Candidature d'Emmanuel Macron

[SgtJohn74]

Article de Libération sur Manuel Valls et ses amis (désolé si c'est hors sujet, mais les visées politiques de ce courant sont tout de même fortement corrélées au sort de M. Macron).

http://www.liberation.fr/elections-pres ... se_1561062

De quoi bâtir une «maison des progressistes» de centre gauche ? Valls veut «prendre les étapes les unes après les autres» et assure que la fondation d’une nouvelle formation n’est pas à l’ordre du jour même si son micro-parti créé pour les besoins de la primaire serait une coquille idéale le cas échéant. Pour Francis Chouat, «il faut réfléchir à une plateforme souple comme la Fédération de la gauche démocrate et socialiste de Mitterrand» à la fin des années 60, juste avant le congrès d’Epinay .

L'analogie ne me parait pas absurde. Bayrou en successeur de Lecanuet, Valls en Defferre, et Macron la personnalité motrice et plutot populaire qui leur a manqué pour s'entendre et représenter une option viable pour la présidentielle.

Le contour de cette fédération recouvrirait la fameuse 'maison progressiste' de M. Valls, le PRG, En Marche, le MoDem, 2 bons tiers de l'UDI (radicaux valoisiens, alliance centriste, etc.). Il est loin d'être sur que cela fasse une majorité, mais il y aurait là un groupe pivot (relativement) solide.

[Relique]

L'analogie ne me parait pas absurde. Bayrou en successeur de Lecanuet, Valls en Defferre, et Macron la personnalité motrice et plutot populaire qui leur a manqué pour s'entendre et représenter une option viable pour la présidentielle.

Je ne partage pas votre analyse. Valls ne souhaite, selon moi, aucunement être un rallié à Macron. Il souhaite que Macron échoue, et prendre son relai. Je ne vois pas Valls s'effacer devant son ancien ministre.

D'ailleurs son soutien (très peu au goût de Macron) ne vise, selon moi, qu'à donner à Macron l'image de "sortant" afin de peser sur sa campagne.

Si Macron échoue, Valls n'hésitera pas à l'attaquer frontalement et l'enterrer pour reprendre le leadership du centre-gauche.

[SgtJohn74]

Je ne partage pas votre analyse. Valls ne souhaite, selon moi, aucunement être un rallié à Macron. Il souhaite que Macron échoue, et prendre son relai. Je ne vois pas Valls s'effacer devant son ancien ministre.

D'ailleurs son soutien (très peu au goût de Macron) ne vise, selon moi, qu'à donner à Macron l'image de "sortant" afin de peser sur sa campagne.

Si Macron échoue, Valls n'hésitera pas à l'attaquer frontalement et l'enterrer pour reprendre le leadership du centre-gauche.

Certes, Valls ne souhaite nullement s'effacer et ses ambitions vont sans doute plus loin qu'être président de groupe parlementaire.
Après il y a la réalité politique. Le système étant par nature bipolaire, il n'y aura pas place après les législatives pour 4 oppositions différentes entre le FN, LR, la gauche mélencho-hamoniste et les sociaux-démocrates vallsiens. Il faudra pour ces derniers être dans, ou hors de la majorité présidentielle.
De même, si Valls souhaite être un jour président, il peut le devenir en tant qu'opposant ou en tant que successeur. Comment peut-il s'opposer quand une potentielle majorité présidentielle soutenant Macron empièterait fortement sur son espace politique, et quand on le voit mal réunir au PS les gauches qu'il a lui-même qualifiées d'"irréconciliables"?
Je le vois donc plus dans une posture du soutien critique ou du "Oui mais" à la VGE (qui lui avait plutot bien réussi!).

[Relique]

Ah évidemment, la situation sera difficile pour lui si Macron gagne. Il aura du mal à être un opposant.

C'est pour ça que je disais que son but était que Macron perde. Je suis d'accord avec vous pour dire qu'il aura du mal à être son opposant en cas de victoire.

Mais là, je ne parle pas ce qui est probable de se passer. Mais plutôt de ce que Valls souhaite qu'il se passe.

[Jean-Philippe]

Pour revenir vite fait à l'Emission politique d'hier soir, la professeure d'histoire-géo qui a échangé avec Macron a nié être partisane de Fillon alors qu'elle était expressément interrogée sur ce point après que des internautes aient signalé son soutien actif à Fillon (elle est membre du comité national « France solidaire avec Fillon » comme le montre cet article du Monde.
Avec les réseaux sociaux, l'espérance de vie d'un mensonge comme celui-là est de plus en plus court.

[SALVAT]

de SALVAT » Mer 29 Mar 2017 12:30
"Je ne serais pas surpris que d'ici trois jours, on enregistre un recul des intentions de vote en faveur d'E. MACRON.
MACRON peut payer de 2 ou 3 points cette intempestive intrusion de Manuel VALLS dans son espace privé...."

Nous y sommes : il a fallu un peu plus de 3 jours...
L'ex premier ministre n'a pas porté chance à E. MACRON : il a contribué à embrouiller davantage l'image du candidat.
Bertrand SALVAT

[Ramdams]

L'effet est bien trop tardif pour être imputé au soutien de Valls.

[pop03]

Aucune surprise dans ce nouveau soutien. Celui de Bernard-Henri Lévy.
Ce lundi, à treize jours du premier tour de la présidentielle, il a tranché. Il votera Emmanuel Macron.

«Je préfère Emmanuel Macron parce que je ne connais pas, compte tenu de l’offre politique disponible, de meilleur moyen d’écarter ceux qui, dans la hargne ou l’amertume, naufragent la République ou ajournent le moment du sursaut ».
http://www.20minutes.fr/elections/presi ... uel-macron

[cevenol30]

Il y a quelques jours (vendredi?), Castaner porte-parole de Macron (député ex-PS des Hautes-Alpes et ancienne tête de liste retirée aux régionales) invité sur France Info radio a indiqué qu'aux yeux d'En Marche!, Fillon était moralement disqualifié et qu'en cas de duel Fillon/Le Pen, ils n'appelleraient pas à voter pour le premier.

En conférence de presse aujourd'hui, Macron a attaqué ses principaux adversaires du moment: un peu Mélenchon, davantage Le Pen.

[Azertyuiop]

Il y a quelques jours (vendredi?), Castaner porte-parole de Macron (député ex-PS des Hautes-Alpes et ancienne tête de liste retirée aux régionales) invité sur France Info radio a indiqué qu'aux yeux d'En Marche!, Fillon était moralement disqualifié et qu'en cas de duel Fillon/Le Pen, ils n'appelleraient pas à voter pour le premier.

Parle-t-on bien du même Castaner que celui qui déclarait refuser quoiqu'il arrive de se désister pour Estrosi aux régionales avant le scrutin ?

Aucune surprise dans ce nouveau soutien. Celui de Bernard-Henri Lévy.
Ce lundi, à treize jours du premier tour de la présidentielle, il a tranché. Il votera Emmanuel Macron.

Le scoop du siècle... Je ne m'y attendais vraiment pas...

Mais "soutien", c'est vite dit. Le mot "boulet" serait plus approprié. Ou alors un soutien "corde qui soutient le pendu".