sondage avec les candidats

[ploumploum]

Et Morin, le superman du Centre, il est où :lol:

[HORATIO]

La campagne des présidentielles a commencé sans prévenir.
Pour les candidats qui ne se sont pas encore mis en route (Bayrou, De Villepin, Morin, Verts), cela va être de moins en moins évident de prendre le train en marche, s'ils y arrivent, car une partie de leurs électorats préférera les voir arbitrer et soutenir au 1er tour.

[Zimmer]

Le sondage CSA de ce jour confirme ceux de Haris et de l'IFOP.
Depuis au moins un mois, les tendances sont donc une baisse sensible de Nicolas Sarkozy et une progression importante de Marine Le Pen.
Sur l'ensemble des 3 sondages, ces deux candidats se tiennent par le maillot.

Indépendamment de l'ordre d'arrivée des candidats qui reste bien aléatoire, je pense que c'est, en effet, ce qu'il est important de retenir s'agissant des tendances actuelles : progression importante de Marine Le Pen et baisse sensible de Nicolas Sarkozy. On verra, dans tout juste une semaine, si, au travers des scores respectifs des partis de la droite gouvernementale et du FN, ces tendances se confirment à l'occasion du premier tour des élections cantonales.

[HORATIO]

Réponse à Zimmer.
A une semaine du vote, les jeux sont faits.
On sait déjà tous que ces tendances vont se confirmer aux cantonales.
La question, c'est comment vont-elles évoluer après.
Vont-elles se poursuivre, se stabiliser ou s'inverser ?

[républicain]

Réponse à Zimmer.
A une semaine du vote, les jeux sont faits.
On sait déjà tous que ces tendances vont se confirmer aux cantonales.
La question, c'est comment vont-elles évoluer après.
Vont-elles se poursuivre, se stabiliser ou s'inverser ?

Oui, tu as raison. Les sondages se trompent en général assez peu sur la présidentielle (sauf en 2002 encore que Le Pen était proche de Jospin dans les derniers sondages). Mais les législatives, quand elles suivent la présidentielle donnent des résultats différents.
En 1981, le PS passe de 26 à 37%.
En 1988, le PS rate la majorité absolue après la réélection facile de François Mitterrand. Le FN tombe de 14 à 9% et le PCF progresse de 6 à 11%.
En 2002, le PS repasse largement devant le FN qui tombe à 11%.
En 2007, le FN s'effondre et passe de 10 à 4% au meme niveau que le PCF qui n'a pas fait 2% à la présidentielle. Et surtout Bayrou, laché par la plupart de ses députés sortants passe de 19 à 8%.
Mais aussi en 1989 où la gauche, plutot gagnante des municipales, est dominée aux européennes. De meme qu'en 1994 le PS qui fait plutot bonne figure aux cantonales est ridiculisé aux européennes (14%, moins que Jospin en 2002).
Et l'année suivante, les municipales de juin ne confirment pas l'élection de Jacques Chirac où la dynamique de sa victoire n'est retrouvée qu' en Corrèze, et meme pas à Paris avec six arrondissements perdus.

[Zimmer]

Oui, tu as raison. Les sondages se trompent en général assez peu sur la présidentielle

Ceux réalisés plus d'un an avant qu'elle ait lieu se sont quand même très souvent trompés : en 1980, ils donnaient Valéry Giscard d'Estaing réélu, en 1987, Raymond Barre avait des chances sérieuses d'être élu, en 1994, il était quasiment certain qu'Edouard Balladur deviendrait président de la République l'année suivante, en 2001, Lionel Jospin pouvait battre Jacques Chirac et en 2006, il en était de même pour Ségolène Royal face à Nicolas Sarkozy...

[HORATIO]

Les sondages se trompent en général assez peu sur la présidentielle (sauf en 2002 encore que Le Pen était proche de Jospin dans les derniers sondages). Mais les législatives, quand elles suivent la présidentielle donnent des résultats différents.

Les sondages ne se sont pas trompés en 2002, l'IFOP avait notamment un sondage dans lequel la marge haute du candidat FN dépassait la marge basse du candidat PS. Ils ont décidé de ne pas le rendre public. Pourtant, c'est le cas de figure dans lequel cette élection s'est retrouvée.
Jusqu'à présent, une frange importante de l'électorat a eu tendance à "donner une majorité" au nouveau président.
Cela marche beaucoup moins pour un président réélu (1988)
Le scénario dans lequel Nicolas Sarkozy serait réélu mais sans obtenir la majorité à l'assemblée nationale m'apparaît être envisageable.

Ceux réalisés plus d'un an avant qu'elle ait lieu se sont quand même très souvent trompés : en 1980, ils donnaient Valéry Giscard d'Estaing réélu, en 1987, Raymond Barre avait des chances sérieuses d'être élu, en 1994, il était quasiment certain qu'Edouard Balladur deviendrait président de la République l'année suivante, en 2001, Lionel Jospin pouvait battre Jacques Chirac et en 2006, il en était de même pour Ségolène Royal face à Nicolas Sarkozy...

Toutes ces élections étaient très serrées, un déplacement de quelques pourcents a été suffisant pour changer le résultat.
De plus, les instituts de sondages continuent à ne pas donner les marges hautes et basses. Dans ces conditions, une différence de 4% peut cacher une surprise artificielle.

[républicain]

Oui, tu as raison. Les sondages se trompent en général assez peu sur la présidentielle

Ceux réalisés plus d'un an avant qu'elle ait lieu se sont quand même très souvent trompés : en 1980, ils donnaient Valéry Giscard d'Estaing réélu, en 1987, Raymond Barre avait des chances sérieuses d'être élu, en 1994, il était quasiment certain qu'Edouard Balladur deviendrait président de la République l'année suivante, en 2001, Lionel Jospin pouvait battre Jacques Chirac et en 2006, il en était de même pour Ségolène Royal face à Nicolas Sarkozy...

Je parle des sondages réalisés les dernières semaines avant la présidentielle. Sur le vainqueur, ils ne se sont jamais trompés, sauf peut-etre en 2002 où un second tour Jospin-Chirac aurait été serré, mais on ne saura jamais.

[rico]

quand je lis les sondages anciens ou mlp était à 13 % , aubry et sarko a 25 % , j'ai l'impression qu'elle a chipée 4% a chacun

[HORATIO]

Je voudrais revenir sur la notion de marge des sondages :
Les sondages effectués sur 1000 personnes représentatives permettent d’apprécier l’opinion de 30 millions d’électeurs avec une précision de 2%.
Cette marge s’élève donc à 4% quand on compare les sondages de deux candidats.
Ces marges ne nous sont pas communiquées ou bien elles le sont plusieurs semaines après publication.
L’attitude qui consiste à donner la marge haute, la marge basse ou la marge moyenne d’un candidat et faire autrement pour un autre appartient relève d’une décision.
Qui la prend, l’institut de sondage ou le journal ?
Pourquoi ces marges ne sont-elles pas communiquées ?
Est-ce l’institut de sondage ou le journal qui ne les transmet pas ?
Cette situation n’est-elle pas voulue implicitement par nous-mêmes qui préférons lire des simulations précises tout en sachant qu’elles sont en partie fausses ?