chroniqueur central a écrit:Pour aller dans le même sens, on sent bien que cette idée de primaire est apparue de façon circonstantielle : en 2011 au PS dans un contexte particulier créé par l'élimination du favori DSK pour les raisons que l'on sait et la rivalité entre Aubry et Hollande, puis à droite à partir de 2014 à la suite de la tentative de retour de Sarkozy qui s'était tout de même emparé des clés du parti principal en dépit là encore de circonstances très particulières que chacun connait.
Puisqu'on évoque l'exemple américain, rappelons qu'un président sortant à nouveau candidat à l'issue de son premier mandat est quasi systématiquent réinvesti par son parti sans concurrence réelle (il y a toujours quelques marginaux largement en dessous des 1 %).
Si Hollande avait achevé son mandat dans des conditions "classiques", nul doute qu'il n'y aurait pas eu cette année de primaire interne à "la gauche de gouvernement".
Mais probablement l'instauration du quinquennat a-t-elle au fond cassé au moins pour partie la présidentialisation voulue par de Gaulle.
Un septennat non renouvelable permettrait sans doute de retisser un lien politique plus fort avec le peuple.
Vous faites erreur car la primaire n'a pas été décidée de façon circonstancielle en 2011 . Elle a en effet été décidée dès 2009 par le PS en vue des présidentielles de 2012, approuvée par un vote interne au PS qui arrêta donc le principe d'une primaire ouverte ...