Coronavirus

[gerard24]

Pourvu que ça dure, au moins il y aura eu des effets positifs...

https://www.marianne.net/debattons/edit ... tes-contre

Ne soyez pas si optimiste, il y a ce que les gens disent et ce qu'ils font.
Ceux qui soutiennent une relocalisation sont les premiers a acheter chinois.
Quand je vois tous les reportages sur l'achat local, le bio, la solidarité, le nouvel attrait des campagnes... etc, et les faits qui contredisent tout ceci.
Le Français est schizophrène.

[Ramdams]

Le sondage est très intéressant mais je rejoins malheureusement le message précédent de gerard24. Même en partant du principe que les aspirations des Français sont sincères, leurs choix électoraux traduisent une volonté exactement inverse. La relocalisation des industries, l'augmentation des tarifs douaniers, la baisse de l'influence de la finance, le ralentissement de la productivité au détriment de la rentabilité, l'augmentation des dépenses publiques, la protection de la biodiversité... Ces voeux pieux n'ont pas les faveurs d'un gouvernement qu'ils applaudissent par ailleurs.

À la rigueur, seule la relance du "projet européen", visiblement largement soutenue par les Français, est en accord avec la politique gouvernementale.

Schizophrénie, tout à fait.

[pmf]

Les douze patients de Réanimation transférés de la Région Ile de France au CHRU de Rennes sont arrivés à Ponchaillou.
Le Professeur, chef de service de Réanimation Médicale du CHRU de Rennes, s'est exprimé en cette fin d'après midi et nous a donné des nouvelles des patients en nous indiquant que le transfert s'est bien déroulé et que huit patients ont été hospitalisés dans le Service de Réanimation Médicale et que quatre patients ont été admis dans le Service de Réanimation Chirurgicale.

[Ramdams]

Pourvu que ça dure, au moins il y aura eu des effets positifs...

https://www.marianne.net/debattons/edit ... tes-contre

Je propose d'en débattre sur un fil dédié dans "Politique fiction" : Imaginons l'après-Covid-19

[alamo]

Le sondage est très intéressant mais je rejoins malheureusement le message précédent de gerard24. Même en partant du principe que les aspirations des Français sont sincères, leurs choix électoraux traduisent une volonté exactement inverse.

Si on est optimiste, on va dire "traduisaient" ? ;-)


La relocalisation des industries, l'augmentation des tarifs douaniers, la baisse de l'influence de la finance, le ralentissement de la productivité au détriment de la rentabilité, l'augmentation des dépenses publiques, la protection de la biodiversité... Ces voeux pieux n'ont pas les faveurs d'un gouvernement qu'ils applaudissent par ailleurs.
[/quote]

Ce doit être l'effet du confinement mais je ne suis pas assourdi par le bruit des applaudissements ;-D

Plus sérieusement, bien sûr que ce n'est qu'un sondage, il correspond quand même, je pense, à l'aspiration d'une majorité de la population (sans doute même avant la pandémie) mais rien ne dit que cela se traduirait au niveau d'une élection.

En revanche, sur le plan international, on voit quand même des lignes qui bougent un peu...

[Ramdams]

Ce n'est pas l'optimisme qui m'étouffe, mais je ne demande qu'à faire fausse route. J'espère que le peuple français ne se réfugiera pas dans un comportement de béni-oui-oui, prêt à avaliser toutes les décisions du gouvernement, même les plus éthiquement contestables. Le bond de popularité du couple exécutif n'augure rien de bon. Je ne crois pas que le gouvenement actuel, qui a montré sa faiblesse face aux lobbies industriels, infléchira sa politique et adoptera les mesures pourtant recommandées. Et là, ce n'est pas du pessimisme mais une certitude, une preuve empirique. :)

Sinon, selon une brève du Figaro, 30% des malades ne seraient pas détectés par les tests actuels, ce qui est énorme. Cette marge d'erreur n'est pas, selon le journal, liée à leur fiabilité mais s'explique par un mauvais prélèvement.

[alamo]

Je ne parlais pas forcément de garder ce Gouvernement là ;-D

Sinon, bien sûr qu'il y a beaucoup de gens qui ont chopé le virus, en ont eu les symptôimes, mais pas au point d'avoir besoin d'être hospitalisés (j'en connais quelques uns)

Et sans doute encore beaucoup qui l'ont eu sans même s'en rendre compte.

C'est même plutôt rassurant, le taux de létalité doit en réalité être bien plus faible que les chiffres annoncés ne le laissent penser.

En revanche il y a visiblement une mortalité "indirecte" de gens affectés d'une autre maladie et qui décèdent parce que les hôpitaux sont engorgés, qu'une partie du personnel est malade ou mobilisée à 100% par le COVID19...

[Marcy]

en France (3 523 décès, ce qui ne comptabilise que les décès à l'hôpital et présente donc un biais statistique par rapport à l'Italie qui pratique plus largement le dépistage), l'augmentation du nombre de décès en valeurs absolues (+ 499 le 31 mars au cours des dernières 24 heures) ne doit pas masquer que les hausses quotidiennes en % continuent de baisser : comprises entre 20% et 28 % du 20 au 26 mars, elles sont systématiquement inférieures à 20% depuis le 27 mars, mais après une baisse continue à compter du 27 mars (+ 18% le 27 mars, + 16% le 28 mars et + 13% le 29 mars), augmentation les 30 mars (+ 16%) et 31 mars (+ 17%) ; au regard du précédent italien, on peut espérer qu'un nouveau palier soit atteint d'ici quelques jours (autour de 12 % ? par jour)

Point du 2 avril : 471 décès en milieu hospitalier et + 11,7% sur 24 heures : l'inflexion à la baisse (en %, du moins) se confirme.

[Alambic]

en France (3 523 décès, ce qui ne comptabilise que les décès à l'hôpital et présente donc un biais statistique par rapport à l'Italie qui pratique plus largement le dépistage), l'augmentation du nombre de décès en valeurs absolues (+ 499 le 31 mars au cours des dernières 24 heures) ne doit pas masquer que les hausses quotidiennes en % continuent de baisser : comprises entre 20% et 28 % du 20 au 26 mars, elles sont systématiquement inférieures à 20% depuis le 27 mars, mais après une baisse continue à compter du 27 mars (+ 18% le 27 mars, + 16% le 28 mars et + 13% le 29 mars), augmentation les 30 mars (+ 16%) et 31 mars (+ 17%) ; au regard du précédent italien, on peut espérer qu'un nouveau palier soit atteint d'ici quelques jours (autour de 12 % ? par jour)

Point du 2 avril : 471 décès en milieu hospitalier et + 11,7% sur 24 heures : l'inflexion à la baisse (en %, du moins) se confirme.

Si je puis me permettre, je pense qu'il ne faut plus regarder la variation des pourcentages dans le temps : ça avait un sens quand on était dans la phase exponentielle de l'épidémie où les métriques (nombre de cas, d'admission en réanimation, de décès) étaient convexes. Ces pourcentages vont structurellement décroître mais vont se stabiliser pendant assez longtemps sans que ce soit informatif.

Maintenant, qu'on se rapproche du plateau, il vaut mieux regarder l'évolution du nombre de nouveaux cas/admission en réanimation/décès en valeur absolue et regarder comme ça évolue dans le temps. En particulier, à un moment (probablement proche), le nombre de nouveaux cas va cesser d'augmenter, va se stabiliser et commencer à lentement baisser : c'est le moment où les courbes des cas vont devenir concaves et ça sera le prochain stade. Si on se contente de regarder les pourcentages d'augmentation comme avant, on va juste voir qu'ils sont stables et on va penser qu'il ne se passe rien alors que si.

[Marcy]

en France (3 523 décès, ce qui ne comptabilise que les décès à l'hôpital et présente donc un biais statistique par rapport à l'Italie qui pratique plus largement le dépistage), l'augmentation du nombre de décès en valeurs absolues (+ 499 le 31 mars au cours des dernières 24 heures) ne doit pas masquer que les hausses quotidiennes en % continuent de baisser : comprises entre 20% et 28 % du 20 au 26 mars, elles sont systématiquement inférieures à 20% depuis le 27 mars, mais après une baisse continue à compter du 27 mars (+ 18% le 27 mars, + 16% le 28 mars et + 13% le 29 mars), augmentation les 30 mars (+ 16%) et 31 mars (+ 17%) ; au regard du précédent italien, on peut espérer qu'un nouveau palier soit atteint d'ici quelques jours (autour de 12 % ? par jour)

Point du 2 avril : 471 décès en milieu hospitalier et + 11,7% sur 24 heures : l'inflexion à la baisse (en %, du moins) se confirme.

Si je puis me permettre, je pense qu'il ne faut plus regarder la variation des pourcentages dans le temps : ça avait un sens quand on était dans la phase exponentielle de l'épidémie où les métriques (nombre de cas, d'admission en réanimation, de décès) étaient convexes. Ces pourcentages vont structurellement décroître mais vont se stabiliser pendant assez longtemps sans que ce soit informatif.

Maintenant, qu'on se rapproche du plateau, il vaut mieux regarder l'évolution du nombre de nouveaux cas/admission en réanimation/décès en valeur absolue et regarder comme ça évolue dans le temps. En particulier, à un moment (probablement proche), le nombre de nouveaux cas va cesser d'augmenter, va se stabiliser et commencer à lentement baisser : c'est le moment où les courbes des cas vont devenir concaves et ça sera le prochain stade. Si on se contente de regarder les pourcentages d'augmentation comme avant, on va juste voir qu'ils sont stables et on va penser qu'il ne se passe rien alors que si.

Cela se discute : les hausses en % expriment aussi un tendanciel en phase de stabilisation/décrue - je ne sais pas quel mot est correct (même si le tendanciel me semble en effet plus important en phase exponentielle, pour faire apparaître la diffusion de la pandémie ou encore inciter à décider de mesures prophylactiques) - et les deux chiffres (% et valeurs absolues) offrent des regards complémentaires. Les hausses en % neutralisent notamment l'effet taille (pas seulement du nombre de personnes décédées, mais aussi de la population du pays considéré : les médias se focalisent sur le nombre de décès par pays, mais les taux de mortalité ramenés à la population globale sont peu brillants dans un pays comme la Belgique, par exemple).
Par contre, si l'on prend en compte la capacité des hôpitaux à faire face, les nombres d'admissions à l'hôpital, de placements en service de réanimation et de décès sont des critères primordiaux.

Ceci dit, le nombre absolu de décès en France était aussi en légère décrue hier, ce qui était un signe relativement encourageant.