDI et territoires" avec 3 élus. Le premier groupe reprend les élus MoDem, Radicaux et DVC/DVD, le deuxième les LREM, et le dernier les UDI. Considérant la position nationale de Geneviève Darrieussecq, il ne m'aurait pas semblé illogique de n'avoir qu'un seul groupe (ou deux à la rigueur, avec un groupe UDI) pour toute la liste.

[Eco92]

Un an après son élection comme député et après avoir quitté la présidence du groupe, Nicolas Thierry démissionne de son mandat régional (il est depuis coprésidé par Christine Seguinau et Stéphane Trifiletti). Il avait annoncé son départ il y a plusieurs mois, souhaitant se conformer à l'époque interne de non-cumul, tout en portant une "transition douce" dans le groupe.

https://www.sudouest.fr/gironde/bordeau ... 813248.php

La suivante de liste est Émilie Sarrazin, qui travaillait pour diverses strucutes de commerce équitable et est, depuis 2022, membre du cabinet de Bordeaux métropole.