l'Aindien a écrit:Dans de nombreuses circonscriptions la mobilisation du député local en faveur de Valls n'a pas suffit à faire pencher les votes en sa faveur... Ces élus devraient peut être se poser quelques questions... s'ils ont compris le message !
ploumploum a écrit:Dans les ralliements probables à Macron, celui de François Loncle (75 ans), député de l'Eure depuis 1981 qui se dit "plus proche de Macron que de Mélenchon" et qui considère que "le programme de Hamon est inacceptable". Et après, cela se dit socialiste...
pierrep a écrit:l'Aindien a écrit:Dans de nombreuses circonscriptions la mobilisation du député local en faveur de Valls n'a pas suffit à faire pencher les votes en sa faveur... Ces élus devraient peut être se poser quelques questions... s'ils ont compris le message !
Je pense que vous mêlez trop vite les choses . La participation du corps électoral hier a été inférieure à 5 %..
A une législative même peu mobilisatrice la participation est aisément supérieure à 10 fois cela ( 55 % au deuxième tour de 2012 par exemple) .
Il est donc peu étayé de soutenir que les députés qui ont soutenu Valls ont pris une option qui les condamne . Les ressorts du vote d''hier ont en fait peu à voir avec ceux qui présideront à la législative de juin 2017 .
cevenol30 a écrit:ploumploum a écrit:Dans les ralliements probables à Macron, celui de François Loncle (75 ans), député de l'Eure depuis 1981 qui se dit "plus proche de Macron que de Mélenchon" et qui considère que "le programme de Hamon est inacceptable". Et après, cela se dit socialiste...
C'est vrai qu'on ne s'étonne plus de rien mais il faudrait...pierrep a écrit:l'Aindien a écrit:Dans de nombreuses circonscriptions la mobilisation du député local en faveur de Valls n'a pas suffit à faire pencher les votes en sa faveur... Ces élus devraient peut être se poser quelques questions... s'ils ont compris le message !
Je pense que vous mêlez trop vite les choses . La participation du corps électoral hier a été inférieure à 5 %..
A une législative même peu mobilisatrice la participation est aisément supérieure à 10 fois cela ( 55 % au deuxième tour de 2012 par exemple) .
Il est donc peu étayé de soutenir que les députés qui ont soutenu Valls ont pris une option qui les condamne . Les ressorts du vote d''hier ont en fait peu à voir avec ceux qui présideront à la législative de juin 2017 .
C'est sûr que c'est surtout le noyau le plus politisé de l'électorat qui s'est mobilisé, pas les militants, moins nombreux, ni les électeurs de 2012, plus nombreux.
Néanmoins, que la ligne du député sortant se trouve désavouée par le noyau de son électorat sans qu'il y ait assez de "suiveurs"pour l'empêcher, ce n'est pas rien et ce décalage avec le bout le plus facilement mobilisable de l'électorat peut leur jouer des tours. Décalage parfois important: par chez moi (canton/circo), je n'ai pas eu connaissance que quelque élu PS ou DVG que ce soit ait appelé à voter Hamon, un certain nombre appelant à voter Valls... et Valls est largement perdant. Il semble clairement, dans les endroits où c'est ainsi, y avoir un hiatus entre l'appareil et le noyau.
Bien sûr, les votants de la primaire se sont décidés en fonction de considérations nationales avant tout, d'où la majorité de Hamon presque partout en métropole; cependant ils n'ont ainsi plutôt pas écouté les voix locales pro-Valls: hiatus décidément.
Il est cependant possible qu'une partie de ces votants ait déjà voté plus à gauche au premier tour de 2012 et ne vote pas non plus pour le sortant vallsiste ou son dauphin au premier tour cette fois-ci (au second tour, tout le monde se débrouille avec ce qui reste), certains ayant appris à ne voter PS que si le candidat est de l'aile gauche.
Le ressort de ce vote de primaire, surtout au second tour, était un choix entre aile gauche et aile droite du PS, choix qui se pose assez rarement à une élection générale même si on peut avoir un vote sélectif, comme dit précédemment - ou encore parfois avoir affaire à un dissident aux idées différentes.
Sur le fond, les variations de scores, participations,... à cette primaire apportent sûrement bien des renseignements.
J'avais remarqué par exemple que les circos où, à la primaire de droite, la participation baissait entre les deux tours étaient celles où elle était le plus en difficulté à la base, les plus imprenables (et un vote sûrement assez polarisé par le 3e du premier tour). Et de la même façon, on peut dire que les votants étaient un noyau de gens politisés et voyant assez de différence entre les candidats pour se déplacer.
Au vu du fichier du premier tour, je subodore que les circos les plus à gauche ont plus voté et que les députés pro-Montebourg ont eu (eux?) une influence locale, insuffisante pour contrebalancer complètement la tendance nationale (vrai pour mon département, logique mais contre-exemples possibles ailleurs)
Ici, on a déjà pu voir que les zones populaires votaient encore plus fortement Hamon que la moyenne et qu'inversement, les zones périphériques: pointe sud de l'Hexagone (Perpignan) et îles -sauf la Réunion et Wallis-et-Futuna- votaient majoritairement Valls à rebours du reste du pays.
Il y a certainement des explications à tout cela: plus grand "besoin de gauche" des zones populaires? (assez localement, meeting de Hamon à Montreuil)?
Frêchisme version aile droite non contrebalancé (pour l'Aude et les Pyrénées-Orientales)?
Loyalisme de l'outremer vis-à -vis du gouvernement en place? Modération voire conservatisme plus grands là -bas (analogie US: les minorités votaient plutôt Clinton que Sanders)?
Fabien a écrit:Nous avons donc des parlementaires (Le Guen était député avant d'entrer au gouvernement) qui disent ouvertement qu'ils ne voteront pas pour le candidat investi par leur parti au terme du vote de quelques centaines de milliers d'électeurs, et qui en soutiennent même un autre. Et personne ne parle de leur retirer leur investiture. Suis-je le seul à trouver cela très étonnant?
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