de ChristianC. » Lun 22 Mai 2017 15:43
En somme, à Vénissieux comme à Marseille et comme dans le Pas-de Calais, les accords locaux annoncés ou envisagés entre FI et PCF sont rejetés par la direction nationale de FI.
Soit ces dirigeants nationaux sont très sûrs d'eux et convaincus que dans tous les cas, leur candidat non seulement devancera celui du PCF, mais encore se qualifiera pour le second tour; soit ils révèlent que leur première ambition est bien de faire perdre le PCF, quel qu'en soit par ailleurs le coût pour eux et pour leurs électeurs (car dans plusieurs des cas concernés, cette division favorisera le FN...).
On me dira que c'est le droit, voire le devoir ou la raison d'être de FI que d'achever un Parti mal en point pour prendre sa place; certes, mais on aurait pu me le dire avant que, comme militant et électeur du Parti condamné, je ne fasse campagne et ne vote pour le candidat présidentiel de la FI.
Au vrai, c'est ce que disaient les communistes "anti-mélenchoniens". Et c'est eux qui avaient raison.
En tout cas, on fera le compte des dégâts le soir du premier tour.
Y compris peut-être à Marseille, où les électeurs communistes ne vont sans doute pas se précipiter pour re-voter JLM, même si leur candidat s'est, lui, bel et bien retiré.