Je dirais plutôt: les résultats de l'enquête du 20, compte tenu de leur marge d'erreur plus grande (l'enquête Ipsos-Cevipof-Le Monde brille par son nombre de répondants, plus de 13.000), sont compatibles avec l'enquête du 10-15 janvier.
Les évolutions ne sont effectivement pas forcément significatives.
Notons
dans l'enquête Cevipof une série de questions sur le vécu au travail des sympathisants des différentes formations. C'est difficile à synthétiser mais je dirais que dans l'ensemble on voit que les sympathisants En Marche! et de droite sont bien dans leur travail et ceux qui y sont le plus mal sont les "sans parti".
Ainsi que des questions sur l'image des différentes personnalités. On remarquera qu'en notant sur 10, personne n'atteint 5 de moyenne! On est là au coeur du souci...
Les sous-totaux de notes "aime" (7 à 10) sont assez proches, pour les trois premiers des scores sondagiers: Macron 25, Fillon 25, Le Pen 24. Suit sur ce critère, dont pourrait dire qu'il mesure un potentiel, Mélenchon a 17, les autres ayant moins de 15 voire de 10. On peut voir ça comme une sorte de potentiel (rien n'interdit de mettre plusieurs notes à 7 ou plus, après il faut n'en choisir qu'un).
Le souci de Le Pen étant qu'elle dépasse les 60% de "n'aime pas", comme Dupont-Aignan, Poutou et Arthaud, ce qui est vraisemblablement un socle d'électeurs qu'ils n'auront pas de sitôt.
En moyenne, Macron a 4,2, Fillon 3,7, Montebourg avait 3,5, Hamon 3,3 (comme quoi entre eux deux tout s'est joué sur la mobilisation et la dynamique...), Bayrou 3,3 aussi, Mélenchon 3,2, Le Pen 3,1, Valls 3. Tous ceux-ci dépassent les 12% de notes bien positives (7 à 10), ensuite on descend entre 5 et 8.
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