Pas vraiment par idéologie (d'abord dans idéologie il y a idée), puisque c'était dicté par Bercy. Sauf à considérer que compenser les cadeaux faits à une poignée de privilégiés en rackettant la populace relève de l'idéologie.
Le cas des radars, devenus aujourd'hui pour une grande partie de la population synonyme de racket et pour les gilets jaunes symbole d'oppression (suivent les barrières de péages privatisés et les parcmètres) est significatif d'un élément fort du ras-le-bol général : les gens ne supportent plus qu'on les ponctionne en le justifiant par un discours culpabilisateur sur la sécurité routière ou la soi-disant écologie. D'entendre Philippe se vanter de "sauver des vies" grâce à l'abaissement de la vitesse sur les routes tout en inscrivant une forte hausse des recettes de radars au Budget (et effectivement sur certaines routes les amendes ont plus que doublé, la majorité d'entre elles frappant des conducteurs roulant à 83 ou 85 km/h sur des routes qui étaient à 90 quelques semaines avant), ou entendre Macron "sauver la planète" alors qu'il mène une politique ultra-libérale (celle de la Comission Européenne) incompatible avec toute défense de l'environnement, ou se préoccuper avec hauteur de la "fin du monde" alors qu'il est fauteur de guerre dans des pays étrangers et à plat ventre devant des régimes dictatoriaux qui financent et arment le terrorisme...
Et comme ils n'ont rien compris, nos dirigeants continuent dans le même registre, voir les deux interventions télévisées de Macron, modèles d'autisme et de mépris. Oui, les voeux aussi...
Actuellement la lettre/vidéo à Macron d'un Maire socialiste de Lorraine porte la voix de millions de Français :
https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 00395.htmlMacron essaie de reprendre la main à coups de matraques, au prix d'une dérive autoritaire et policière du régime, mais il aura du mal. Au passage, amusez-vous à reprendre un vieil article de la presse officielle parlant de l'arrestation en Russie de Navalny pour "organisation de manifestation interdite" en remplaçant Navalny par Drouet (ou Coupat) et Poutine par Macron, c'est assez rigolo...
Sauf que Navalny, lui, est un vrai facho qui en France aurait même été viré du FN époque Jean-Marie et aurait fini chez Ayoub, mais nos médias ne sont pas trop regardants sur leurs "héros" dans certains pays...
Maintenant je suis moins "optimiste" que Salvat Bertrand (correction bas de page):
- Macron ne démissionnera pas. D'abord parce qu'il n'a pas à le faire, il a été élu (même mal et par une minorité), ensuite parce qu'il n'a pas forcément intérêt à se priver d'une N. Belloubet bien utile pour classer sans suite les affaires judiciaires qui le menacent. L'immunité, ça a du bon, demandez à Sarkozy
- Il n'a pas de raison de changer de premier Ministre ou de gouvernement, ça ne réglerait rien pour lui, c'est sa personne qui est détestée par la population, pas ses subalternes. On n'a pas vu dans les manifs de slogans ou de pancartes appelant à la démission de Philippe, Le Maire ou Castaner. C'estr Macron, Macron et toujours Macron.
- Il ne dissoudra pas l'Assemblée parce qu'il n'est même pas certain que cinq députés LREM sauveraient leur tête avec le mode de scrutin actuel (c'est paradoxal, mais aujourd'hui c'est LREM qui aurait le plus intérêt à l'instauration de la proportionnelle)
- et il ne changera pas de politique parce que c'est celle pour laquelle il a été poussé au pouvoir par l'oligarchie financière des actionnaires et des banquiers (ce n'est pas son projeeeerk, c'est sa mission). Sauf s'il y est forcé justement par ses mentors préférant lâcher du lest pour sauver l'essentiel, ce qui a sans doute été le cas le 10 décembre (on a bien vu que Macron n'avait pas l'air très content d'être là ...)
Pour le moment la tendance c'est donc ça :
correction : il y a un prénom qui ne me concerne pas personnellement et que j'ai supprimé
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