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Couverture médiatique de la campagne présidentielle

Espace de discussion entièrement dédié à l'actualité de l'élection présidentielle de 2017. Communiquez sur la campagne, les sondages, les candidats,...

Re: Couverture médiatique de la campagne présidentielle

Messagede Corondar » Jeu 23 Mar 2017 12:56

Une conférence internationale pour parler des frontières ? Pourquoi pas. Mais là comme ça, je trouve que la formule (vaguement) évoquée par Mélenchon à un petit côté congrès de Vienne anachronique. C'est quoi le but ? Mettre à plat des différends ou permettre à des diplomates en petit comité de redécouper les frontières à coup de ciseaux en s'affranchissant du droit des peuples ?
Et je ne parle même pas du risque d'ouvrir la boîte de Pandore. Tout sera sur la table ? Les Corses, les Catalans, les Flamands, les Tchétchènes, les Cosaques et les Tatars auront voix au chapitre ? Bref, je suis moyennement emballé par l'idée.
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Re: Couverture médiatique de la campagne présidentielle

Messagede ploumploum » Jeu 23 Mar 2017 13:19

Tirnam a écrit:Je suis surpris que l'information selon laquelle Fillon a eu accès à son téléphone portable durant le débat, et donc a pu être en contact permanent avec sa conseillère en communication, ne soit pas plus commentée.

Un débat ce n'est pas comme un grand oral ? Ce n'est pas censé révéler le naturel des candidats ? Recevoir de l'aide extérieure en temps réel dénature l'exercice de mon point de vue.


Encore faut-il que l'info soit largement diffusée...

Pour moi, c'est au mieux une erreur (et vu sa prestation, il pouvait largement se passer d'une quelconque "aide") au pire du mépris vis-à-vis de l'exercice en question et des autres candidats.
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Re: Couverture médiatique de la campagne présidentielle

Messagede SgtJohn74 » Jeu 23 Mar 2017 13:29

Je pense que vu le débit actuel en termes de nouvelles affaires, celle des "antisèches par SMS" paraitra presque anodine à l'électorat (et pour une fois, M. Fillon n'a enfreint aucune loi ni aucun règlement).
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Re: Couverture médiatique de la campagne présidentielle

Messagede Eco92 » Jeu 23 Mar 2017 14:43

Perso je n'y vois pas de problème, le résultat est qu'il a eu l'air assez pataud et peu pro durant tout le débat mais rien ne l'interdit et je ne suis pas sur que les autres ne l'ai pas fait (mais mieux). Rien à voir avec les pbs judiciaires.
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Re: Couverture médiatique de la campagne présidentielle

Messagede pmf » Jeu 23 Mar 2017 17:49

Après l'assistanat fictif, voici venu l'assistanat numérique.
Les candidats de droite ont vraiment un problème avec l'assistanat. Ils le vilipendent sans cesse en paroles et moulinets mais y ont une addiction plus ou moins cachée..
Peut-on imaginer des appuis numériques au cours d'un entretien avec Trump ou avec Poutine ?
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Re: Couverture médiatique de la campagne présidentielle

Messagede Stéphane » Jeu 23 Mar 2017 18:23

Quoi qu'il en soit, on n'imagine pas le Général de Gaulle recevoir des SMS pendant une conférence de presse retransmise par l'ORTF!
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Re: Couverture médiatique de la campagne présidentielle

Messagede Herimene » Ven 24 Mar 2017 02:21

Corondar a écrit:Une conférence internationale pour parler des frontières ? Pourquoi pas. Mais là comme ça, je trouve que la formule (vaguement) évoquée par Mélenchon à un petit côté congrès de Vienne anachronique. C'est quoi le but ? Mettre à plat des différends ou permettre à des diplomates en petit comité de redécouper les frontières à coup de ciseaux en s'affranchissant du droit des peuples ?
Et je ne parle même pas du risque d'ouvrir la boîte de Pandore. Tout sera sur la table ? Les Corses, les Catalans, les Flamands, les Tchétchènes, les Cosaques et les Tatars auront voix au chapitre ? Bref, je suis moyennement emballé par l'idée.


Alors moi qui ait une sympathie certaine pour la plupart des mouvements régionalistes, en soit je ne suis pas à la base farouchement opposé à une renégociation des frontières, c'est certain.

Maintenant, il faut voir deux choses : le rapport coûts-bénéfices et le contexte international.

Le premier problème se pose tout de suite : combien de pays comptent réellement une part notable de leur population qui n'est pas satisfaite de ses frontières... au final si on regarde bien, pas tant que ça... déjà ça commence mal car pour qu'une renégociation soit fructueuse, incontestée et incontestable, il faudrait au moins la moitié des pays d'Europe centrale et orientale qui la souhaitent et si possible autant de pays plutôt pro-russes que de pays pro-européens.

Quasiment tous les pays d'Europe centrale et orientale comptent de petits différends territoriaux, mais en réalité beaucoup ont connu une indépendance presque inespérée au milieu ou à la fin du XXème siècle dans des frontières qui globalement leur conviennent plutôt bien... par exemple les Polonais et les Roumains ont perdus des territoires au cours du XXème siècle mais ils en avaient gagné énormément au XIXème et au début du XXème... je doute fortement ainsi qu'ils soient prêts à tout remettre à plat.

Ne parlons pas des Pays baltes ou des Pays des Balkans par exemple, qui sauf la Serbie ne sont pas du tout mécontents de leurs frontières (ok les Albanais n'en sont pas totalement satisfaits mais c'est un cas à part car difficile de voir comment ils pourraient espérer grignoter davantage de territoires sur la Serbie, qui il faut l'avouer en a perdu déjà pas mal au XXème siècle).

Au final, on a vraiment trois pays (et pas davantage) qui ne sont pas totalement satisfaits de leurs frontières actuelles : la Russie, la Serbie et la Hongrie (et d'accord les minorités pro-russes dans plusieurs pays notamment en Ukraine, mais je ne peux les compter comme un pays). Les frontières entre la Serbie et la Bosnie, la Serbie et le Kosovo, la Hongrie et la Slovaquie, la Hongrie et la Roumanie, la Russie et l'Ukraine sont particulièrement contestées par une partie de la population russe, serbe et hongroise... Certains me diront l'Ukraine aussi n'est pas satisfait de ces frontières... des frontières de facto certainement, mais des frontières de jure je ne crois pas, et si l'on respecte le droit international ce sont les frontières de jure qui doivent être discutées...

Pour autant, pour voir le rapport coûts-bénéfices, sachant le bordel immense qu'engendrerait une renégociation des frontières (sachant qu'en plus il n'y aurait rien pour la légitimer véritablement, pas de victoire militaire comme autrefois), il faut maintenant voir est-ce que ces pays ont été véritablement lésés par l'histoire dans l'histoire contemporaine (ce qui pourrait justifier une réparation a posteriori)... j'entends par là ont-ils perdu une grande quantité de territoire où leur peuple était établi majoritairement de longue date sans gagner en parallèle d'autres territoires... et bien là on voit très rapidement que la renégociation des frontières de la Russie est loin de se justifier... certes la Russie a perdu pas mal de territoires ex-soviétiques après les années 1990 mais ces territoires n'ont jamais été formellement russes, souvent annexés dans des conditions douteuses avec une opposition de la population locale... le cas de l'Ukraine, ancienne possession impériale russe pose davantage question à première vue (la Russie aurait davantage de justifications sur le papier pour réclamer des territoires à cet endroit-là)... sauf qu'en réalité la Russie s'est considérablement agrandie au cours du XIXème et du XXème sur des territoires qui n'avaient jamais été russes auparavant et où jusque là la population était très majoritairement non-russe (Pays baltes, Carélie, Caucase, Asie centrale et Sibérie notamment (plutôt à la fin du XVIIIème pour ce dernier cas...). Le mythe de la Russie lésée par l'histoire en est donc bien un, d'autant que même du temps de l'URSS il n'a pas été affirmé une seule seconde que les territoires en dehors de la RSS de Russie étaient russes... Après le cas de la Crimée est relativement particulier je l'avoue car la population y est très majoritairement d'origine russe, maintenant je ne crois pas que cela justifie réellement un rattachement à la Russie d'autant qu'il s'agit de colons installés à la fin de l'Empire russe pour repeupler une région nouvellement conquise sur les Tatars... Tatars qui vivent encore en minorité sur leur terre natale, et sont d'ailleurs farouchement pro-Ukrainiens...

Le cas de la Serbie est relativement proche, même s'il faut reconnaître que ce pays a perdu beaucoup de territoires au cours des dernières décennies (mais même chose que pour la Russie et l'URSS, il n'a jamais été affirmé que les territoires yougoslaves en dehors de la RS de Serbie étaient serbes)... il n'y a que pour le Kosovo, où effectivement on peut réellement discuter des frontières...

En fait, le seul pays d'Europe centrale et orientale vraiment lésé par l'histoire contemporaine, c'est la Hongrie... d'ailleurs la presse hongroise a noté que Mélenchon n'excluait pas une remise en cause des frontières issues du Traité de Trianon. Là, on est dans le cas d'un pays dont le territoire s'est considérablement réduit au cours du XXème siècle, qui a perdue des territoires où son peuple vivait depuis 1000 ans et où la population était parfois (souvent) d'origine hongroise à plus de 90%... Mais je doute qu'on arrive réellement ici à l'ambition de Mélenchon, qui est clairement d'aider les Russes à légitimer leurs prétentions territoriales en Europe centrale et orientale par une série de conférences internationales...

Allez je vais finir sur un trait un peu sarcastique, mais en fait avec la Hongrie les deux pays qui ont perdu au XXème siècle le plus de territoires en Europe centrale et orientale où leur population vivait depuis siècles et était fortement majoritaire, c'est l'Allemagne et l'Autriche... remarquez que leurs prétentions territoriales dans la région ont été totalement rangées au placard, même si évidemment l'association de ce genre de revendications à la politique nazie l'explique en grande partie...

Bon, après, en soit, je ne suis pas pour des frontières immuables... je ne change pas d'avis là-dessus, mais le problème tout de suite posé (involontairement je suppose) par les pro-Mélenchon du forum... est que mettre en place une renégociation des frontières à l'heure d'aujourd'hui aboutirait à une victoire politique de la Russie et de ses alliés (mais en l'occurrence surtout de la Russie, car je doute fort que la Hongrie et la Serbie par exemple arrivent réellement à faire valoir leur position). Je note ainsi la position de Fabien, qui pense souhaitable (ou pire, pense inéluctable) que l'Ukraine soit fortement fédéralisée contre le gré d'une bonne partie de sa population et "finlandisée" pour longtemps... tout ça sans regagner la Crimée et en perdant quasiment le Donbass... bas dis donc si on part sur des bases comme celles-là c'est certain qu'il n'y aura pas grand monde en Europe centrale et orientale à part les Russes qui souhaitera une renégociation de frontières... là l'Ukraine n'a absolument rien à y gagner par exemple, finalement la situation de "guerre froide" actuelle leur conviendrait presque davantage, et on peut tout à fait les comprendre...

Le problème aussi que ne disent pas les pro-Russes, c'est qu'il n'y a pas de raisons valables (seul le lobbying très actif de la Russie et de ses soutiens fait croire l'inverse) à ce que ce soit uniquement le clan des pays d'influence poutinienne qui bénéficient d'une renégociation des frontières... la Roumanie honnêtement aurait par exemple quasiment autant d'arguments pour demander le rattachement de la Moldavie que la Russie n'en a pour la Crimée... et je passe les prétentions territoriales de la Pologne en Ukraine occidentale par exemple... ou celle de l'Albanie au Kosovo, au Monténégro et en Macédoine qui ne paraissent pas sur le papier si fantasques non plus...

Bref, honnêtement, je le dis en sympathisant de nombreuses causes régionalistes (j'ai plus de mal j'avoue quand cela concerne une minorité non originelle qui est manipulée par un Etat voisin), les frontières issues de la Guerre froide ne sont pas si mal... on peut réfléchir à des autonomies assez poussées ici ou là, mais globalement le cadre n'est pas fondamentalement mauvais... et les prétentions de la Russie à reconstruire l'Empire soviétiquesont bousculé cet équilibre qui convenait pourtant à quasiment tous les autres pays... mais si l'on remet tout à plat, alors on exclue rien... pas de raison que les pays qui ne sont pas trop tentés pour le poutinisme ne puissent pas eux aussi avoir droit au chapitre... or évidemment la Russie ne veut rien de tout ça, elle veut un grand simulacre de conférence internationale où quasiment seules ses prétentions seraient prises en compte... aussi, en se rapprochant aussi fortement de la position russe, Mélenchon, comme Marine Le Pen avant lui, risque de remettre en cause fortement l'intérêt de nombreux pays européens et la position équilibrée de la France en matière de Relations internationales, certes sérieusement déjà entamée sérieusement par les derniers gouvernements.
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Re: Couverture médiatique de la campagne présidentielle

Messagede chroniqueur central » Ven 24 Mar 2017 12:46

Il y a dans votre description approfondie différentes problématiques qui ne peuvent être traitées de la même façon.
Il y a d'abord le problème central de la Russie dont le périmètre n'est naturellement pas celui de l'ex URSS et encore moins celui de feu le Pacte de Varsovie. Un certain nombre d'Etats de l'Europe Orientale (et les Etats Baltes) précédemment soumis à la doctrine brejnevienne de la souveraineté limitée ont adhéré à l'UE en 2004 et 2007, puis à l'OTAN. Poutine doit comprendre que l'histoire ne repasse jamais deux fois les mêmes plats et que les frontières de l'UE sont inviolables sous peine de cataclysme mondial, quelle que puisse être dans l'avenir l'évolution de l'OTAN. Je crois Poutine assez lucide pour le comprendre mais s'il veut revenir à une forme de détente, il serait bien qu'il l'admette sans conditions restrictives et mieux encore qu'il l'écrive dans un traité qui permettrait dans le même temps une normalisation des relations économiques et politiques entre Russie et UE.
Pour les tensions relatifves aux litiges frontaliers en Ukraine (et en Asie Centrale), leur réglement pacifique est du ressort de l'ONU même si l'on admet que des puissances influentes comme la France ou l'Allemagne essaient de calmer le jeu, ce qu'elles s'efforcent de faire depuis un bon moment déjà, hélas sans grande réussite. Certes le droit de veto russe complique les possibilités de règlement via l'ONU mais pour la Crimée, jamais la Russie ne reculera quoi qu'il en soit.
Pour les problèmes de minorités en Hongrie, Slovaquie, Roumanie, ils ne peuvent trouver de solutions que bilatérales et je ne vois pas que ce soit un sujet prioritaire, c'est plus une question de principe. En tout cas, ces pays sont au moins d'accord sur le fait que la Russie ne doit en aucun cas s'en méler. N'oublions pas qu'à Prague et Budapest vivent encore de nombreux habitants témoins de ce qui est arrivé en 1968 et 1956 et eux ne pardonneront jamais.
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Temps de parole selon le principe d'équité

Messagede Brolensky » Sam 25 Mar 2017 09:52

Bonjour,
Pour cette élection, le principe d'équité a été introduit dans les répartitions des temps de paroles.
Je m'intérroge sur les conséquences que peut avoir cette nouvelle lois.

Il est prévus que le temps de passage d'antenne se fasse avec "équité".
Si l'on recherche la définition de l'équité, voici ce que propose Wikipédia:
la notion d'équité appelle celles d'impartialité et de justice, et se rapproche de celle d'égalité des chances1 (relevant plutôt du domaine de l'éthique) tandis que la notion d'égalité se rapproche de l'égalité de traitement1 (relevant plutôt du domaine de la morale), bien que ces notions soient proches.
Donc la notion d'égalité des chances voudrait que l'on utilise les sondages publiés pour donner un peu plus de temps de paroles aux canditats les moins connus afin qu'ils puissent expliciter plus en détail leurs idées afin qu'elles puissent être connues et critiquées.

"L'équité" qui nous est proposée s'approche plus de la proportionnelle puisque le temps de parole octroyé est majoré pour les canditats ayant les meilleurs résultats dans les sondages.
Le monde a d'ailleurs illustré ce que sont les temps de parole, avant et après la lois: http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2016/04/05/egalite-du-temps-de-parole-les-deputes-se-prononcent-sur-les-regles-de-la-campagne-presidentielle_4896220_4854003.html

Le système mis en place amplifie donc dans les médias la place des partis leaders.

Si l'on fesait une analogie avec un système d'amplification bien connu qui est celui de la sono, le système mis en place reviens à rapprocher le micro du haut parleur. Dans le cas de l'analogie, tous le monde interpelerait l'enfant s'appretant à faire ce geste.
Et pour cause, nous avons tous en mémoire les désagrements qu'engendre cette opération!

Pensez vous que le même effet de larsen puise être bon pour la "Démocratie"

Et ceci sans même parler des réglage du système d'amplification, c'est à dire l'indépendance des instituts de sondage.

Le débat est ouvert!
Brolensky
 
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Re: Temps de parole selon le principe d'équité

Messagede cevenol30 » Sam 25 Mar 2017 19:23

Le sujet devrait être fusionné, je pense, avec "couverture médiatique de la campagne présidentielle" (qui a bien dérivé à partir d'une remarque sur les frontières autour de la Russie... comme quoi on peut trouver bien des sujets sur lesquels approfondir).

La question elle-même est intéressante et renvoie même à des débats philosophiques.

Il est en tous cas plus difficile d'obtenir du temps de parole pour un petit candidat venant d'une force nouvelle ou jusqu'alors petite. C'était pourtant l'intérêt d'arriver à avoir un candidat présidentiel: au-delà de l'infime chance de gagner, cela permettait au moins d'avoir une exposition médiatique d'au moins 1/16e du temps de parole politique à un moment où beaucoup de monde pense fortement à la politique, donc de bien faire passer ses idées et de sortir du silence ou de l'anonymat. Là, cette possibilité existe encore pour les deux dernières semaines de campagne mais c'est très court.
La règle "d'équité" prenant en compte les sondages revient effectivement en partie à une sorte de Larsen du débat: on entend beaucoup les gros candidats, cela peut les aider à ne pas descendre; les montées ou descentes des "moyens" peuvent se voir amplifiées; pour les "petits" c'est le silence qui s'auto-entretient.
Maintenant, pour décoller avant les deux dernières semaines, cela repose uniquement sur le militantisme de terrain ou sur internet - et encore, tant qu'il s'agit d'un "petit candidat qui est à 0%", les électeurs ont l'oreille distraite. A ce jeu-là, Asselineau ou Poutou ont encore une chance avec de bonnes équipes de colleurs d'affiches mais c'est difficile.
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