sebfreestyle a écrit:Marcy a écrit:Dans son mél d'actualités hebdomadaire (à diffusion essentiellement, sinon exclusivement, interne), le MRSL revendique 6 élus lors de ces élections sénatoriales :
- Nathalie DELATTRE en Gironde (33)
- Daniel CHASSEING en Corrèze (19)
- Alain CHATILLON en Haute-Garonne (31)
- Bernard FIALAIRE dans le Rhône (69)
- Pascal MARTIN en Seine Maritime (76)
- Alain MARC en Aveyron (12)
Aucun-e élu-e n'est issu de l'ancien Parti radical de gauche.
C'est la loose qui continue pour le MRSL : les sénateurs Médevielle et Ménonville qui partent chez AGIR et à l'UDI.
" Derby" en haute Garonne qui laisse F. Laborde sur le carreau face à A. Chatillon.
Les candidats principaux Gabouty, Huwart, Debève, Laborde et bien d'autres battus.
S.Vermeillet, JM Mizzon qui siègent à l'UC sont ils réellement MRSL ??
Idem pour Pascal Martin, Alain Marc, Daniel Chasseing et Alain Chatillon d'ailleurs !!
MRSL au RDSE = Delattre, Guillotin, Requier et très certainement Fialaire : c'est maigre!
Et pendant ce temps, Laurent Hénart en manque d'inspiration propose la suppression de 5 jours fériés !!!
Sur le site du MRSL, toujours généreux pour dénombrer ses élus, 11 élus sont mentionnés nominativement comme sénateurs. Comme cette liste n'est pas à jour, enlevons d'emblée Jean-Claude Luche, non réélu en Aveyron, et qui du reste me semblait davantage être membre de l'UDI que du MRSL. Du reste, il siégeait au groupe UC. C'est un point que d'aucuns ont oublié : lors de la réunification des radicaux, un certains nombre de radicaux valoisiens ont refusé d'être dans le même parti que des ex-PRG et sont partis, en général, à l'UDI. Mais le MRSL a parfois oublié de les radier de ses listes d'élus...
Par contre, en sens inverse, Pascal Martin n'est pas mentionné alors qu'il est sénateur depuis un an : le site du MRSL n'est pas à jour, car il figure en tout cas parmi les élus départementaux du MRSL. Membre du groupe UC depuis son entrée au Sénat en 2019 (en remplacement de Charles Revet, démissionnaire, UC), il est souvent mentionné comme membre du MRSL, mais il ne donne pas à ma connaissance d'indication d'appartenance politique et est parfois aussi présenté comme UDI. Je considère son appartenance au MRSL comme douteuse.
Sur les 10 autres sénateurs revendiqués par le MRSL, toujours d'après son site Internet :
Certains n'y sont clairement pas (ou plus) : 2 sénateurs
- Pierre Médevielle est membre d'Agir et du groupe sénatorial UC ; le MRSL ne l'a pas revendiqué comme élu mais a "oublié" de mettre à jour son site ;
- idem pour Franck Ménonville, aujourd'hui à l'UDI - et au Sénat membre du groupe LIRT ;
D'autres y sont peut-être (c'est douteux) : 5 sénateurs en incluant Pascal Martin, omis sur le site du MRSL
- Alain Chatillon est membre du groupe LR, et vraisemblablement aussi de ce parti ; l'indiquer comme MRSL - comme le fait encore ce parti - est douteux, et ce serait aussi oublier que la double adhésion autrefois autorisée UMP / Parti radical valoisien n'existe plus aujourd'hui sous forme de double adhésion MRSL / LR ;
- Daniel Chasseing n'indique plus aucun parti sur ses réseaux sociaux, et se situe au groupe LIRT ; le classer comme MRSL est également douteux ;
- Sylvie Vermeillet (qui n'était pas dans la série rééligible), membre du groupe UC, ne mentionne pas d'appartenance politique ;
- Alain Marc, mentionné soit comme UDI, soit comme ayant une double appartenance UMP / Parti radical (ce qui n'existe plus...), est membre sortant du groupe LIRT ;
Enfin, d'autres y sont manifestement : 4 sénateurs
- Nathalie Delattre, secrétaire générale du MRSL ;
- Bernard Fialaire qui, si l'on se réfère à sa page Internet, se revendique actuellement du radicalisme, et a d'ailleurs rejoint le groupe RDSE ;
- Jean-Claude Réquier (qui n'était pas dans la série rééligible), le seul qui vienne du PRG, et président par ailleurs du groupe RDSE au Sénat ;
- Véronique Guillotin (qui n'était pas dans la série rééligible), bien qu'elle n'indique pas la moindre mention d'appartenance politique sur ses pages et comptes sociaux, dans la mesure où elle appartient au groupe RDSE.
Selon qu'on inclut ou pas les cas que je considère douteux, le MRSL peut donc revendiquer entre 4 et 9 sénateurs (pour les 9, il s'agit des 6 revendiqués par le MRSL et de 3 sénateurs qui n'étaient pas soumis à réélection).