Ramdams a écrit:Il est inique par son seuil de qualification élevé (10 %) et sa prime indécente de 50 % des sièges à la liste qui arriverait en tête à une majorité très relative. L'exemple de Montpellier montre que la moitié des électeurs pourrait ne pas être représentée au conseil municipal, indépendamment des tractations et des fusions avec les listes qui feront plus de 5 %. C'est un cas théorique qui n'est pas impossible et un système électoral doit pouvoir prévoir ces configurations, aussi rares soient-elles.
pmf a écrit:Je rejoins volontiers Fabien dans son appréciation sur le mode de scrutin des élections municipales.
stephed a écrit:Sur le mode de scrutin municipal, il faut effectivement rappeler quelle était la situation avant 1983? La liste arrivée en tête d'une seule voix avait 100% des sièges .
alamo a écrit:Ramdams a écrit:Il est inique par son seuil de qualification élevé (10 %) et sa prime indécente de 50 % des sièges à la liste qui arriverait en tête à une majorité très relative. L'exemple de Montpellier montre que la moitié des électeurs pourrait ne pas être représentée au conseil municipal, indépendamment des tractations et des fusions avec les listes qui feront plus de 5 %. C'est un cas théorique qui n'est pas impossible et un système électoral doit pouvoir prévoir ces configurations, aussi rares soient-elles.
Que dire alors des élections législatives ? On voit le désastre aujourd'hui...
Et comme le rappelle Stephed, avant l'instauration du système actuel les conseils municipaux étaient monocolores, 100% des sièges même élus avec 26% des voix en quadrangulaire.
C'est tout de même mieux actuellement...
Ramdams a écrit:
Vous vous contentez tous de bien peu. Comparaison n'est pas raison et ce n'est pas parce que le système d'avant 1983 ou celui actuellement en vigueur pour les législatives sont pires qu'ils justifient le mode de scrutin municipal actuel, qui est une aberration par rapport à ce qui se pratique dans les démocraties européennes. La défiance actuelle à l'égard de la politique est entre autres une crise de la représentativité et on y répondra entre autres par une réforme électorale. Il n'y a aucun contre-pouvoir dans les conseils municipaux, qui sont de simples chambres d'enregistrement. Je ne vois pas où est l'intelligence là -dedans : la stabilité politique n'est pas une fin en soi, surtout si l'organe décisionnaire est mal élu. Il me paraît essentiel qu'il y ait des contre-pouvoirs au Parlement comme au niveau local et le fait de devoir passer par des coalitions et des majorités plus étriquées évitent les abus.
Maintenant, vous avez raison de dire, à l'aune des messages que je peux lire ici sur ce forum, que les Français ne sont pas politiquement matures pour un système de coalitions et qu'ils lui préfèrent l'autoritarisme d'une minorité pour laquelle ils signent un chèque en blanc.
En l'occurrence, pour revenir à Montpellier, il me paraît aberrant que Saurel puisse être théoriquement reconduit dans sa fonction de maire alors que sa liste n'a rassemblé que 19 % des voix exprimés au premier tour, le seul qui détermine les légitimités démocratiques (le second tour ne servant bien généralement qu'à éliminer). Il s'arrogerait de la sorte au moins trois quarts des sièges.
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