Les gouvernants, bien sûr que non, mais les gouverné-e-s...Ramdams a écrit:Je doute que les gouvernants tirent le moindre enseignement de cette abstention énorme car pour eux, que les élus le soient avec une faible ou une forte participation importe peu.
Zanas a écrit:Les gouvernants, bien sûr que non, mais les gouverné-e-s...Ramdams a écrit:Je doute que les gouvernants tirent le moindre enseignement de cette abstention énorme car pour eux, que les élus le soient avec une faible ou une forte participation importe peu.
ploumploum a écrit:La Réunion : les premières tendances du dépouillement
1ère : Ericka Bareigts (PS) l'emporterait largement
5ème : J-H Ratenon (DVG, soutenu par FI) l'emporterait de peu sur le candidat de droite.
6ème : Monique Orphé (ex-PS, REM), députée sortante, est battue par Nadia Ramassamy, la candidate LR. (inversion de la tendance du 1er tour)
manudu83 a écrit:Herimene a écrit:La fin (peut-être temporaire) de la compétition politique de grande ampleur et la division droite-gauche risque en fait d'être la fin du débat politique tout court... et ça c'est vraiment inquiétant pour la bonne santé démocratique du pays et la représentation des opinions minoritaires...
A ça, il n'y a qu'une seule réponse : proportionnelle mais comme le français est un brin schizophrène, il a peur que ça génère de l'instabilité mais il est évidemment mécontent d'avoir un système trop stable (450 députés de la majorité..)...
manudu83 a écrit:Herimene a écrit:La fin (peut-être temporaire) de la compétition politique de grande ampleur et la division droite-gauche risque en fait d'être la fin du débat politique tout court... et ça c'est vraiment inquiétant pour la bonne santé démocratique du pays et la représentation des opinions minoritaires...
A ça, il n'y a qu'une seule réponse : proportionnelle mais comme le français est un brin schizophrène, il a peur que ça génère de l'instabilité mais il est évidemment mécontent d'avoir un système trop stable (450 députés de la majorité..)...
L'abstention demeure forte. Eric nous l'avoue : il s'est « un peu forcé » à venir déposer son bulletin. « Entre les médias qui répètent que tout est déjà joué, le beau temps et la lassitude d'une séquence politique que je trouve interminable, j'ai hésité », raconte cet étudiant en droit public de 23 ans.
"Mais j'ai voulu être cohérent, même si mon vote ne changera pas grand-chose. A la présidentielle, j'ai voté pour Macron aux deux tours, parce que j'avais envie d'air frais et que ça bouge enfin dans ce pays. Il faut maintenant lui donner les moyens d'appliquer son programme. Je ne connais pas la candidate pour qui je vote. J'espère juste qu'elle fera le job. Après, je n'ai rien personnellement contre la dame socialiste"...
La cérémonie de commémoration du 18 juin achevée, peu avant midi, un homme d'une soixantaine d'années vient à la rencontre de Mme Romagnan. « Je suis de droite, prévient-il d'emblée. Mais je vais voter pour vous, pour la démocratie. On ne peut quand même pas avoir une Assemblée sans aucune opposition. Comme la candidate des Républicains a été éliminée, il ne me reste que vous. Je ne partage pas du tout vos idées mais je sais que vous êtes une femme de convictions et ça me suffit. » La candidate remercie et repart « visiter » des bureaux. Avec le sourire.
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