Le MRC quitte la commission des primaires de la gauche

[maxxx]

Le problème de Chevènement c'est qu'il appartient désormais au passé...Et, en 2002, n'oublions pas qu'il avait dans un premier temps sur rallier toute une série de pasquaiens (Florence Kuntz, William Abitbol...) : le mouvement c'est quand même très vite essoufflé...

Désormais, il n'a plus vraiment de potentiel ni de créneau...Et reste identifié à son image classique amplifiée par les guignols, son coma n'ayant rien arrangé...

Et pour le Pas-de-Calais, c'est à relier aux relations entre le PS et le maire de Souchez, le MRC Jean-Marie Alexandre, VP à la région : le PS et le MRC, après la division de 2002 des législatives, ont su très vite trouver un terrain d'entente (surtout que le Pole républicain avait aussi aligné sur Hénin Beaumont un certain Gérard Dalongeville)...Pour Alexandre, il fallait sauver son siège à la région, pour Génisson éviter la division pour les législatives de 2007...

[Robespierre]

Pour Alexandre, il fallait sauver son siège à la région, pour Génisson éviter la division pour les législatives de 2007...

Et oui ... et le pire est que le MRC a un poids articificiel ... la présence de celui ci sert de variable d'ajustement aux accords nationaux...

Autre souci, le fils Alexandre fut suppléant de Génisson en 2007 ... et celle ci sera certainement élue sénatrice en septembre 2011 ... l'affrontement pour sa succession va reprendre de plus bel

[vudeloin]

Un poids artificiel de 278 voix en 2001 au Sénat, voix perdues par la gauche et qui ont fait le bonheur de Brigitte Bout, 3e de liste de la droite et du centre réunis...

[maxxx]

En septembre 2001, le MRC faisait un tabac avec les coups d'éclat, le positionnement et la popularité de Chevènement...Et puis à l'époque, Gérard Dalongeville gagnait Hénin-Beaumont haut la main (il était soutenu par le MRC et fut candidat PREP contre Albert Facon en 2002)...

De quoi attirer les DVG et faire plus de 200 voix...

[vudeloin]

Oui mais bon Souchez c'est trois ou cinq voix au collège du Sénat et Hénin Beaumont au mieux 28 ou 29 pour la liste en tête...
Plus sérieusement, le score de 2001 de la liste de jean Marie Alexandre, par ailleurs président du Crédit Social des Fonctionnaires, a fait du " cross over "...
Vous savez, du côté de Saint Pol sur Ternoise, de Bertincourt ou même de Bapaume, les petits maires sans étiquette peuvent aller voir ailleurs ou partout, des fois...

[Relique]

Le MRC crée un comité de campagne 2012 pour soutenir Chevènement, au cas où
Le conseil national du Mouvement républicain et citoyen (MRC) a annoncé dimanche avoir mis sur pied "un comité de campagne 2012" afin de soutenir la candidature de Jean-Pierre Chevènement à la présidentielle, "si celui-ci en prend la décision".

http://www.lcp.fr/Le-MRC-cree-un-comite ... 11948.html

Au conseil national du MRC, de nombreux intervenants ont essayé de "pousser" Chevènement à se déclarer "rapidement" (entre autres pour récolter les 500 parrainages au plus vite, avant que d'autres candidats républicains n'occupent le terrain), alors que lui serait encore entrain de réfléchir. (en 2007, c'est surtout l'impossibilité de trouver les parrainages nécessaires qui avait fait que le MRC se range derrière Royal)

EDIT Vincent le 06/02/2011 à 23:47 -> Suppression de l'intégralité de l'article et ajout de la Source

[Jean-Philippe]

Pas de changement de ligne de Chevènement :

Le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC) Jean-Pierre Chevènement a déclaré aujourd'hui dans une interview à Public Sénat que sa candidature à l'élection présidentielle de 2012 apparaissait "de plus en plus comme une nécessité inéluctable".

La suite est ici :
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/04/27/97001-20110427FILWWW00422-chevenement-candidature-ineluctable.php

Il semble prendre le risque de 21 avril bis absolument pas au sérieux puisqu'il déclare :

"les Français ont le droit au débat, je pense que s'il y avait encore plus de candidats, ça aurait été mieux. Il y en avait 16, c'était beaucoup, mais s'il y en avait eu 40, ç'aurait encore été mieux."

[vudeloin]

Je crois surtout que limiter les problèmes de Lionel Jospin à la seule multiplication des candidatures à gauche s'apparente juste à une présentation incomplète des choses...
La réalité, plus crue, est que la campagne de Jospin n'a jamais décollé et que l'image laissée par le candidat a été de plus en plus brouillée...
Un peu comme si, sur certains aspects, on avait cru la partie gagnée avant de l'engager !
Quant aux deux idées géniales du quinquennat et de l'inversion du calendrier, elles ont clairement montré comment Lionel Jospin pouvait faire preuve de cécité politique.

[cyrano]

Mise au point sur 2002 : je m'étonne que la prétendue responsabilité de Chevènement soit à ce point une cause entendue.
Dans l'ex gauche plurielle, il y avait, outre le PS, 4 autres composantes (PCF, MDC, Verts et PRG). Chacune avait décidé d'avoir son propre candidat au 1er tour de la présidentielle : soit, ce sont des partis politiques, et ont donc pour fonction principale d'être présents aux élections.

Chevènement est le seul à qui l'on reproche régulièrement sa candidature alors que :
- son parti n'était plus membre du gouvernement de la gauche plurielle depuis 2000 et sa démission du ministère de l'Intérieur
- des "petits" candidats de l'ex gauche plurielle, il a réalisé le meilleur score (devant Mamère, Hue et Taubira) qui lui apportait par conséquent la plus forte légitimité
- la structure du vote chevènementiste était particulièrement hétéroclite : sympathisants de son mouvement, gaullistes sociaux, anciens du PC ou de la LCR, souverainistes de droite, radicaux de gauche zucarellistes..... On fait comme si tout ce petit monde aurait voté Jospin, ce qui me semble pour le moins très hypothétique.

[vudeloin]

Cyrano a raison de rappeler qu'il est bien commode pour certains de laisser penser que le 21 avril a eu comme raison d'être la simple conjoncture d'une trop grande diversité de candidatures à gauche.
On ne comprend pas le 21 avril 2002 si on oublie l'avertissement de mars 2001, où une bonne part des Ministres du gouvernement Jospin avaient été sévèrement battus aux élections municipales, ce qui, par principe, aurait du faire un peu réfléchir le Premier Ministre et ses conseillers sur le bien fondé de l'inversion du calendrier électoral ( que la droite, qui en a usé depuis à son intérêt ) avait fait traîner sur trois semaines et plus au Sénat ou encore sur le contenu même de la politique gouvernementale qui ne semblait pas recueillir tout à fait l'assentiment de la population.
Et puis bon, même si je pense que nous ouvrirons prochainement un fil de discussion sur l'élection de 2002 ( ce sera plus simple ! ), la qualité de la campagne de Lionel Jospin me semble avoir été le plus sûr moyen d'assurer son échec...
Pour gagner ce genre d'élection, il faut " donner envie ", pas seulement se draper dans l'assurance d'en être !

PS outre le fait qu'aucun texte n'interdit au moindre candidat d'être candidat à l'élection présidentielle, nonobstant le fait d'avoir recueilli les 500 parrainages requis, notons que la gauche fut plus faible en influence en 2007 avec Chevènement et Taubira ralliés à Ségolène Royal qu'elle ne l'avait été en 2002...