de Jean-Philippe » Lun 28 Juin 2010 21:47
Bret commet une belle erreur, alors que la gauche n'a jamais été aussi proche de la majorité au Conseil général. A droite, on doit s'en réjouir.
Le désistement tel que l'envisage Bret est valable (selon moi) pour les cas où un candidat de gauche communiste et un de gauche non communiste sont en lice. En effet, si le PS ne respectait pas ce type d'accord avec le PC dans les quelques cas (nombreux encore dans les fiefs du PC), où ce dernier est qualifié pour le second tour et est en tête des candidats de gauche, permettant au PC de garder des sièges qu'une confrontation de 2e tour avec le PS lui ferait souvent perdre, alors le PC pourrait faire chuter nombre de candidats PS (c'est ce qui explique en large partie la défaite des législatives de 1978).
Avec les écolo, le problème n'est pas le même. Leur poids électoral est de plus en plus supérieur au PC, mais leur nombre d'élus est largement moindre (le rattrapage est fait avec les élus régionaux et se poursuit avec les élus municipaux). Cela s'explique par la dispersion géographique plus grande de leur électorat (moins de déserts, mais moins de fiefs). Du coup, les élus écologistes au suffrage direct sont rares, sous le coup d'un accord avec le PS le plus souvent. Seuls des accords départementaux (l'exemple mayennais que je connais bien correspond à cela) pour les cantonales leur assure une représentation a minima équitable.