Elections sénatoriales de 2017 - Hautes-Pyrénées

[ploumploum]

Les grands électeurs de Hautes-Pyrénées élisent deux sénateurs. Le scrutin est donc majoritaire.

En 2011, les deux sortants (un PRG et un PS) avaient été réélus

Résultats de 2011 :

1er tour :
Inscrits : 851
Votants : 837
Exprimés : 822

François Fortassin (PRG), alors sénateur sortant : 445 / 54,14 % ---> Réélu
Josette Durrieu (PS), alors sénatrice sortante et CG : 362 / 44,04 %
Gérard Trémège (PRV), alors élu régional et maire de Tarbes : 314 / 38,20 %
Simone Gasquet (PCF) ,adjointe au maire d'Aureilhan : 122 / 14,84 %
Jean-Philippe Govillot (PG), adjoint au maire d'Ordizan : 93 / 11,31 %
Dominique Lidar (NC), maire d'Odos : 57 / 6,93 %
Olivier Clément-Bollée (EELV) : 36 / 4,38 %
Jean-Pierre Atoch (FN) : 11 / 1,34 %


2nd tour :
Inscrits : 851
Votants : 847
Exprimés : 813

Josette Durrieu (PS) : 474 / 58,30 % ---> Réélue
Gérard Trémège (PRV) : 337 /41,45 %
Jean-Pierre Atoch (FN) : 2 / 0,25 %


François Fortassin (PRG) est décédé le 15 mai dernier. C'est Michel Pélieu (PRG), Président du Conseil départemental, qui lui a succédé.

Concernant le collège électoral :
- aux municipales de 2014 : assez stable. dans les prinicipaux basculements : la commune de Lourdes (14 800 habs) est passée de UMP à PRG, et Vic-en-Bigorre (5100 habs) est passée de PRG à UMP
- aux départementales de 2015, l'UG a gardé une solide majorité malgré un recul en sièges : 26 UG / 8UD
- régionales 2015 : la région est restée à gauche.
- législatives de 2017 : 1 siège REM et 1 PRG

Concernant le scrutin :
Josette Durieu (PS) se retire après 3 mandats

[Herimene]

Département très difficile à pronostiquer...

A priori le PRG a son siège d'acquis.

Le deuxième siège devrait se jouer entre LREM et le PS (avec un petit avantage LREM tout de même, même si le département est bien marqué à gauche, car quasiment toute la droite locale est très Macrono-compatible et devrait voter tactiquement, au moins au second tour).

[Nico]

Michel Pélieu (PRG), sénateur sortant et Président du Conseil départemental des Hautes-Pyrénées renonce à se représenter aux élections sénatoriales de septembre, préférant rester à la tête du département.

Pour ce parti, la candidature de Maryse Carrère (PRG), maire de Lau-Balagnas est évoquée.

http://www.ladepeche.fr/article/2017/07 ... iales.html

[Nico]

Virginie Siani-Wembou (PS), 7° vice-Présidente du Conseil départemental (Canton de Tarbes-1) a été désignée comme étant une des deux candidates pour LREM.

[ploumploum]

12 candidats s'affronteront. 854 grands électeurs sont appelés à voter.


Virginie SIANI WEMBOU (REM) , vice-Présidente du Conseil départemental
Suppléant : Philippe Viau, maire de Marsas

Olivier MONTEIL (FN)
Suppléante : Oxana Pavelchuk

Maryse CARRÈRE (PRG) , maire de Lau-Balagnas
Suppléant : Michel Pélieu, président du CD et sénateur sortant

Viviane ARTIGALAS (PS) , maire d'Arrens-Marsous
Suppléant : Denis Fégné, maire d'Ibos

Jacques BÉHAGUE (LR)
Suppléante : Sidonie Cardouat, adjointe au maire de Vic

Erick BARROUQUERE-THEIL (PCF)
Suppléante : Marie-Agnès Larribau

Jacques COMTE (DLF)
Suppléante : Maritchu Sabas

Sylvette LE MOAL (PCF)
Suppléant : Pascal Lachaud

Patrick BUTOR (LR)
Suppléante : Elisa Panofré

Marc TROMEL (DLF)
Suppléante : Nathalie Arantès

Gilles CRASPAY (UDI) , adjoint au maire de Tarbes, conseiller départemental
Suppléante : Marie Plane

Bernard VERDIER (SE), m maire de Castelnau-Magnoac
Suppléante : Christine Maurice

https://www.ladepeche.fr/article/2017/0 ... d-sud.html

http://www.hautes-pyrenees.gouv.fr/sena ... a4009.html

[Relique]

Situation relativement similaire à 2011 pour la tête de ce premier tour.

En effet, le PRG, cette fois-ci représenté par Maryse Carrère, obtient un élu dès le premier tour. Et le PS, cette fois-ci Viviane Artigalas, suit pas très loin (41%, 10 voix de moins que Josette Durieux en 2011).

Par contre, derrière, c'est l'éclatement. Alors qu'en 2011, le parti radical-valoisien avait placé Gérard Trémège à 38%, l'UDI Gilles Craspay est seulement à 20%. Il est suivi par Bernard Verdier (DVG) à 14,5%, puis LREM à 12%, un LR à 11%, les deux PCF à 10 et 7%, un deuxième LR à 1%, le FN à 0,2%, et deux sans étiquette à 2 et 1 voix.

Pas beaucoup de suspense, donc pour le deuxième tour. Les équilibres actuels seront reconduits.

[paulhistoire]

Viviane Artigalas (PS) a été élue sénatrice à l'issue du second tour (56,3% et 437 voix).

[stephed]

Situation relativement similaire à 2011 pour la tête de ce premier tour.

En effet, le PRG, cette fois-ci représenté par Maryse Carrère, obtient un élu dès le premier tour. Et le PS, cette fois-ci Viviane Artigalas, suit pas très loin (41%, 10 voix de moins que Josette Durieux en 2011).

Par contre, derrière, c'est l'éclatement. Alors qu'en 2011, le parti radical-valoisien avait placé Gérard Trémège à 38%, l'UDI Gilles Craspay est seulement à 20%. Il est suivi par Bernard Verdier (DVG) à 14,5%, puis LREM à 12%, un LR à 11%, les deux PCF à 10 et 7%, un deuxième LR à 1%, le FN à 0,2%, et deux sans étiquette à 2 et 1 voix.

Pas beaucoup de suspense, donc pour le deuxième tour. Les équilibres actuels seront reconduits.

La désormais sénatrice Viviane Artigalas (PS) ne partait pas favorite sur le papier en tous cas. Il faut reconnaître qu'ici comme ailleurs pour ce type de scrutin on voit que la présidence de l'union des maires du département et/ou du centre départemental de gestion (qui gère le personnel des mairies) assurent une solide carte de visite lors des tournées dans les communes rurales...

[PhB]

Moui...
D'un autre côté LREM à fait un score très décevant, loin de pouvoir concurrencer le PS, contrairement à ce que Herimene envisageait ci-dessus.
Dès lors l'alliance PRG+PS s'est déroulée sans difficulté majeure.
Je ne suis pas certain que Viviane Artigalas ait vraiment eu besoin d'une telle présidence pour conquérir son siège de sénatrice.

[stephed]

Disons que cela ne l'a pas désavantagé en tout cas, peut-être aurait t'elle gagné sans?

Sur la contre performance de LREM représenté ici par une élue locale je dirai que les causes sont sans doute un peu les mêmes qu'ailleurs: un corps électoral moins favorables, des thèmes de campagne défavorables aux "candidats du gouvernement"(baisse des dotations, suppression des contrats aidés), une "transhumance" des élus de gauche et de droite vers LREM moins forte que prévue 2 mois plus tôt et des votes "tactiques" qui se sont fait au détriment des candidats de LREM.