secsspistols a écrit:Le député sortant, Michel Vergnier (PS), ne sait pas encore s'il sera candidat à sa réélection ou non selon La Montagne. Source de cette hésitation, la future loi sur le cumul des mandats qui l'obligerait à lâcher son mandat de maire de Guéret s'il était réélu. Sa décision devrait être prise à la rentrée.
S'il décidait de passer la main, Jean-Luc Léger (maire de Saint-Marc-à -Loubaud et conseiller départemental) ou Eric Correia (conseiller régional, président de l'Agglo du Grand-Guéret et conseiller municipal de Guéret) pourraient se lancer.
Laurent Daulny n'est plus, pour l'instant, le candidat officiel des Républicains aux législatives en Creuse. Samedi, il a appris que LR lui retirait son investiture pour réserver la circonscription à une femme.
Il avait pourtant été désigné sans sourciller et sans adversaire, cet été. Tant par Les Républicains de la Creuse que par la Commission nationale d'investiture des Républicains (CNI). Mais, samedi, par le coup de fil d'un journaliste, Laurent Daulny a appris qu'il n'était plus le candidat officiel de son parti aux législatives en Creuse.
L'argument avancé ? Le parti, désormais à la main du vainqueur de la primaire François Fillon, a décidé de réserver la circonscription (il n'y en a qu'une en Creuse) à une femme, par souci de parité. Et d'éviter les amendes qui pèsent lourd sur les comptes des partis quand ils ne la respectent pas.
La sanction d'un sarkozyste ?
"Sur la forme, c'est un peu fort de l'apprendre par un journaliste, s'indigne Laurent Daulny, surtout que je suis aussi le président des Républicains en Creuse. Signe qu'il n'y a eu aucune concertation et que la décision s'est prise à Paris. Peut-être dans quelques réseaux..."
Et le maire de Dun-le-Palestel et vice-président du Conseil départemental de la Creuse, de se poser des questions tout haut : "Est-ce que c'est parce que j'ai soutenu Sarkozy aux primaires ? Je m'interroge, mais je vois qu'en Haute-Vienne ou dans l'Indre, l'investiture n'a pas été retirée à ceux qui avaient fait le même choix que moi".
Surtout que Laurent Daulny était soutenu dans sa candidature, et même accompagné devant la CNI, par Jean Auclair qui a été un des principaux supporters de Fillon en Creuse.
D'ailleurs, qui n'est pas avec Daulny en Creuse ? Il a été le seul candidat à l'investiture et aucune voix discordante, ni aucune velléité de le concurrencer sur ce terrain, ne s'est faite entendre. Et pas plus aujourd'hui selon lui : "je ne cesse de recevoir des coups de fil des élus creusois LR, ils ne comprennent pas. Pas plus que moi ni François Baroin, dont je suis proche, et qui est tombé des nues".
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