"On en a identifié 40 à 60 qui sont… perdus, pas bons, se désole un fin connaisseur du groupe. Ils font des trucs mais ils brassent de l'air." D'autres aimeraient faire, mais n'ont pas trouvé l'occasion : sans responsabilités parlementaires, ils se recroquevillent sur leur circonscription. Quand ils sont à Paris, ils "subissent les textes", estime un député, se contentent d'appliquer les consignes de vote, de "faire acte de présence" dans l'hémicycle.
Un parlementaire s'attarde sur un cas : "Elle pointe le mardi, mais le reste du temps on ne sait pas ce qu'elle fait. Je pense qu'elle est assez malheureuse de faire de la politique." Ces désertions du Palais-Bourbon ont déjà mis en danger l'adoption de certaines mesures, faute de majorité. "C'est un vrai sujet, témoigne un élu. Dans ma commission, on s'estime nombreux quand la moitié des effectifs est là ." Du coup, un système d'inscription aux séances, consultable par tous les députés LREM, a été mis en place mi-février.
Le Gendre tente d'inverser la tendance en promouvant des élus méconnus, en multipliant les lieux d'échanges en petit comité. Il reconnaît des "vagues" de découragement "
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