Azertyuiop a écrit:pmf a écrit:Je souscris aux propos du contributeur précédent en écrivant toutefois que le Président de la République n'aura pas les pleins pouvoirs mais je comprends qu'il emploie cette expression car elle est régulièrement utilisée dans la presse et dans la vie quotidienne car le Parlement est considéré comme n'ayant aucun pouvoir ce qui me chagrine en tant que parlementariste forcené et orphelin des Troisième et Quatrième République.
Je ne sous-entendais pas que le Parlement n'a aucun pouvoir et c'est d'ailleurs bien la raison qui m'a amené à employer l'expression "pleins pouvoirs" car Emmanuel Macron disposera d'une majorité écrasante dans ce même Parlement. Bien sûr, vous pourrez me dire qu'il reste le Sénat mais le nombre très important d'élus locaux ayant soutenu Macron me pousse à penser que lors des élections sénatoriales, un succès des listes LREM est tout à fait probable et je rajouterai par ailleurs que des sénateurs non élus sous cette étiquette, et je pense avant tout aux élus de la série 2 non concernés par le renouvellement de cette année, pourraient rallier le groupe parlementaire LREM, les centristes s'étant doté en 2014 d'n groupe très conséquent mais des bascules massives des groupes PS ou RDSE vers LREM sont aussi tout à fait envisageables.
Les problèmes de notoriété seront sans doute un peu pénalisants pour les candidats LREM mais pas dans des proportions destinées à renverser l'équilibre politique en présence : nous ne sommes pas dans une élection départementale. Cela se vérifie à chaque scrutin et de façon assez spectaculaire en 2012 où d'illustres inconnus PS avaient été capables de déloger des sortants PCF très implantés et tout aussi populaires dans un grand nombre de circonscriptions. L'échelon très local de la circonscription législative ne doit pas éclipser le caractère très national de son enjeu et j'en profite pour rebondir sur les pronostics que chacun s'emploient à publier en offrant toujours des scores totalement démesurés aux candidats PS sous prétexte de la sacro-sainte implantation. Il me semble que bien peu de sortants ont en réalité la capacité de capitaliser davantage sur leur nom que sur leur étiquette pour ce type de scrutin.
Je partage vos conclusions. Des législatives ne sont pas des départementales mais juste un bémol sur le manque de notoriétés des candidats lors des vagues de 1981, 1993 et 2012: c'est vrai que le vent national a aidé beaucoup de candidat à l'emporter mais beaucoup d'entre eux étaient quand même déjà des élus locaux avec un minimum de notoriété.
Par ex: En 2012 on a beaucoup parlé à Saint-Denis de l"inconnu" Hanotin qui avait réussi l'exploit de battre Patrick Braouezec (ex-PCF), il ya la vague rose mais l’intéressé était connu localement comme conseiller général (le suppléant étant aussi maire d'une commune de 30 000 habs).