Jean-Philippe a écrit:Je n'y avais jamais pensé, mais cette règle des 500 parrainages pourrait être très difficile à appliquer en cas d'élection anticipée et non prévue (genre démission ou décès brutal). Zimmer a raison de pointer cette faiblesse du système actuel.
Même une sélection avec un parrainage par un certain nombre de citoyens pourrait poser le même problème de délai, plus même que les signatures d'élus.
Et moi, j’ai donc tort ? Mon analyse est nulle ?
Il n’y a pas souvent d’élections présidentielles anticipées même si nos institutions et nos parlementaires ont la flemme d’envisager ce cas de figure.
En cas de carence, c’est le président du Sénat assure l’intérim.
Nous avons près de 1.000 parlementaires mais aucun n’est capable d’envisager ce cas de figure (un vice-président), d’ailleurs, ils sont incapables de prévoir quoi que ce soit.
Jean-Philippe a écrit:Quant aux élus qui accordent leur parrainage à des candidats d'extrême droite, je me souviens du cas d'un maire (impossible de dire lequel) qui l'avait fait tout en appelant à ne pas voter pour ce candidat (Le Pen en l'occurence).
Je confirme ce cas, un maire avait donné sa signature à JMLP en 2002, ce qui ne l’a pas empêché d’appeler à voter contre ce candidat.
Ce n’est pas incohérent, parrainage ne vaut ni adhésion ni soutien.
Cela veut dire que le signataire atteste que la candidature n’est pas « fantaisiste », rien de plus.