SALVAT a écrit:« Ça n’est pas la République des fusibles, la République de la haine », a déclaré le chef de l’État, invité surprise devant des élus et plusieurs membres du gouvernement réunis à la maison de l’Amérique latine pour un pot de fin de session parlementaire des députés de la majorité LREM-MoDem.
« On ne peut pas être chef par beau temps. S’ils veulent un responsable, il est devant vous. Qu’ils viennent le chercher. Je réponds au peuple français », a ajouté le président, alors que son silence depuis l’éclatement de l’affaire Benalla lui a été reproché par les oppositions.
« La République exemplaire n’empêche pas les erreurs. S’ils cherchent un responsable, le seul responsable, c’est moi et moi seul. C’est moi qui ai fait confiance à Alexandre Benalla. C’est moi qui ai confirmé la sanction », a poursuivi le président, toujours selon des propos rapportés, alors qu’à l’Assemblée comme au Sénat, des commissions d’enquête sont en cours.
« Personne dans mon cabinet n’a jamais été soustrait aux lois de la République. Jamais », a aussi assuré M. Macron, qui s’est exprimé pendant « une bonne demi-heure » devant « beaucoup » de monde, selon un élu.
Au sujet de M. Benalla, le président a aussi affirmé ne pas oublier « qu’il a été un militant très engagé pendant la campagne », mais a dit avoir « ressenti les actes du 1er Mai comme une déception et une trahison ».
Voici la suite...
Le gamin penaud qui cherche à atténuer les effets de sa passivité....un mensonge par omission en quelque sorte
Bertrand SALVAT
La déclaration du Président est à déplorer tant sur le fond que sur la forme :
- facile de reconnaitre la faute quand on se sait immunisé judiciairement. Ce ne sont pas ses braves petits soldats qui vont le faire chuter.
- Quand on veut "répondre aux français" comme il le déclare, on le fait directement (allocution) et non pas à un pot de fin de session parlementaire où il se comporte plus comme un chef de clan que comme un chef d’État.