Le maire Jean Dumoulin (UDI) voit sa gestion contestée par la majorité de sa majorité.
Entre autres :
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Les pommes de discorde du skate park et du budget ont révélé une profonde fracture au sein du groupe majoritaire. C’est le conseiller Jean-Michel Lassalle qui a été le premier à ouvrir la boîte de Pandore, en évoquant un fonctionnement municipal à deux vitesses, avec un maire et sa « garde rapprochée » qui valident (et proposent) l’essentiel des décisions, et une masse d’élus du groupe majoritaire à qui on se contente de demander de faire le nombre.
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Joseph Rochelle, qui avait hérité de la charge du budget et des finances après l’installation de la nouvelle équipe, a été érigé représentant des frondeurs par les récents événements et par la défiance du maire à son endroit. « On a vu assez vite que le fonctionnement de Monsieur Dumoulin ne laissait pas beaucoup de place à la discussion. Il n’écoute guère les gens, en dehors de quelques adjoints proches de lui », dévoilait-il au sortir du dernier conseil, après s’être tu pendant des années, comme l’ensemble de la majorité. « Par fidélité au projet que nous souhaitions porter pour les Alréens et pour lequel nous avions été élus ».
Bien que privé de délégations par le maire, cet adjoint a été maintenu au poste après vote du conseil.
- le dernier épisode, c'est un courrier adressé au maire et signé par 13 des 25 élus du groupe majoritaire. Les frondeurs demandent l'inscription à l'ordre du jour du prochain conseil d'un vote portant sur le retrait des délégations du maire
Deux hypothèses sont évoquées pour la suite : une démission du maire pour éviter l'humiliation d'une défaite lors du vote ou une démission massive pour provoquer une partielle.
https://www.ouest-france.fr/bretagne/au ... ns-5840439
https://www.letelegramme.fr/morbihan/au ... 003785.php
* de 1995 à 2012, la commune a été dirigée par le communiste Michel Le Scouarnec. Il avait démissionné quelques mois après son entrée au Sénat