Après l'attaque lors du débat télévisé à 11 contre le statut des délégués syndicaux, passe d'armes qui a manifestement tourné à l'avantage de Poutou, M. Le Pen a remis une couche très à droite à propos de la rafle du Vel d'Hiv':
http://www.lemonde.fr/election-presiden ... 54003.htmlhttp://www.lemonde.fr/idees/article/201 ... _3232.htmlSur le fond, il convient de rappeler que la sinistre opération de juillet 1942 a été entièrement menée par la police française, sans la moindre aide allemande: on peut appeler ça du zèle, d'autant que ça n'a pas toujours et partout été comme ça, notamment dans le Sud-Est par la suite. Et par ailleurs que la loi sur le statut des Juifs de 1940 a été émise par Vichy de sa propre initiative, sans demande allemande (au procès de Pétain, c'est d'ailleurs la seule accusation dont il n'a pas été déclaré coupable).
(une page trouvée à partir des autres, datant de février...
http://www.lemonde.fr/politique/reactio ... 23448.html )
Dans les deux cas, on peut déjà se demander pourquoi elle aborde ces questions. Sur le second cas, c'est quand même que le journaliste lui pose la question (et il en a bien le droit, pensant que la réponse peut éclaircir le débat). Le cas présente ainsi un fort parallèle avec l'affaire du "détail", en moins grave tout de même, dédiabolisation oblige n'est-ce pas.
Une réponse possible serait que la tenante de "l'ordre" (cf. affiche de campagne) cherche à se "re-diaboliser".
Dans quel but? Pour perdre au second tour, c'est de fait une bonne méthode. Les sondages indiquent qu'elle perd y du terrain face à Macron et Fillon (et perdrait aussi tout aussi largement contre Mélenchon mais là , la question est plus récente).
Cela permet de rester tranquillement sur un siège d'opposition, avec indemnités, à critiquer "l'UMP/S" (ou après recomposition, l'EM/FI?).
Le problème du FN d'il y a 15 ans, malgré les tentatives de développer l'appareil mais avec les nombreux départs, démissions, éjections, l'absence d'équipe assez solide pour fournir des conseillers à l'Elysée et un gouvernement valables. Le Pen père, longtemps après, reconnaissait qu'il aurait été bien embêté s'il avait gagné, n'ayant par exemple pas de Premier Ministre sous la main (Gollnisch a dû apprécier...). Dans ces conditions, mieux vaut ne pas gagner...