Election Présidentielle 2022

[gerard24]

On parle, aussi, d'une candidature de Jean de Villiers, frère de Philippe, qui, en 2017, fut remercié par Jupiter, outré qu'un militaire puisse le critiquer.

Il n'a pas été remercié mais a démissionné, outré que son supérieur lui fasse remarquer publiquement ce fait. (Il était bien son supérieur)

[Eco92]

Un des principe de base de la fonction publique est la neutralité des fonctionnaires vis à vis de leur hiérarchie directe, principe qui est de plus en plus important à mesure que l'on monte en grade.

Dans l'armée, qui n'est pas surnommée "La Grande Muette" pour rien, le principe fait par ailleurs force de loi impérative avec une restriction des droits civiques (pour rappel, lire l'intro de ce rapport du Sénat sur "Les droits politiques et syndicaux des personnels militaires" https://www.senat.fr/lc/lc105/lc105_mono.html).

Ces principes sont connus de tous les fonctionnaires et évidemment parfaitement connus d'un Chef d'État-Major des armées, poste le plus élevé de la hiérarchie militaire française. Le discours public du général Pierre de Villiers, quoiqu'on en pense sur le fond, était inacceptable pour sa hiérarchie et contraire à toutes les règles. Sa démission en était la suite logique, l'inverse eut été aberrant.

A mes yeux de fonctionnaire, cela m'a surtout semblé une manière de s'offrir à peu de frais un honneur de courageux soldat affrontant un méchant président qui le sanctionne car "il ose" parler.

[metre3]

Comme je suis d'humeur taquine, un message du fil Elections présidentielles 2017 de mai 2015 avec un sondage :

Re: Election présidentielle de 2017

Messagede Marco35 » Dim 24 Mai 2015 14:31
Un sondage Odoxa trouvé sur twitter fait justement le test avec Sarkozy et Bayrou candidats ou Juppé seul candidat.

Les résultats :
Hypothèse Sarkozy + Bayrou
Le Pen 30%
Sarkozy 25%
Hollande 17%
Bayrou 12%
Mélenchon 10%
Duflot 2%
NDA 2%
Poutou 1%
Arthaud 1%

2nd tour :
Sarkozy 59%
Le Pen 41%

Hypothèse Juppé :
Juppé 34%
Le Pen 31%
Hollande 16%
Mélenchon 11%
Dupont-Aignan 3%
Duflot 2%
Poutou 2%
Arthaud 1%

2nd tour :
Juppé 67%
Le Pen 33%

4 bon candidats sur 9 dont 2 majeurs, voilà ce qui laisse beaucoup de place aux spéculations à 20 mois du scrutin.

[Raphadu86]

Le président du Parti Chrétien Démocrate et successeur de Christine Boutin, Jean-Frédéric Poisson, a annoncé hier qu'il sera candidat à la présidentielle de 2022, comme le montre cet article du Figaro. Il devrait en faire l'annonce plus solennelle et officielle en septembre.

Par ailleurs, il annonce par la même occasion que son mouvement, le PCD, changera de nom en octobre, et que son objectif est d'en faire le mouvement pivot d'une "confédération des conservateurs".

Pour rappel, lors de la présidentielle de 2002, Christine Boutin avait été candidate pour le Forum des républicains sociaux (mouvement successeur du PCD), et avait obtenu 1,19%, arrivant 15ème sur 16 candidats. En 2007, elle avait soutenu Nicolas Sarkozy dès le premier tour. En 2012, elle avait échoué à recueillir les 500 parrainages, soutenant de nouveau Nicolas Sarkozy.
Et pour 2017, Jean-Frédéric Poisson s'était porté candidat à la primaire de la droite et du centre, obtenant 1,45% et arrivant 6ème sur 7 candidats.

[Eco92]

L'hypothèse Retailleau est testée pour la première fois et le score très faible du sénateur peut s'expliquer, en grande partie, par sa faible notoriété.
En effet, 50% des sondés ne se prononcent pas à son égard. Parmi ceux qui le connaissent, sa popularité est mauvaise (35% d'opinions défavorables, presque autant que Baroin, pourtant bien plus connu).
Premier tour : hypothèse avec Bruno Retailleau candidat de la droite
Macron : 32%
Le Pen : 27%
Mélenchon : 13%
Jadot : 8%
Dupont-Aignan : 6%
Retailleau : 6%
Poutou : 3%
Faure : 3%
Artaud : 1%
Asselineau : 1%
Cheminade : <0,5%

Pas effrayé, Retailleau annonce qu'il est candidat à une primaire des droites, alors que le principe est très contesté en interne (la victoire de Fillon est vue comme une des raisons de la défaite, mais Retailleau étant un bras droit de Fillon forcément il y tient un peu).
Je n'ai pas accès au reste du contenu https://www.dna.fr/politique/2020/08/21/bruno-retailleau-je-serai-candidat-a-une-primaire-de-droite

[jojomarg]

L'hypothèse Retailleau est testée pour la première fois et le score très faible du sénateur peut s'expliquer, en grande partie, par sa faible notoriété.
En effet, 50% des sondés ne se prononcent pas à son égard. Parmi ceux qui le connaissent, sa popularité est mauvaise (35% d'opinions défavorables, presque autant que Baroin, pourtant bien plus connu).
Premier tour : hypothèse avec Bruno Retailleau candidat de la droite
Macron : 32%
Le Pen : 27%
Mélenchon : 13%
Jadot : 8%
Dupont-Aignan : 6%
Retailleau : 6%
Poutou : 3%
Faure : 3%
Artaud : 1%
Asselineau : 1%
Cheminade : <0,5%

Pas effrayé, Retailleau annonce qu'il est candidat à une primaire des droites, alors que le principe est très contesté en interne (la victoire de Fillon est vue comme une des raisons de la défaite, mais Retailleau étant un bras droit de Fillon forcément il y tient un peu).
Je n'ai pas accès au reste du contenu https://www.dna.fr/politique/2020/08/21/bruno-retailleau-je-serai-candidat-a-une-primaire-de-droite

L'interview est assez courte. Bruno Retailleau justifie son attachement au principe d'une primaire par la faiblesse des partis qui sont "désormais trop faibles pour porter à eux seuls un candidat". Il estime que, sans primaire, la droite risque de s'auto-détruire.
Fait intéressant, il demande également à ce que la primaire soit organisée entre avril et août 2021. En effet, il considère qu'une des causes de l'échec de François Fillon en 2017 est l'organisation trop tardive de la primaire de la droite, CE qui aurait permis aux autres candidats (Mme Le Pen et MM. Macron et Mélenchon) de prendre de l'avance...

Par ailleurs, il esquisse deux grands axes de son potentiel futur programme :
- l'augmentation de la durée du temps de travail (par le recul de l'âge de la retraite à 64 ans et l'abandon des 35h) ;
- la lutte contre l'insécurité (suppression de de la notion de rappel à la loi, élargissement du recrutement des magistrats qu'il considère parfois trop laxistes, contrôle renforcé des flux migratoires).

[Ramdams]

Pour en finir avec les embouteillages à droite, Christian Estrosi franchit cette fois-ci le Rubicon ouvertement et plaide pour que Macron soit le candidat commun de la droite et du centre.

[Anarkour]

Pour en finir avec les embouteillages à droite, Christian Estrosi franchit cette fois-ci le Rubicon ouvertement et plaide pour que Macron soit le candidat commun de la droite et du centre.

Il est vrai que les choses seraient ainsi plus claires !!

[Marcy]

Pour en finir avec les embouteillages à droite, Christian Estrosi franchit cette fois-ci le Rubicon ouvertement et plaide pour que Macron soit le candidat commun de la droite et du centre.

Il est vrai que les choses seraient ainsi plus claires !!

En France sous la Ve République la droite et le centre sont plus souvent au pouvoir que dans l'opposition : les formations politiques qui s'en réclament considèrent avoir vocation à gouverner, et c'est dans cette perspective que s'inscrit Christian Estrosi.

Si Emmanuel Macron est au 2e tour, il sera vraisemblablement opposé à un candidat RN ou de gauche (car pour qu'un candidat de droite se qualifie au 2e tour je pense qu'il faudrait que le score du candidat LREM baisse mécaniquement : LREM est arrivée 2e aux européennes de 2019 essentiellement grâce au recul de LR, mais en sens inverse aux municipales l'électorat de LREM venant de la droite est retourné à droite - les deux électorats connaissent désormais un fort effet de vases communicants, un peu comme naguère l'UDF et le RPR).

Dans les configurations de 2e tour LREM/RN ou LREM/gauche, Christian Estrosi vote LREM - et je pense que la majorité de la droite LR et UDI ferait de même. Christian Estrosi dit ouvertement ce que beaucoup de dirigeants de droite pensent probablement (et que j'ai entendu chez des électeurs de droite) : la politique d'Emmanuel Macron satisfait largement l'électorat de droite (y compris sur les questions sociétales qui restent un élément fort du clivage gauche/droite Emmanuel Macron a été très prudent jusqu'ici, même Nicolas Sarkozy a été plus audacieux en envisageant le droit de vote des étrangers, ou encore en votant l'interdiction de la publicité sur les chaînes du service public). Une alliance en bonne et due forme entre LREM et la droite devrait donc s'envisager.

[pierrep]

Pour en finir avec les embouteillages à droite, Christian Estrosi franchit cette fois-ci le Rubicon ouvertement et plaide pour que Macron soit le candidat commun de la droite et du centre.

Il est vrai que les choses seraient ainsi plus claires !!

En France sous la Ve République la droite et le centre sont plus souvent au pouvoir que dans l'opposition : les formations politiques qui s'en réclament considèrent avoir vocation à gouverner, et c'est dans cette perspective que s'inscrit Christian Estrosi.

Si Emmanuel Macron est au 2e tour, il sera vraisemblablement opposé à un candidat RN ou de gauche (car pour qu'un candidat de droite se qualifie au 2e tour je pense qu'il faudrait que le score du candidat LREM baisse mécaniquement : LREM est arrivée 2e aux européennes de 2019 essentiellement grâce au recul de LR, mais en sens inverse aux municipales l'électorat de LREM venant de la droite est retourné à droite - les deux électorats connaissent désormais un fort effet de vases communicants, un peu comme naguère l'UDF et le RPR).

Dans les configurations de 2e tour LREM/RN ou LREM/gauche, Christian Estrosi vote LREM - et je pense que la majorité de la droite LR et UDI ferait de même. Christian Estrosi dit ouvertement ce que beaucoup de dirigeants de droite pensent probablement (et que j'ai entendu chez des électeurs de droite) : la politique d'Emmanuel Macron satisfait largement l'électorat de droite (y compris sur les questions sociétales qui restent un élément fort du clivage gauche/droite Emmanuel Macron a été très prudent jusqu'ici, même Nicolas Sarkozy a été plus audacieux en envisageant le droit de vote des étrangers, ou encore en votant l'interdiction de la publicité sur les chaînes du service public). Une alliance en bonne et due forme entre LREM et la droite devrait donc s'envisager.

Pardon mais la disparition de la pub sur le service public de télé sous Sarkozy n'avait rien de sociétal mais visait juste à satisfaire certains amis du Président propriétaires de médias ...