de vudeloin » Mar 19 Avr 2011 16:38
Le Parti socialiste peut difficilement se passer d'une sorte de nettoyage de la situation bucco rhodanienne ( pardon si cela est un néologisme mais bon, ma fréquentation limitée du latin m'amène là ! )..
On aurait même tendance à penser qu'il est temps que les " bouches s'ouvrent " et que la lumière soit faite sur les principes assez étranges qui ont, de longue date, présidé au fonctionnement du Parti socialiste dans cette région.
Parce que les cantonales ont montré plusieurs choses : la droite classique est mal en point et ne tient plus, dans Marseille, que ses fiefs quasi naturels ( comme les 8e et 9e arrondissements ) et le FN l'a clairement supplanté là où la gauche est encore en tête.
A gauche, si le PS est discrédité du fait des affaires en cours, le Front de Gauche n'a pas encore surmonté une situation qui continue de priver Marseille d'un député communiste ( qu'il est loin le temps de 1978 ! ) et même d'un conseiller général communiste.
Il ne reste pour l'heure au PCF que la sympathique sénatrice Isabelle Pasquet, alors que la plupart des parlementaires socialistes de la ville sont, de près ou de loin, embringués dans le déballage des affaires ( Guérini bien entendu, mais encore Henri Jibrayel, député des quartiers Nord par la grâce de Malik Zébiri, entre autres ou Sylvie Andrieux, concernée jusqu'au dernier degré par l'affaire des subventions aux associations du Conseil régional ).
Du pain béni pour ceux qui dénoncent à longueur d'année le " Tous pourris "...
en clair, si la nature a horreur du vide autant que l'électorat, le risque existe, de par la porosité croissante entre l'électorat FN et l'électorat de droite UMP, de voir le parti lepéniste primer à droite et revendiquer peut être un jour la mairie centrale.
Les changements de pratiques du PS sont donc essentiels, dans ce schéma...