de Jean-Philippe » Dim 7 Fév 2010 16:22
Dans l'affaire, X Bertrand a aussi dit qu'il gagnerait des conseillers régionaux par rapport à 2004 (on en comptait 493 en métropole au soir du second tour et 527 avec les DOM (Le Monde du 30/03/04), auxquels il faut ajouter les 5 de droite de la liste Giacobbi). Il n'est pas impossible que ce soit vrai en l'absence de triangulaire dans certaines régions. Une UMP à 45% au second tour d'une région sans triangulaire aura évidemment plus d'élus que dans une triangulaire avec 40%. Ces petits gains dans les régions concernées devraient compenser une défaite possible dans les deux régions dirigées par l'UMP. De plus, si on enlève les élus du Modem sortants (élus pour la plupart sur des listes de droite), la majorité présidentielle a une marge supplémentaire de progression.
Bertrand en répétant sans cesse la même chose cherche à se positionner pour l'après 2e tour, à l'heure des commentaires. En effet, si une seule région de gauche passe à droite et que l'UMP conserve au moins une des deux qu'elle détient, il pourra dire qu'il avait raison. C'est une façon comme une autre de positiver.
Pour le PS, l'hypothèse du grand shelem, déjà difficile, peut être vue à géométrie variable. Avec les victoires écolo (en Alsace), avec Frêche, c'est possible, sinon non. Ce que Aubry a voulu dire, c'est que le PS entend se battre dans toutes les régions en espérant les gagner (impensable pour l'Alsace en 2004 par exemple).
Les écolo, Cohn-Bendit notamment, misent sur un score de 15%. En dessous de 10%, ils reconnaisent être déçus.
Tous les partis préparent les esprits, notamment de leurs partisans à un score moindre qu'espéré, sauf le PS. Noter que l'UMP ne parle jamais en terme de scores, mais en terme de régions gagnées : le dernier sondage sur le Languedoc-Roussillon montre qu'ils peuvent gagner avec moins de 40%.