Décès de Gilbert Sauvan (PS), (ancien) Président du CD 04

[stephed]

Le président du conseil départemental des Alpes de Haute-Provence depuis octobre 2012 Gilbert Sauvan (PS) a annoncé qu'il démissionnait de ses fonctions à compter du 01/09/2017.

Atteint d'un cancer depuis quelques mois, l'homme estime que "son état de santé actuel ne lui permet pas d’exercer ses fonctions dans des conditions satisfaisantes"

Toutefois il souhaite rester simple conseiller départemental du canton de Castellane où il est élu depuis 1998 (nouvelle configuration depuis 2015) qui "l'a vu naitre" par "respect du suffrage universel et de ses engagements de 2015".


http://www.ledauphine.com/haute-provenc ... emissionne


Edit par Ploumploum : Modification du Titre suite au décès de Gilbert Sauvan le 16 septembre.

[ploumploum]

C'est Nathalie Ponce-Gassier (PS), 3ème vice-présidente, qui assure l'intérim.
Elle sera candidate lors de l'élection du nouveau Président et devrait affronter Claude Fiaert, maire de l'Escale, qui est soutenu par le président démissionnaire.

http://www.ledauphine.com/politique/201 ... ce-gassier

http://www.dici.fr/actu/2017/09/02/alpe ... te-1051739

http://www.laprovence.com/article/editi ... 5824/.html

[stephed]

En fait, si je comprend bien l'article du dauphine, elle est, pour l'instant du moins, candidate à la candidature de la majorité départementale. Ce sont les 20 élus du groupe majoritaire qui devraient départager les 2 prétendants le 15/09/2017.

[ploumploum]

Terrible nouvelle : Gilbert Sauvan (PS) est décédé ce matin à l'âge de 61 ans.

https://www.dici.fr/actu/2017/09/16/ter ... de-1056787

http://www.hauteprovenceinfo.com/articl ... ecede.html

Outre son mandat à la tête du département (octobre 2012-août 2017), cette figure du PS 04 a été député (2012-2017) et maire de Peyroules (1983-2008) et de Castellane (2008-octobre 2012)

Au Conseil départemental, il devrait être remplacé par Thierry Collomp, maire de Saint-Julien-du-Verdon

[ploumploum]

Recomposition en marche et explosion de la majorité de gauche

Surprise ce matin lors de la séance extraordinaire du Conseil départemental : c'est René Massette, candidat soutenu par le PS et non Claude Fiaert (adoubé par G.Sauvan et Castaner) qui a été élu Président du CD au second tour.

1er tour : Jacques Brès (UD) : 12 / Claude Fiaert (DVG-bloc macronien): 10 / René Massette (PS) : 9
2nd tour : René Massette (PS) : 17 / Claude Fiaert (DVG) : 13

Le nouveau Président a bénéficié du soutien explicite des élus de droite. En échange, ceux-ci obtiennent 3 des 9 vice-présidences

http://www.hauteprovenceinfo.com/articl ... lpine.html

http://www.hauteprovenceinfo.com/articl ... vence.html

[Fabien]

Une situation qui n'est pas sans évoquer le cas de Nassimah Dindar, qui n'avait pas hésite à s'allier avec la gauche (en échange là encore de vice présidences) contre ses amis politiques afin de conserver la présidence du conseil général de la Réunion. Différence notable toutefois: on ne peut pas vraiment dire que PS et macronistes appartiennent encore au même camp, et la rupture n'est pas ici purement locales.

Dans les Hautes Alpes, en 2004, trois élus de droite avaient fait chuter le président UMP Alain Bayrou, au profit du doyen d'âge div.g.

En tout cas, ce type d'alliance contre nature survit rarement aux élections suivantes.

C'est le deuxième cas notable d'éclatement d'une majorité municipale où voisinaient PS et macronistes, après celui de Fresnes. On notera que dans la commune du Val de Marne, les div.d avaient choisi le camp macroniste tandis que les LR étaient restés neutres dans l'affrontement entre PS et ex-PS passés au macronisme. Il n y a visiblement pas de stratégie nationale pour ce genre de situations.

On verra s'il y a d'autres éclatement de majorité PS/ex-PS LREM, mais c'est surtout à l'occasion des municipales de 2020 qu'on devrait assister à une recomposition sans précédent depuis la rupture des alliances de type "troisième force", qui subsistaient parfois au niveau local (Marseille étant je crois l'exemple le plus notable), à la suite de la signature du programme commun...

Pour le moment, on voit encore des exécutifs locaux allant de LREM jusqu'au PCF en passant par le PS et EELV, comme à Paris (où toutefois les macronistes sont partagés entre majorité et opposition, selon leur origine politique), et ils ne sont pas à ma connaissance remis en question.

Pour en revenir aux Alpes de Haute Provence, la droite y était dans l'opposition depuis 1998, n'ayant, depuis la Libération, exercé le pouvoir que de 1988 à 1998.

[SALVAT]

un antécédent très récent (la semaine dernière) : les sénatoriales dans la Nièvre,
Bertrand SALVAT