Campagne de Benoît Hamon (PS)

[ploumploum]

La campagne de Hamon est en train d'agoniser : performance mauvaise lors du débat sur TF1, coups de poignard multiples de "socialistes" (Valls étant le dernier sur la liste) et sondages mauvais. Le candidat du PS (ou de ce qu'il en reste) est en train de se faire distancer par Mélenchon. (2 à 5 pts)
A tel point que pour relancer sa campagne, il a rompu le "pacte de non-agression" avec le candidat FI en balançant n'importe quoi sur la relation Mélenchon-Poutine.
http://www.lejdd.fr/Politique/Le-pacte- ... rde-856829

Mais il croit toujours à sa bonne étoile en appelant carrément les communistes et insoumis à se rallier à sa candidature. Je n'ose imaginer la flopée incessante de réactions si c'était Mélenchon qui était à la place de Hamon dans les sondages...

[SALVAT]

Il a gagné de son long séjour au PS le syndrome de "dominateur" et même en retrait sur son concurrent, il l'exhorte à se rallier à son panache.
A aucun moment, l'idée inverse ne lui viendrait.
Même comportement chez Cambadelis qui arguait ce matin de son millier de maires de communes de plus de 1000 habitants..."ça, c'était avant"....ils se sont dispersés et égaillés chez les voisins et parfois au-delà quand on voit les parrainages accordés alors que la menace de sanction tonnait !
Bertrand SALVAT

[Eco92]

Quand on voit qu'énormément de sympathisants de gauche répondent au "vote utile", c'est une posture suicidaire : pour eux aujourd'hui le vote utile c'est Mélenchon. Des amis, nombreux, pas militants, qui allaient voter Hamon car "le mieux placé" sont désormais passés sans scrupules sur JLM, et l'attitude de Hamon - qui semble faite pour bloquer tout accord - leur paraitra à mon avis désastreuse.

Comme l'a dit un camarade "Bientôt Hamon sera un vrai candidat écolo, il fera 2%".

[SALVAT]

De toute façon, Benoît HAMON est condamné à demeurer candidat, ne serait-ce que pour des raisons financières : il fera au moins 5% et le PS sera remboursé de ses frais déjà engagés, dont la primaire....
Il ne peut donc se retirer.
Bertrand SALVAT

[chroniqueur central]

Oui et la seconde raison est que son objectif réel est de prendre le contrôle du PS ou d'une partie du PS (les élus et les militants qui resteront après les législatives et les sénatoriales de septembre, à ne pas oublier) au prochain congrès en octobre ou novembre.

un objectif en tout cas sur lequel Manuel Valls semble avoir fait une croix. Tout est toujours possible en politique mais on voit se faire acclamer à la tribune d'un congrès PS aujourd'hui.

[alamo]

De toute façon, Benoît HAMON est condamné à demeurer candidat, ne serait-ce que pour des raisons financières : il fera au moins 5% et le PS sera remboursé de ses frais déjà engagés, dont la primaire....
Il ne peut donc se retirer.
Bertrand SALVAT

Evidemment.

[alamo]

La campagne de Hamon est en train d'agoniser : performance mauvaise lors du débat sur TF1, coups de poignard multiples de "socialistes" (Valls étant le dernier sur la liste) et sondages mauvais. Le candidat du PS (ou de ce qu'il en reste) est en train de se faire distancer par Mélenchon. (2 à 5 pts)
A tel point que pour relancer sa campagne, il a rompu le "pacte de non-agression" avec le candidat FI en balançant n'importe quoi sur la relation Mélenchon-Poutine.
http://www.lejdd.fr/Politique/Le-pacte- ... rde-856829

C'était effectivement déjà assez minable.

Depuis on a eu droit à « J’appelle désormais tous les électeurs, ceux qui se sont engagés dans la lutte contre les injustices, j’appelle les sociaux-démocrates intimement attachés au progrès social et à la démocratie, mais aussi le Parti communiste, les communistes et Pierre Laurent, les Insoumis et Jean-Luc Mélenchon, à réunir leurs forces aux miennes. (...) J’ai une position centrale à gauche, je suis le seul à pouvoir créer les conditions d’une majorité de gauche pour gouverner. Je refuse le vote témoignage. »

et aujourd'hui, B. Hamon a fait savoir qu’il « regrette profondément » le refus de JL. Mélenchon de se « rassembler derrière [s]a candidature ». « une fois de plus un certain caractère l’empêche d’être plus utile à la gauche qu’il ne l’est en réalité ».

on croit rêver...
Le candidat socialiste bien parti pour faire un score à un chiffre (attention, Dupont-Aignan remonte derrière, la 5ème place n'est pas assurée) demande à JLM, en pleine ascension, de retirer sa candidature à son profit.
arrogance d'apparatchik d'un parti autrefois dominant, et naïveté extrême, d'ailleurs, d'imaginer que l'électorat suivrait forcément la consigne.
ou simple agitation d'un candidat aux abois pour se donner le beau rôle du rassembleur en faisant passer l'autre pour le méchant de service. Assez pathétique en fait, de la part d'un gars qu'on pouvait trouver plutôt sympathique au départ

mais ça n'empêche pas le commentateur télé de titrer "Mélenchon refuse l'union à gauche"...
Sur France 2, la chaine du "régime"...

[stephed]

Qund on fut apparatchik d'un parti, il en reste toujours quelque chose.

[lindet]

Tant d'attaques donnent envie de le défendre... mais il devrait d'abord se présidentialiser, parler de son programme, différent de celui de JLM, ce qui n'est pas scandaleux en soi, expliquer sa stratégie, ses choix... et éviter de battre la coulpe de JLM qui est tout de même pour rien dans les ralliements massifs à Macron de la droite socialiste... Au moins en interne cela servira à Hamon pour expliquer son mauvais score, mais cela n'est pas le sujet de l'heure, chaque chose en son temps... Toute l'agitation sur les retraits ou négociations est contre-productive pour les tenants même (dont je suis) d'un rapprochement à gauche : Hamon devrait se rendre compte que sa baisse date des trop longues négociations avec EELV qui ont redonné un tour politicard à sa campagne... Après le dominant est vite jugé arrogant, cela a été le cas du PS pendant 30 ans, avant cela avait été celui du PCF, gageons que le reproche sera bientôt fait aux Insoumis... qui n'arriveront pas nécessairement tout seuls à 51 %... ni même à 21... et il faudra bien continuer à vive après la fin de la campagne...

[stephed]

Disons que pour l’après élection présidentielle, il y aura aussi à gauche l’après Jean-Luc Mélenchon (né en 1951) qui interviendra: ça simplifiera peut-être les choses.