spinto a écrit:Eco92 a écrit:Cependant, pour être franc, il me semble totalement improbable que des élections régionales se tiennent en décembre 2021, à 5 mois de la présidentielle. Elles peuvent être reportée d'un an mais ça restera compliqué.
Les élections régionales de 2021 auront lieu en mars, simultanément aux départementales. C'est en réalité prévu ainsi depuis la loi n°2013-403, qui (entre autres) supprimait nos fameux conseillers territoriaux. Celle-ci modifiait en effet l'article L.336 du code électoral qui prévoit la simultanéité des deux élections.
La loi n°2015-29 portant réforme de la carte régionale avait ensuite prévu un décalage au mois de décembre, pour les seules élections régionales de 2015.
En effet, le fait que les élections régionales doivent se tenir en mars 2021 est connu de longue date donc je comprends mal où est le débat. D'ailleurs, cela avait été la raison même du report des départementales et des régionales en de 2014 à 2015, que les deux scrutins puissent se tenir en même temps mais une fois la fusion des régions effectuées. Sauf que bien sûr, le processus de fusion a pris du retard, obligeant un report des régionales de mars à décembre tandis qu'il avait été jugé que le report des départementales pouvait être rejeté par le Conseil constitutionnel car pas assez justifié pour un report aussi important.
Mais même sans la volonté de coupler les deux élections, je ne comprends pas l'argument du "difficile car cela nécessiterait de réduire le mandat des conseillers régionaux". En quoi raccourcir un mandat serait plus légitime que de le prolonger ?
Sinon, je suis d'accord pour dire que la suppression des conseils départementaux serait une folie et cela valait à mon sens même sous l'ancien découpage régional (et même si ce serait en effet encore pire avec le nouveau). Et je comprends mal cette obsession dogmatique de vouloir les supprimer. Ils forment un échelon de proximité indispensable entre communes et régions. Les chantres du modernisme diront sans doute que ce rôle revient aux intercommunalités, ces ensembles aussi artificiels qu'illisibles et dont on comprend assez mal en quoi ils permettent de s'affranchir des tares que l'on reproches aux départements.