Ramdams a écrit:Pour les Bouches-du-Rhône, une victoire de Rubirola à Marseille ne garantirait pas forcément des sénateurs EELV même si elle vient de ce parti. Le Printemps marseillais est très hétéroclite et la contribution d'EELV à ce succès reste secondaire. Tout dépendra de la capacité de la gauche à présenter une liste d'union. De plus, n'oublions pas que la gauche a perdu tous ses conseillers régionaux ici. Certes, leur contingent est moindre que les conseillers municipaux, mais ce n'est pas négligeable.
Pour le Rhône, qui sera également mis en jeu cet automne, il m'apparaît en revanche très probable que EELV gagne au moins un sénateur. Avec l'Isère voisine, on aurait donc une poche très favorable aux écologistes.
Les sénateurs des Français de l'étranger seront aussi renouvelés peuvent-ils être une source d'élus pour les écologistes ? Je m'interroge sur le report à 2021 des élections consulaires prévues initialement ce mois de mai... la représentation ne sera-t-elle pas faussée en automne ?
emile a écrit:On peut au moins espérer que PS et EELV s'organisent pour monter des listes où chacun est présent en bonne intelligence.
Le fait qu'EELV l'emporte à gauche sur de grandes agglos laisse même imaginer que les écolos puissent prendre la tête de listes de gauche unie. Dans le Doubs ? La Gironde ?
Ramdams a écrit:Il est vrai que les écologistes ont joué de malchance dans ce département, en se situant juste en-dessous de 10 % dans plusieurs villes de moyenne et grande taille : 9.27 % à Aix, 9.80 % à Allauch, 8.31 % à Arles...
Il faudrait à mon avis garantir une victoire à Marseille (incertain) ET à Aubagne (envisageable).
À Cabriès, la liste d'Amapola Ventron (Génération Ecologie), est bien placée pour arracher la ville à la droite... à voir si les conseillers voteraient pour la liste EELV aux sénatoriales cependant.
Il faudra aussi surveille Roquefort-la-Bédoule où la liste de Marc Del Grazia (Divers centre), qui talonne celle du maire sortant de droite, a scellé une alliance avec la liste EELV. Mais j'ignore dans quelles proportions.
Par rapport au scrutin de 2014, il faut prendre en compte que cette fois-ci, il n'y a plus aucun conseiller régional de gauche. EELV avait 7 élus dans le département des Bouches-du-Rhône.
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