Alainmadelinos a écrit:
Score impressionnant mais très étrange car on a une espèce de lissage improbable qui s'établit
avec par exemple une Bretagne qui n'est plus si loin de NPDC....
cevenol30 a écrit:L'égalisation de score FN entre l'ex-Languedoc-Roussillon et l'ex-Midi-Pyrénées est par exemple un fait nouveau datant d'après les régionales.
Non mais sérieusement....... J'ai du mal à croire qu'il y a encore des gens pour tomber dans le panneau de l'uniformisation du vote FN dans les sondages. Ce n'est ni impressionnant ni nouveau de l'après régionales. La sous-estimation de la dispersion du vote FN sur le territoire, c'est une constante dans les sondages : ils nous font le coup à chaque élection et à chaque fois, c'est invalidé dans les urnes.
Aux européennes, on avait droit à un sondage qui donnait le FN à 20% en IdF, et en même temps à 23% en PACA ! Tout le monde s'étonnait de cette uniformisation... qui n'était que factice !
Là , la seule différence, c'est qu'on franchit encore une étape dans le ridicule : 25% en Bretagne et seulement 31% en Picardie, quand même, il fallait l'oser. Certes, des sous-échantillons trop petits entraînent une plus forte dispersion et une moins bonne précision mais en général, quand on sent qu'on est tombé loin,...., très loin, ....., vraiment très, très loin, il est d'usage de comparer la composition sociologique du sous-échantillon avec la composition sociologique réelle de la région pour voir où on s'est exactement planté et pouvoir effectuer un redressement. A publier sans vergogne de tels chiffres, c'est la crédibilité de l'institut qui est en jeu.
Pour revenir à l'exemple de l'Occitanie où l'uniformisation serait post-régionales : je rappelle quand même que
tous les sondages des régionales de cette région qui présentaient leurs chiffres dans les deux anciennes régions montraient exactement la même uniformisation avec des scores équivalents en Midi-Pyrénées et en Languedoc-Roussillon, et comme d'habitude, il n'en a rien été. Et finalement, aux régionales, ce sont bien les régions où le FN est le plus faible où il a été surestimé et les régions où il est le plus fort qu'il a été sous-estimé.
Une nouveauté toutefois : d'habitude, c'est plus l'IdF qui a la vedette de la surestimation. Là , ce n'est pas le cas, c'est la Bretagne. Il y a aussi un contre-exemple : l'Aquitaine, où le FN est pas mal sous-estimé alors qu'il ne s'agit pas d'un bastion.