Corondar a écrit: et il s'avère que les Anglais ont avancé comme argument de campagne aux Ecossais que si ils quittaient le Royaume Uni ils quittaient aussi l'Europe. Résultat ils quittent l'Europe mais gardent le Royaume Uni (de mon point de vue les Écossais peuvent aussi légitimement se sentir cocufiés dans leur vote contre l'indépendance que les Français avec leur vote non de 2005).
Mouais, difficile de pleurer pour les écossais et leur référendum pipé puisque pour dans les deux cas, ils étaient gagnants (pour faire gagner le "Non",
Cameron leur avait promis plus de dévolutions...)Sans oublier que leur plan de sortie du Royaume était aussi développé que ceux des Brexiters à savoir que c'était du vent : rien sur la monnaie, rien sur les relations extérieures, etc.
Donc les "indépendantistes" écossais n'ont aucune raison de se plaindre et de donner des leçons. Le mieux qu'ils ont à faire, c'est de se taire.
gerard24 a écrit:Puis-je vous rappeler que la sortie n'a toujours pas eu lieu ?
Allez, on va mettre ça sur le compte de la méconnaissance...parce que ça ressemble aussi à du déni de réalité voire à une tentative grossière de désinformation :
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politique-europe-f25/referendum-sur-brexit-consequences-t4618-150.html#p101010-
Sept mois après le vote en faveur d'une sortie de l'Union européenne, la catastrophe économique annoncée n'a pas eu lieu. Au contraire, les indicateurs de conjoncture sont au beau fixe et plusieurs grands groupes étrangers vont renforcer leur présence en Grande-Bretagne.
Rarement les économistes se sont autant trompés. Pendant la campagne en vue du référendum britannique sur l'Union européenne, pas une journée ne passait sans une prévision catastrophique des conséquences d'un vote en faveur du Brexit. La Grande-Bretagne plongerait dans la récession peu après le scrutin, soutenait la Banque d'Angleterre. Il faudrait faire voter un budget d'urgence pour stabiliser les finances publiques, assurait le ministre des Finances. Le chômage remonterait, de même que l'inflation, tandis que les consommateurs se serreraient la ceinture et que les entreprises restreindraient leurs investissements. Les organismes gouvernementaux, les think tanks, les économistes... Tous ou presque allaient dans le même sens : une victoire du Brexit au référendum aurait des conséquences immédiates sur la confiance des acteurs économiques
Extrait d'un article de janvier 2017 des
Echos, journal de référence et pas un vulgaire torchon :
https://www.lesechos.fr/19/01/2017/LesE ... nnique.htm