La décision du PRG, bien que pré-annoncée et prévisible, est fort récente, juste avant la date limite. Ce sont d'ailleurs des majorités à peu près équivalentes qui ont voté la candidature autonome puis le ralliement à la primaire sans Hollande.
http://www.lepoint.fr/presidentielle/le ... 4_3122.phpEnfin, quand 3 autres partis ont effectué semblable revirement dont au moins 2 pour rien, difficile de ne leur reprocher qu'à eux.
Le PRG a beaucoup cherché à tirer la couverture à lui, effectivement; face à un PS ayant tendance à être hégémonique, quand on est un parti davantage menacé de disparition, c'est une attitude de survie et c'est de bonne guerre même si ça inclut d'en faire trop dans la négociation (et si ça fonctionne, pourquoi arrêter...).
Sur le fond, ils auront quand même obtenu la droitisation de la ligne gouvernementale et le maintien des départements. Mais pas eu vraiment gain de cause sur le cumul des mandats, ce qui les regarde surtout eux mais a dû jouer dans leur quête de compensations (un petit enjeu interne auprès des élus ou potentiels élus?).
Les rejets des 3 candidats de petits partis (à confirmer encore pour Nadot) sont la confirmation d'une première décision du comité d'organisation prise mercredi 7 (y compris pour Nadot là ).
http://www.bfmtv.com/politique/primaire ... 68456.htmlLe cas Nadot est un peu différent car le MdP a été un proche allié du PS jusqu'à présent et sa stratégie d'autonomie était récente, comme pour le PRG. Son rejet serait donc davantage une histoire de limitation des candidatures.
Ceci dit, l'effet paradoxal par rapport aux appels du pied à Mélenchon et Macron est net, tant les "petits" éjectés que les "gros" qui ne sont pas venus ont pu le souligner...
Filoche a des choses à dire, assurément mais qu'a-t-il à dire que les autres (Hamon et Montebourg surtout) ne disent pas, surtout si on s'extrait des questions de forme et de vocabulaire? On en arrive un peu à du détail...
Il a au moins le mérite de rappeler plus explicitement que d'autres que la gauche a vocation à défendre les classes salariées ou exclues du salariat. Ce qui ne s'est pas forcément très bien vu ces derniers temps... Et on peut se demander ce que ceux qui l'ont perdu de vue font au PS.