de Estagel66 » Ven 28 Sep 2018 23:30
J'ai pris les indices de popularité des sondages des 4 instituts qui sont sortis dernièrement concernant Emmanuel Macron.
En Juin, 40,75 % de bonnes opinions
En Juillet, 38.75%
En septembre, 30.75%.
L'affaire Benalla, les mesures affectant les retraités, la baisse de pouvoir d'achat sont 3 sujets majeurs qui peuvent expliquer ce décrochage : -10 points de bonnes opinions en 3 mois.
Notre président du nouveau monde va se retrouver dans la même situation que son prédecesseur qui lui vivait dans l'ancien monde.
Les mesures visant à augmenter le pouvoir d'achat des actifs (baisse des charges sur le salaire et supression progressive de la taxe d'habitation) ne compensent pas les dépenses liées à l'augmentation des prix (inflation à 2.3%) et à la hausse du coût de l'essence liée à la conjoncture internationale et aux taxes supplémentaires prévues en 2020.
Quant aux retraités, la baisse de pouvoir d'achat aura un impact négatif sur l'économie car ils vont surveiller, en 2019, leurs dépenses pour mieux connaître leur perte et surtout ils vont baisser les aides financières à leur descendance ce qui, psychologiquement, sera mal vécu.
L'adhésion à la politique d'Emmanuel Macron va se déliter car personne, à part les catégories aisées (et encore), ne va voir sa situation financière s'améliorer dans les 3 ans qui viennent et la prochaine élection présidentielle c'est dans 3 ans et 8 mois.
Le décalage entre le président qui parle d' un futur meilleur grâce à ses réformes et une population qui a de plus en plus de mal à boucler ses fins de mois est une donnée importante qui nécessite des décisions concrètes à court terme pour mettre un terme à ce divorce. Malheureusement, notre président n'entend pas le désarroi des français des classes moyenne et populaire.
Certaines mesures prises par le gouvernement ne prennent pas en compte les conséquences psychologiques produites par celles-ci. Ne pas tenir compte des conséquences psychologiques ou de ne pas les anticiper, comme on l'a vu avec Sarkozy et Hollande, c'est l'échec politique assuré car l'électeur se souvient toujours du négatif et rarement du positif.