stephed a écrit:Ce ne sont pas tes propos que je visais, plus ceux de Phb. c'est plus le fait que pour parler de cet acte, on mette un soin particulier a ne parler ni d'agression ni de violence physique qui me dérangeait.
Après le profil du candidat clive c'est certain et il doit sans doute sa présence sur une liste a ce clivage. Comme dit par Phb, pour les uns c'est a cause de ses combats locaux pour les autres c'est a cause de son acte.
pierrep a écrit:Je suis étonné que l’on puisse en quelques sortes (sic) justifier et défendre une agression qui n’est pas anodine.
PhB a écrit:stephed a écrit:Ce ne sont pas tes propos que je visais, plus ceux de Phb. c'est plus le fait que pour parler de cet acte, on mette un soin particulier a ne parler ni d'agression ni de violence physique qui me dérangeait.
Après le profil du candidat clive c'est certain et il doit sans doute sa présence sur une liste a ce clivage. Comme dit par Phb, pour les uns c'est a cause de ses combats locaux pour les autres c'est a cause de son acte.
Puisque je suis nommément mis en cause, je me dois d'intervenir dans ce débat dont la vigueur me surprend.
Moi le premier j'ai été étonné et dérangé : par le soin que vous avez pris, Stephed, à limiter votre analyse de la liste EÉLV "Ensemble pour Nantes" à une unique information, qui se trouve être la condamnation à un mois de prison avec sursis du douzième de liste pour jet de farine - même si vous avez pris la peine, préalablement, de copier la liste des candidats.
Il y avait une foultitude d'informations à donner sur le programme présenté et les parcours de vie des candidats. Restreindre votre avis à cet unique événement est un parti-pris médisant qui m'a dérangé, même si j'aurais pu m'y attendre de la part d'un militant politique qui ne partage pas les idées d'EÉLV. À votre décharge, Ouest France à commis le même raccourci cancanier (ce qui est plus problématique, s'agissant d'un média censé informer ses lecteurs). C'est pour cela que j'ai pris la peine de répondre en mentionnant quels acteurs nantais avaient ce point de vue étriqué et pourquoi leur analyse centrée sur une supposée volonté des responsables EÉLV nantais de miner leurs relations avec Johanna Rolland était farfelue.pierrep a écrit:Je suis étonné que l’on puisse en quelques sortes (sic) justifier et défendre une agression qui n’est pas anodine.
Concernant les faits. En voici le compte-rendu dans le journal Ouest France suivi d'une enquête du même journal, reportage réalisé peu après l'enfarinage, qui montre la divergence entre les avocats, qui expliquent qu'un enfarinage est passible tout au plus d'une contravention de 750 €, et le ministère public qui cherche (déjà à l'époque) à le requalifier en délit.
Concernant le jugement : en complément des articles d'OF ci-dessus, voici le compte-rendu du jugement par actu.fr et par TéléNantes, où l'on peut lire que Christophe Jouin a expliqué à la barre qu'il regrettait son geste. Ceux qui souhaitent plus de précisions juridiques pourront également regarder la vidéo de la réaction de l'avocat de Christophe Jouin sur le lien TéléNantes.
Ces éléments rendent assez incompréhensible la décision de qualifier de délit ce lancer d'une poignée de farine bio et la sévérité de la peine prononcée. J'ai l'impression qu'au-delà d'un jugement basé sur des faits, le tribunal a voulu adresser un message d'avertissement aux soutiens associatifs des migrants ou aux enfarineurs - ou aux deux.
Pour ce qui est du contexte et des raisons de la colère de Christophe Jouin et de ses amis, voici un article OF de juin 2019 montrant déjà l'impéritie des autorités et l'engagement de Christophe Jouin ainsi qu'un compte-rendu sur France 3 de la situation au 1er janvier 2020, toujours indigne.
Alors vous avez raison : la maire de Nantes n'aurait jamais dû être enfarinée pour sa gestion de la situation des réfugiés dans l'agglomération nantaise, ni en tant que femme, ni en tant que symbole des collectivités territoriales dont elle est maire et présidente. Car l'accueil des migrants est du ressort de l'État. Ce sont donc le préfet, le Premier Ministre et le Président de la République qui portent la lourde responsabilité des conditions de vie indignes dont souffrent ces personnes, sans logement décent, sans possibilité de travailler, souvent sans autre repas que celui que leur donne l'Autre Cantine, l'association fondée et animée par Christophe Jouin.
Pour conclure sur cette affaire, voici la jurisprudence qui aurait dû être appliquée.
pierrep a écrit:PhB a écrit: (...)pierrep a écrit:Je suis étonné que l’on puisse en quelques sortes (sic) justifier et défendre une agression qui n’est pas anodine.
Concernant les faits. En voici le compte-rendu dans le journal Ouest France suivi d'une enquête du même journal, reportage réalisé peu après l'enfarinage, qui montre la divergence entre les avocats, qui expliquent qu'un enfarinage est passible tout au plus d'une contravention de 750 €, et le ministère public qui cherche (déjà à l'époque) à le requalifier en délit.
Concernant le jugement : en complément des articles d'OF ci-dessus, voici le compte-rendu du jugement par actu.fr et par TéléNantes, où l'on peut lire que Christophe Jouin a expliqué à la barre qu'il regrettait son geste. Ceux qui souhaitent plus de précisions juridiques pourront également regarder la vidéo de la réaction de l'avocat de Christophe Jouin sur le lien TéléNantes.
Ces éléments rendent assez incompréhensible la décision de qualifier de délit ce lancer d'une poignée de farine bio et la sévérité de la peine prononcée. J'ai l'impression qu'au-delà d'un jugement basé sur des faits, le tribunal a voulu adresser un message d'avertissement aux soutiens associatifs des migrants ou aux enfarineurs - ou aux deux.
Pour ce qui est du contexte et des raisons de la colère de Christophe Jouin et de ses amis, voici un article OF de juin 2019 montrant déjà l'impéritie des autorités et l'engagement de Christophe Jouin ainsi qu'un compte-rendu sur France 3 de la situation au 1er janvier 2020, toujours indigne.
Alors vous avez raison : la maire de Nantes n'aurait jamais dû être enfarinée pour sa gestion de la situation des réfugiés dans l'agglomération nantaise, ni en tant que femme, ni en tant que symbole des collectivités territoriales dont elle est maire et présidente. Car l'accueil des migrants est du ressort de l'État. Ce sont donc le préfet, le Premier Ministre et le Président de la République qui portent la lourde responsabilité des conditions de vie indignes dont souffrent ces personnes, sans logement décent, sans possibilité de travailler, souvent sans autre repas que celui que leur donne l'Autre Cantine, l'association fondée et animée par Christophe Jouin.
Pour conclure sur cette affaire, voici la jurisprudence qui aurait dû être appliquée.
En quelque sorte (sic) l'avocat de cet enfarineur est un des contributeurs de ce forum si je comprends bien ? Eh bien Maître votre plaidoirie est à revoir ! En effet vous reconnaissez vous même que ce Mr Jouin s'est trompé de cible en fait , mais que (ce qui est à comprendre dans votre argumentaire) il aurait bien du enfarirner ( à la farine bio s'il vous plait ) un représentant de l'Etat ( PM, Ministre , Prefet etc ..). Ce type de " cheminement intellectuel" n'est rien d'autre qu’un appel à la violence politique....
manudu83 a écrit:PhB a écrit:Je suis surpris de ne voir aucun sondage sur Nantes, depuis celui réalisé en juin 2019, autant dire la préhistoire, avec un choix de listes très différent de la configuration actuelle - y compris pour les têtes de listes testées.
Est-ce que tout le monde considère que les jeux sont faits d'avance, ou est-ce qu'au contraire on peut s'attendre à de telles surprises que personne n'ose les annoncer ?
Vu de loin, Nantes n'est pas particulièrement une ville à suspens, donc pas trop besoin de sondage.
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