Eco92 a écrit:Conséquence sémantique et amusante des élections de dimanche, le PP, qui s'est pris une vraie déculotté même s'il reste (de peu) le premier parti à droite vient de qualifier pour la première fois Vox de parti "d'extrême droite" quand il ne parlait jusqu'ici que de "parti de la droite populiste" avec lequel il pouvait gouverner. De même Ciudadanos est désormais désigné comme un "parti social-démocrate déguisé en libéral", le PP étant "le seul parti de centre droit".
J'avoue sourire.
https://www.lemonde.fr/international/article/2019/05/03/le-parti-populaire-espagnol-deboussole-par-sa-defaite-aux-legislatives_5457757_3210.html
ploumploum a écrit:Je laisse à chacun le soin de prendre connaissance des articles ci-dessous concernant la crise catalane. Je serais intéressé par connaître l'opinion des hispanophones, des pro ou anti-catalans :
https://elpais.com/politica/2019/05/05/ ... 15113.html
cet article porte sur un incident lors d'une cérémonie d'hommage à Mauthausen
https://www.elperiodico.com/es/politica ... si-7450857
ici, on rapporte l'opinion de l'ex-président Puigdemont sur ce que devra être le dialogue entre Catalogne et Madrid
PhB a écrit:ploumploum a écrit:Je laisse à chacun le soin de prendre connaissance des articles ci-dessous concernant la crise catalane. Je serais intéressé par connaître l'opinion des hispanophones, des pro ou anti-catalans :
https://elpais.com/politica/2019/05/05/ ... 15113.html
cet article porte sur un incident lors d'une cérémonie d'hommage à Mauthausen
https://www.elperiodico.com/es/politica ... si-7450857
ici, on rapporte l'opinion de l'ex-président Puigdemont sur ce que devra être le dialogue entre Catalogne et Madrid
Désolé, je ne maîtrise pas suffisamment le castillan pour comprendre le message de ces articles.
Nico a écrit:Élus députés européens, Carles Puigdemont et Antoni ComÃn, se sont vus refuser l'entrée au Parlement européen en vue de la délivrance notamment d'un badge temporaire.
https://www.lesoir.be/227798/article/20 ... gdemont-et
b) But légitime
32. La Cour observe qu’il n’y a pas de raisons valables de s’écarter de celles avancées par le Tribunal constitutionnel dans sa décision du 5 octobre 2017 quant au but poursuivi avec la mesure litigieuse, à savoir celle de veiller à la protection des droits et libertés des parlementaires se trouvant en minorité au Parlement catalan, vis-à -vis des éventuels abus de la majorité parlementaire. En effet, la demande de convocation de la plénière fut effectuée par les groupes parlementaires rassemblant 76 des 135 parlementaires autonomiques. La mesure du Tribunal constitutionnel avait pour but de permettre aux demandeurs d’amparo d’exercer légitimement les fonctions qui leur étaient propres (ius in officium) conformément à l’article 23 de la Constitution espagnole.
33. Compte tenu des circonstances de l’espèce, la Cour estime que la suspension poursuivait plusieurs des buts légitimes énumérés à l’article 11, notamment le maintien de la sûreté publique, la défense de l’ordre et la protection des droits et libertés d’autrui
c) Nécessité dans une société démocratique
[...]
36. En l’espèce, la Cour observe que la décision du bureau du Parlement autonomique d’autoriser la tenue de la séance plénière supposa un non-respect manifeste des décisions du Tribunal constitutionnel des 7 et 12 septembre 2017, lesquelles avaient accordé la suspension des Lois nos 19/2017 et 20/2017 respectivement. Ainsi, en adoptant la mesure de suspension provisoire, le Tribunal constitutionnel prétendait s’assurer du respect de ses propres décisions, afin de préserver ainsi l’ordre constitutionnel. À l’appui de cette approche, la Cour relève le fait qu’il ressort de l’avis produit par la Commission de Venise (voir supra) qu’il est obligatoire de se conformer aux arrêts rendus par les tribunaux constitutionnels, ces derniers étant compétents pour pouvoir adopter les mesures qu’ils estiment pertinents pour y parvenir.
37. La Cour se réfère en outre à la motivation contenue dans l’arrêt du Tribunal constitutionnel du 17 octobre 2017 concernant les irrégularités dans la procédure d’approbation de la Loi no 19/2017, à l’origine de la convocation de la séance plénière du 9 octobre. Elle rappelle à cet égard qu’un parti politique peut mener campagne en faveur d’un changement de la législation ou des structures légales ou constitutionnelles de l’État à deux conditions :
1) les moyens utilisés à cet effet doivent être en tous points légaux et démocratiques
2) le changement proposé doit lui-même être compatible avec les principes démocratiques fondamentaux . Enfin, tel que relevé dans l’arrêt rendu le 26 avril 2018 par le Tribunal constitutionnel, la Cour considère qu’il était essentiel, dans les circonstances particulières de l’affaire, d’éviter, d’une part, que les parlementaires représentant une minorité du Parlement se voient empêchés, par le biais d’une procédure irrégulière mise en place par la majorité, d’exercer légitimement les fonctions qui leur étaient propres conformément à l’article 23 de la Constitution espagnole et, d’autre part, qu’il y ait une atteinte indirecte au droit constitutionnel des citoyens à participer dans les affaires publiques à travers leurs représentants.
38. Partant, l’ingérence dans le droit des requérants à la liberté de réunion peut raisonnablement être considérée, même dans le cadre de la marge d’appréciation réduite dont disposent les États, comme répondant à un « besoin social impérieux ». Il en résulte que la suspension de la séance plénière était « nécessaire dans une société démocratique », notamment pour le maintien de la sûreté publique, la défense de l’ordre et la protection des droits et libertés d’autrui
[...]
Par ces motifs, la Cour, à l’unanimité,
Déclare la requête irrecevable.
ploumploum a écrit:une sentence pourtant très voire trop clémente du Tribunal Suprême*...
Entre autres : O.Junqueras écope de 13 ans de prison, Romeva 12 ans, Forcadell 11 ans et demi et les deux Jordi : 9 ans chacun.
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