Zimmer a écrit:Le principe de l'élection au suffrage universel direct des conseillers communautaires est déjà un vieux débat.
Les conseils communautaires sont élus par les conseils municipaux à la proportionnelle intégrale, les formations minoritaires peuvent être représentées dans les villes de 100.000 habitants et plus.
Le problème des communautés urbaines, c’est qu’elles fonctionnent mal, elles sont de véritables diplodocus de lourdeur et de bureaucratie.
Par contre, les mairies, cela fonctionne plutôt bien en général et si cela n’est pas suffisamment le cas, on peut voter pour faire jouer la concurrence.
Zimmer a écrit:Nos quelques 36.000 communes sont une spécificité française, issue de la Révolution de 1789, et elles restent un échelon de proximité important pour nos concitoyens, surtout à l'heure où notre système démocratique est en crise et où le tissu social ne se porte pas au mieux. Si la coopération intercommunale est nécessaire et indispensable, la suppression des communes est en revanche beaucoup plus discutable.
Totalement d’accord avec cette analyse.
Tant pis si cela déplait aux technocrates de l’Europe, non seulement, « nos quelques 36.000 communes sont une spécificité française » mais elles sont également un atout du fait que la plupart reposent sur la notion de bénévolat.
Il n’apparaît pas dans la mesure du PIB et on ne le voit pas mais le bénévolat est un pilier de nos institutions (mairies des villages et des petites communes, tribunaux de commerce et Prud’hommes, associatif)
Les regroupements et fusions de communes souvent riches d’un passé historique peuvent être encouragés mais ne doivent pas être imposés ; il y a des réussites à cela, deux exemples :
La fusion récente des communes de Lille et d’Hellemmes ;
La ville de Villeneuve-d’Ascq (60.000 habitants) dans le Nord a été constituée par une fusion de trois villages (Annappes, Ascq et Flers).
Pour des actions communes de traitement des eaux usées, pour un meilleur recyclage des déchets et pour quelques réalisations collectives ponctuelles (piscines, terrains sportifs, crèches) l’intercommunalité peut avoir des avantages, pour le reste non.