ploumploum a écrit:Nouvelle victoire pour le Président Trump : la Cour Suprême a validé la dernière version de son décret anti-immigration.
http://www.lemonde.fr/ameriques/article ... _3222.html
ploumploum a écrit:Rattrapé par une affaire de harcèlement sexuel, le démocrate John Conyers (88 ans), doyen d'ancienneté de la Chambre des Représentants, annonce "sa retraite immédiate" : il y siégeait depuis 1965.
http://www.lemonde.fr/ameriques/article ... _3222.html
Pour l'anecdote, le nouveau Doyen de la Chambre est Don Young (84 ans), le premier républicain à ce poste depuis...1933.
Eco92 a écrit:Fait ce matin. Alors que les démocrates se retrouvaient gênés par cette affaire face à celle de Moore la manière dont ils ont aussitôt poussé à la démission leurs élus remet la balle dans leur camp. Ils deviennent le parti du #MeToo affirmant l'ancrage féministe, le gouverneur l'a bien compris et a d'ailleurs nommé une femme, Tina Smith, actuelle lieutenante-gouverneure de l'état (second du gouverneur).
A noter, dans le dernier Quinnipiac les 2/3 des américains disent vouloir la démission des élus accusés de plusieurs agressions sexuelles, seulement mais problème que d'habitude seuls 51% des électeurs républicains veulent cela, et 55% approuvent la gestion par Trump de la déferlante #MeToo (contre 26% dans la population génération).
http://thehill.com/homenews/senate/363745-minnesota-gov-to-name-lt-gov-to-frankens-seat-report
Corondar a écrit:Il est en effet très difficile de ne pas remarquer l'immense différence de traitement entre les démocrates et les républicains concernant les élus accusés de harcèlement ou d'agression. Déjà , les républicains ne parlent que des élus démocrates concernés, quand il s'agit de parler de leurs petits camarades de parti, ça se bouscule nettement moins (c'est très flagrant sur le cas de Blake Farenthold, un élu républicain du Texas lui aussi accusé de harcèlement). Le pire étant le double langage de certains : la présomption d'innocence ne s'applique que pour les républicains à priori.
Avec les démissions de Conyers et Franken les démocrates ont beau jeu de jouer les chevaliers blancs sur la question (la démission de Franken a aussi le mérite de clore la polémique raciale naissante suite à la démission de Conyers : le black caucus râlait sur le fait que lorsque l'élu était noir il devait démissionner, pas si il était blanc). D'autant que concernant Moore, le GOP a allègrement retourné sa veste suite au soutien de Trump (pour qui c'est très clair : être démocrate est plus grave que d'être accusé d'attouchements sur mineurs). MacConnell dit désormais que c'est aux électeurs de l'Alabama de juger Moore, et les instances nationales du GOP soutiennent Moore dans la dernière ligne droite. Entre être accusé de faiblesse sur le dossier Moore et le risque de perdre un siège, ils ont choisi.
Le compas moral du GOP est en train de perdre la boule. Avec un leader tel que Trump est ce vraiment étonnant ? Je ne sais pas si les républicains se rendent réellement compte de l'image qu'ils sont en train de donner d'eux mêmes, maintenant, mais surtout pour les années à venir. Leur base électorale se réduit désormais dangereusement et elle est en train de devenir leur seule boussole (avec la finance et la NRA ?). Surtout, je pense que tout cela va leur péter au visage électoralement parlant. Ça passera peut-être dans un état comme l'Alabama (et encore, tout juste ?), mais je doute sincèrement qu'entre Charlottesville et Moore ils ne perdent pas de sérieuses plumes ailleurs, et pas uniquement auprès des minorités et des femmes. Et c'est surement pas la réforme budgétaire impopulaire qu'ils vont voter qui devrait leur faire regagner des points (au moins ne seront-ils pas abandonnés par les lobbys qui les financent, c'est déjà ça...).
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