Conséquences crise Gilets Jaunes

[Alainmadelinos]

Hypothèse >

Le Grand débat ne donne rien de concret et la crise continue et s'amplifie même pendant le joli moi de Mai.
Macron perd les Européennes et lâche l'affaire.
Président détesté, il fini par dissoudre l'AN en espérant des lendemains meilleurs.
Il ne lui reste alors plus qu'à prendre le pari (risqué ?) de devenir le Président sympa qui doit composer avec une AN et un Gouvernement probablement RN.
La guerre civile couve et Macron devient le seul rempart...

(Fiction ?...)

[Etienne92]

J'ai l'impression que les lycéens (et dans une moindre mesure les étudiants) tiennent l'issue entre leur main. Depuis janvier ils restent calmes, ce qui permet au gouvernement de garder plus ou moins le contrôle.
En décembre, c'est leur entrée en jeux qui avait sérieusement dégradé la situation.
Le fond du problème est que les forces de l'ordre auront du mal à être sur-mobilisées à la fois la semaine et le week-end.

[WitherBoss]

D'accord pour l'influence que les lycéens peuvent avoir, en revanche je vois très mal Macron dissoudre l'Assemblée car je pense que même en cohabitation, il aurait du mal à être réelu, et car il est dans une logique de justification de tous ses actes par le fait qu'il ait été élu, et à ce titre il ne se privera sans doute pas de terminer son mandat avec la majorité. Ensuite, si l'Assemblée était dissoute, certes le RN gagnerait des sièges mais en toute logique il ferait toujours face à un plafond de verre au second tour (du moins face à des candidats non-LREM) qui ralentirait sa progression, et je le verrais mal avoir la majorité. Je pense même que si dissolution il y a, l'Assemblée nouvellement élue n'aura tout simplement pas de majorité.

[Estagel66]

La question qui tient en haleine toute la classe politique c'est la réponse apportée par Macron aux suggestions émises par le Grand Débat National. Si les réponses ne sont pas à la hauteur, alors il y aura 1 crise politique majeure qui devra se solder par une convocation des électeurs par voie référendaire (très risqué), soit par des élections législatives anticipées, (au résultat incertain).
Plus la participation au GDN est importante, plus sa liberté de décision sera restreinte. Il ne pourra pas dire " C'est un succès mais je décide de retenir telle ou telle chose".

[VIC57]

Macron n'a pas de raison de changer sa politique, il est profondément convaincu qu'il a été élu sur son programme et sa vision de la France (ce qui est déjà une erreur majeure d'appréciation). A moins qu'il ne soit plutôt convaincu par ceux qui l'ont promu et missionné.

Si, comme cela semble se profiler, son parti est en tête des européennes, même à 20%, il pourra dire que sa politique est validée tant les autres sont nuls. Ce qui annulera toute possibilité de dissolution, voire de référendum.

[Michel29]

Je suis d'accord.....

Pour le GD ,la schizophrénie française habituelle apparaît bien là... Peut-on aborder tous les sujets (dont le rétablissement de la peine de mort et le referendum révocatoire, le rétablissement de l'ISF -qui d'ailleurs n'est pas aboli, survivant dans l'IFI - et la remise en cause du droit à l'IVG....) ou faut-il se limiter à "la lettre" ?

Le grand débat permet d'allonger la mèche avant une éventuelle explosion... en attendant une possible "bonne idée" (en magie, on appelle ça du détournement d'attention ou un os à ronger pour les journalistes) pour arriver péniblement aux élections européennes, où, avec le saucissonnage de la gauche et la baisse de la droite parlementaire, concurrencée par NDA, la première ou la 2ème place de LREM (Brigitte tête de liste ???? ... JE PLAISANTE) peut remettre en selle un parti présenté alors comme le rempart contre le populisme....

Je constate aussi que le bain de maires convient mieux au président que le bain de foule (ce n'est pas de moi....)

PS : comme sujet de referendum, je m'inspirerais de la proposition "monnaie pleine" suisse....