BERNAY (27) : ça se réveille ! et c'est parti !

[SALVAT]

2 années se sont écoulées depuis la partielle remportée par Jean-Hugues Bonamy (UDI-LR), assureur de son métier et devenu maire.
Sa compétitrice, Marie-Lyne VAGNER (DVD), a dressé, avec ses colistiers, son bilan diffusé par tracts.
Bilan : par rapport à ses promesses, 11 malus et 1 seul bonus ! L'assureur s'apercevra, à sa lecture, qu'il est un mauvais client...

Marie-Lyne Vagner (DVD) ne me surprend pas :
Re: Election municipale partielle de Bernay (Eure).
Message de SALVAT » Mer 25 Mai 2016 22:17
.. Une valeur politique pour demain, cette "Dame Vagner", comme dit pmf....mais nous divergeons sur cette perspective.

Quand "Dame Vagner" dénie à son tract "une visée électoraliste", je ne la crois pas, lui retrouvant ce même allant qui l'avait approchée du but, il y a deux ans...

Le journaliste de Paris-Normandie conclut son article de façon assassine :
"Sollicité au sujet de ce tract pour obtenir une réaction de sa part, Jean-Hugues Bonamy est resté silencieux... comme une ombre".

Un signe prémonitoire ? Assurément.
Bertrand SALVAT

[pmf]

Cher Bertrand, nous cesserons de diverger car je pense désormais que " Dame Vagner " peut croire en son devenir politique bernayen.
J'éprouvais une certaine sympathie pour Jean-Hughes Bonamy et trouvais Marie-Lyne Vagner un peu trop sûre d'elle.
Depuis ces dix derniers mois, j'ai constaté le déclin de la ville de Bernay et le manque de réactivité de Jean-Hughes Bonamy et de son exécutif au regard des problèmes qui se sont posés de difficultés du commerce de proximité, de protestations de commerçants et des citoyens suite à une avalanche de verbalisations pour stationnement interdit dont nous avons ensuite appris que l'ASVP verbalisateur n'était pas encore habilité lorsqu'il avait sévi et je pourrais ajouter d'autres critiques à porter au débit de l'exécutif bernayen.
Je ne comprends pas bien par ailleurs le détachement apparent du Senateur Hervé Maurey par rapport aux difficultés de ses chers Amis de l'exécutif bernayen et attribuerai cette distanciation à sa responsabilité prenante de Président d'une Commission Permanente du Sénat et de Conseiller Régional de Normandie.
Le déclin de la ville de Bernay me paraît actuellement inexorable et la fermeture en fin d'année 2018 décidée par la Directrice Générale de l'Agence Régionale de Santé de la Maternité du Centre Hospitalier ne fera que l'accentuer.

[SALVAT]

Ravi, très cher pmf, de cette convergence dans l'appréciation des qualités des protagonistes de 2016, j'imagine comme réponse à ta question que le sénateur MAUREY doit être navré du choix qu'il a opéré quant à son successeur.
Que peut-il faire : désavouer son héritier ? Mais c'est se désavouer soi-même ; alors, profil bas...jusqu'à découverte et encouragement à un membre de l'équipe majoritaire actuelle de se lancer pour la sauver d'un naufrage électoral aujourd'hui probable...
Un second, fidèle et dévoué, ne fait pas nécessairement un leader : à Bernay, on en a la démonstration.
Bertrand SALVAT

[pmf]

En voulant en savoir plus sur l'état d'esprit de Hervé Maurey au regard de l'exécutif bernayen, j'ai déniché un article de décembre 2017 paru dans l'hebdomaire bernayen L'Eveil Normand et qui est intitulé " Hervé Maurey, le centriste révolutionnaire ".
J'en conseille vivement la lecture pour pouvoir mieux apprecier le microcosme politique bernayen de la droite et du centre.

[pmf]

Jean-Hughes Bonamy réplique ce jour à ses détracteurs dans l'édition de Paris Normandie.
Il considère que Marie Lyne Vagner est déjà en campagne électorale pour 2020 et il s'en prend à ses dénigrements de la commune en déclarant qu'au contraire la ville progresse.
Nous apprenons également dans un encart près de l'article principal que le Tribunal Administratif de Rouen a annulé le 6 juin 2018 sur une requête de juin 2017 de Madame Vagner deux délibérations du Conseil municipal de Bernay concernant le budget de 2017 et ce pour défaut de note de synthèse suffisamment élaborée à l'appui des projets de délibération.
Les critiques de Madame Vagner se rapportant à l'administration de la commune trouve là un sérieux écho même si le Maire minimise les effets de la décision du Tribunal Administratif en indiquant qu'un avis du Conseil d'État a indiqué qu'il suffisait dans de telles situations d'adopter une délibération de régularisation ce qui sera effectué.

[pmf]

L'administration municipale et assimilée de Bernay connaît un nouvel épisode de tensions. Cette fois, la tension affecte la Majorité Municipale.
Nous apprenons ainsi par un article de ce jour de Paris Normandie, version papier, que Pierre Bibet, Premier Maire Adjoint, n'a pas été reconduit à la Présidence du bailleur social Siloge dont la commune de Bernay est l'actionnaire presque exclusif.
C'est le Maire de Bernay, Jean-Hughes Bonamy, qui assurera la Présidence de la Siloge.
Jean-Hughes Bonamy explique l'éviction de Pierre Bibet par son manque de disponibilité dû à son activité professionnelle parisienne qui l'éloigne de Bernay du lundi au vendredi.
Selon une autre source, il semblerait qu'une facherie entre Hervé Maurey, Sénateur, ex Maire de Bernay et parrain politique de Jean-Hughes Bonamy,, et Pierre Bibet serait à l'origine de l'éviction de la Présidence de la Siloge de Pierre Bibet.
Un enseignement peut être tiré de ces derniers événements Bernayens : les possibilités de succès à l'election municipale de 2020 d'une liste divers droite menée par Madame Marie-Lyne Vagner prospèrent sérieusement.

[ploumploum]

Contestant la gestion du maire, le conseiller municipal délégué (Associations et politique de la Ville) Benjamin Plessis annonce qu'il quitte l'assemblée municipale.

En substance, il reproche au premier édile des « décisions » « non concertées » et un « manque d’information » en direction des élus du conseil municipal de Bernay – y compris de la majorité municipale – et des citoyens.

ou encore :

Pire encore ont été les « récents événements » autour de la Siloge (bailleur social). Des manœuvres politiciennes ont abouti à ce que le président de la Siloge, Pierre Bibet (UDI), 1er adjoint au maire de Bernay, soit évincé au profit du maire de Bernay, ce qui a entraîné des dissensions au sein même du conseil d’administration du bailleur social. Benjamin Plessis, très proche de Pierre Bibet, était aux premières loges. Et il dénonce, à travers ce coup bas, un mépris de « l’intérêt collectif ». D’où sa démission. Car, sinon, le jeune élu de 28 ans estime que « rester » serait « cautionner » ce genre de manigance qui ne fait pas partie de sa panoplie.

https://actu.fr/normandie/bernay_27056/ ... 49004.html