Coronavirus

[Alainmadelinos]

Il pourrait y avoir un remaniement du gouvernement, voire même une démission du Premier ministre, selon une source proche de l'Elysee.
"Toutes les options sont sur la table", à savoir même la dissolution de l'Assemblée nationale.
Certains parlent même de la formation d’un gouvernement d’union nationale, qui inclurait l’opposition.
Emmanuel Macron devrait se prononcer dessus prochainement. (Le Monde)

[stephed]

Il pourrait y avoir un remaniement du gouvernement, voire même une démission du Premier ministre, selon une source proche de l'Elysee.
"Toutes les options sont sur la table", à savoir même la dissolution de l'Assemblée nationale.
Certains parlent même de la formation d’un gouvernement d’union nationale, qui inclurait l’opposition.
Emmanuel Macron devrait se prononcer dessus prochainement. (Le Monde)

Tout cela est évoqué pour après l'été, il faudra voir si le sentiment d'union nationale autour du chef de l'état, fragile aujourd'hui, perdure alors. c'est ce qui conditionnera tout le reste, de la démission du 1er ministre (obligatoire en cas de perte du Havre) à des législatives anticipées.

[alamo]

Un remaniement peut-être
Déjà dégager Sibeth N'Diaye, devenue la risée d'Internet et pas seulement en France.
La dissolution de l'Assemblée j'ai du mal à l'imaginer de la part de Macron, je ne suis pas certain qu'il reste plus de 20 ou 30 survivants parmi les plus de 300 députés de la majorité actuelle. La plupart ne figureraient même pas au second tour dans leur circonscription.
Sauf à assumer d'entrée une cohabitation avec un gouvernement d'opposition pour passer deux ans peinards en évitant d'assumer les conséquences de la crise...

[Ramdams]

Sauf à assumer d'entrée une cohabitation avec un gouvernement d'opposition pour passer deux ans peinards en évitant d'assumer les conséquences de la crise...

C'est ce à quoi je pensais. Préparer la présidentielle de 2022 en ringardisant l'opposition ou tout du moins, en la normalisant. Mais je ne serais pas aussi catégorique que vous quant à l'impossibilité de nombreux candidats LREM à ne pas se qualifier au second tour. Le parti a gardé son noyau dur et peut jouir des électeurs de droite de 2017, qui n'étaient pas encore pleinement convaincus par Macron, et qui le sont bien plus aujourd'hui au regard des européennes de 2019.

Pour autant, je pense que comme à l'accoutumée, d'une montagne accouchera une souris. Ces "échos" sont surtout là pour mettre la pression aux membres du gouvernement actuels.

[stephed]

Comme ramdams, je pense que tout ces bruits accoucheront d'une souris et sont destinés à mettre la pression aux memebres du gouvernement pour éviter les "maladresses" de langage.

Une dissolution de l'assemblée? Outre le souvenir de 1997 et si chaque scrutin est différent: Après la débâcle LREM des municipales dans ses zones de forces de 2017 et de 2019 (Paris, Lyon, Bordeaux, Rennes, Brest, Rouen, Toulon, Villeurbanne, etc), la moitié des sortants au moins pourraient déjà faire leurs bagages.

[alamo]

80% au moins.

[Marcy]

Selon "Le Canard enchaîné" de ce jour, le Président de la République consulte beaucoup - depuis des semaines - et serait partisan d'un gouvernement d'union nationale "ouvert aux Républicains récalcitrants (Valérie Pécresse, Xavier Bertrand), aux écolos et même aux syndicalistes, aux élus socialistes et communistes. Ne sont exclus, pour l'heure, que le Rassemblement national et la France insoumis, et encore."

Toujours selon l'hebdomadaire satirique :

Ballon d'essai ? Intox ? L'un de ses conseillers, reprenant les mots de son chef, explique que "cette crise sanitaire peut être une chance", car elle a fait sauter tous les verrous et "offre la possibilité de larguer du fric par Canadair" sur des secteurs clés.

Tout est dit : Emmanuel Macron se voit en nouveau Roosevelt (précisons : celui de la crise de 1929). Mais je ne vois pas les députés d'opposition se rallier massivement à un chef de l'Etat qui peine à avoir la confiance des Français sur la gestion de la crise - alors même que le déconfinement, dont l'organisation reste à définir, s'annonce complexe à gérer. Mais en politique tous les espoirs sont permis...

[Relique]

Si on parle de rumeurs, un journaliste m'a dit il y a quelques jours que la rumeur serait l'entrée de ministres "sarkozystes" (à titre personnel, je ne sais plus ce que cela signifie aujourd'hui ! ). Il faut dire que Macron et Sarkozy ont toujours affiché beaucoup d'affinités politiques.

[stephed]

Selon "Le Canard enchaîné" de ce jour, le Président de la République consulte beaucoup - depuis des semaines - et serait partisan d'un gouvernement d'union nationale "ouvert aux Républicains récalcitrants (Valérie Pécresse, Xavier Bertrand), aux écolos et même aux syndicalistes, aux élus socialistes et communistes. Ne sont exclus, pour l'heure, que le Rassemblement national et la France insoumis, et encore."

Toujours selon l'hebdomadaire satirique :

Ballon d'essai ? Intox ? L'un de ses conseillers, reprenant les mots de son chef, explique que "cette crise sanitaire peut être une chance", car elle a fait sauter tous les verrous et "offre la possibilité de larguer du fric par Canadair" sur des secteurs clés.

Tout est dit : Emmanuel Macron se voit en nouveau Roosevelt (précisons : celui de la crise de 1929). Mais je ne vois pas les députés d'opposition se rallier massivement à un chef de l'Etat qui peine à avoir la confiance des Français sur la gestion de la crise - alors même que le déconfinement, dont l'organisation reste à définir, s'annonce complexe à gérer. Mais en politique tous les espoirs sont permis...

C'est ce que je disais plus haut: pour un gouvernement d'union nationale, il faudrait après l'été un climat d'euphorie ou d'état de grâce dans le pays, type "coupe du monde 1998", où la population remercierait le chef de l'état de les avoir délivré du coronavirus. Même s'il ya du mieux au niveau cote de popularité pour l'exécutif, les polémiques à répétition sur certains propos ministériels et sur la gestion du déconfinement à venir laisse penser qu'on risque d'en etre un peu éloigné.

D'ailleurs certains propos "prêtés" aux communicants et conseillers ministériels qui comparent déjà le climat de la france aprés le 11 mai à celui de la libération de l'envahisseur allemand en 1945 laissent songeur sur leurs "connexions"...

[Ramdams]

Selon "Le Canard enchaîné" de ce jour, le Président de la République consulte beaucoup - depuis des semaines - et serait partisan d'un gouvernement d'union nationale "ouvert aux Républicains récalcitrants (Valérie Pécresse, Xavier Bertrand), aux écolos et même aux syndicalistes, aux élus socialistes et communistes. Ne sont exclus, pour l'heure, que le Rassemblement national et la France insoumis, et encore."

Un gouvernement d'union nationale n'a pas de sens si les ministres "d'ouverture" ne peuvent pas s'appuyer sur un contingent de parlementaires. On l'a vu avec Hulot : il avait peut-être l'oreille du président mais faute de soutiens, y compris au sein de LREM, il a été complètement laminé. Pour un ministre, avoir l'écoute du président ne vaut rien si le texte qu'on essaie de faire passer à l'Assemblée affronte des députés aux obédiences opposées.

Maintenant, on ne peut pas marier la carpe et le lapin et je vois mal Bertrand et Jadot dans le même gouvernement, sous l'égide de Macron. Ouvrir le gouvernement aux Républicains, c'est - loin de changer cap - entériner le processus amorcé en 2017 par les débauchages de Philippe, Le Maire et Darmanin.

Si la rumeur se confirme, je vois plutôt le débauchage de francs-tireurs isolés au sein de leur parti. Bref, ce sera loin d'être un gouvernement d'union nationale, surtout si le remaniement n'est pas précédé d'une dissolution de l'Assemblée.

Quelle que soit la décision prise, les Français quitteront le confinement avec de fortes inquiétudes, des doutes et aussi beaucoup de colères. Le gouvernement se devra d'y répondre, soit par un habile écran de fumée, soit par le fameux "renversement de la table" qu'on nous promet depuis 2017 avec l'élection de ce fougueux et jeune président (sic), qui pour l'heure s'est contenté à mener une politique de "boomer" très conservatrice.