Je me permets de rappeler que Manon Belda n'est pas membre du Parti animaliste et que le sujet choisi pour poster cette information n'est pas le bon.
Toutefois, cela me permet de rebondir sur les choix d'alliance du Parti animaliste. Si dans la majorité des cas, les candidats du Parti animaliste se greffent à des listes EELV, LFI ou divers gauche, on remarque un certain nombre d'alliances avec des listes de centre-droit.
On sent que de plus en plus d'équipes municipales se saisissent de ce sujet du bien-être animal, par conviction ou par opportunisme. C'est une opération double-gagnant si les engagements sont respectés. D'un côté, la mairie qui offre une telle délégation a peu à perdre, tout en séduisant un électorat non négligeable. Et de l'autre les élus qui reçoivent la délégation assument leur côté monothématique et n'ont pas d'exigences sur le reste de la politique conduite, ce qui leur permet de s'associer à la droite ou à la gauche. Connaissant assez bien le milieu, je connais beaucoup d'électeurs qui ne font leur choix politique qu'en fonction du programme dédié au bien-être animal et ne se placent pas sur l'échelle droite/gauche, ni sur celle des grandes idéologies (libéralisme, conservatisme, social-démocratie...).
On parle potentiellement de 2-3 % d'électeurs en plus. Ailleurs, on parlait du
cas du Vésinet.
Bien sûr, dans des communes à forte population de chasseurs/pêcheurs, c'est différent. Mais dans les grandes villes comme Valence, la mairie qui offre la délégation risque moins.