Durant l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle, l’intéressé aurait été informé d’une possible nomination au poste de ministre de l’intérieur en cas de victoire d’Emmanuel Macron face à Marine Le Pen. « Ravi, flatté, mais inquiet, le député des Hauts-de-Seine aimerait savoir où en sont ses déboires. Il s’en ouvre à Jean-Jacques Urvoas, sur le départ », rapporte ainsi Le Canard enchaîné, dont les informations ont été confirmées par le parquet.
La transmission s’est effectuée en deux temps. Une première fiche d’action pénale a été envoyée le 4 mai 2017 par M. Urvoas. Mais M. Solère, s’inquiétant auprès du ministre de la justice de la relative ancienneté des éléments de cette synthèse, une mise à jour est demandée en urgence par le garde des sceaux à la DACG. Le lendemain, le ministre a fait parvenir une actualisation de cette fiche avec de nouvelles précisions sur l’affaire visant le député. Des faits que l’ancien ministre ne conteste pas.
par les trois magistrats instructeurs du pôle économique et financier du tribunal de grande instance de Nanterre» pour «fraude fiscale», «détournement de fonds publics par dépositaire de l'autorité publique», «recel de violation du secret professionnel», «trafic d'influence passif» concernant quatre sociétés, «recel d'abus de bien sociaux», «recel d'abus de confiance», «financement illicite de campagnes électorales». Le tout «portant sur une période comprise entre 2003 et 2017».
Le quadragénaire a par ailleurs été placé sous le statut de témoin assisté pour «manquements aux obligations déclaratives à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique» et «trafic d'influence passif» concernant une cinquième société.
ploumploum a écrit:Après un interrogatoire étalé sur 5 jours, le député Thierry Solère (LREM) a été mis en examen aujourd'hui :par les trois magistrats instructeurs du pôle économique et financier du tribunal de grande instance de Nanterre» pour «fraude fiscale», «détournement de fonds publics par dépositaire de l'autorité publique», «recel de violation du secret professionnel», «trafic d'influence passif» concernant quatre sociétés, «recel d'abus de bien sociaux», «recel d'abus de confiance», «financement illicite de campagnes électorales». Le tout «portant sur une période comprise entre 2003 et 2017».
Le quadragénaire a par ailleurs été placé sous le statut de témoin assisté pour «manquements aux obligations déclaratives à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique» et «trafic d'influence passif» concernant une cinquième société.
https://www.lefigaro.fr/flash-actu/le-d ... e-20191011
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