Reste à voir s'il aura plus de succès que les radicaux.
Extraits :
Avec d’autres élus, qui se feront connaître quand ils le souhaiteront, nous réfléchissons plus que sérieusement à la construction d’un groupe parlementaire. Et nous ne sommes pas seuls. Il existe au sein de la majorité deux groupes qui s’interrogent sur la possibilité de la quitter. L’un présente une homogénéité historique autour des thématiques sociales, l’autre est plus hétérogène. Au sein du groupe que l’on s’apprête à fonder, il y aura des élus qui proviennent de la République en marche, mais pas seulement.
Nous sommes quelques-uns à ne pas avoir trouvé ce que l’on cherchait dans les textes de lois présentés cette année par le gouvernement. Globalement, la politique d’Emmanuel Macron n’est pas la bonne. À commencer par sa politique migratoire, mais aussi la loi sur l’agriculture et l’alimentation. Quant à la réforme constitutionnelle… Si c’était à refaire, je ne pense pas que les autres députés et moi revoterions pour les réformes économiques non plus. Alléger l'impôt sur la fortune, c’était renier beaucoup de nos idéaux de gauche.
Nous serons dans l’opposition. Mais nous souhaitons offrir à nos membres la liberté de voter comme ils l’entendent, en fonction des textes et des sensibilités de chacun. En tant que député socialiste lors de la précédente mandature, je n’avais pas voté la déchéance de nationalité, je veux avoir la même liberté dans ce nouveau groupe parlementaire. Mes collègues sont assez grands pour avoir leur propre positionnement. Mais à ceux qui restent encore dans la majorité, je les invite à s’émanciper. Il faut que des voix sociales se fassent entendre ailleurs que dans l’opposition.
Et sur la réforme constitutionnelle, il annonce qu'il votera contre , contestant à la fois le fond (présidentialisation du régime) et la forme (l'amendement permettant au Président de répondre aux députés a été voté à 1h30 du matin...)
https://www.politis.fr/articles/2018/07 ... nne-39176/