Eco92 a écrit:NKM en qui ferait ce choix malgré une candidature LREM dans son secteur ? Sans doute pour viser 2020 alors.
Si le groupe existe si tôt, il y aura une autre liste à constituer avant 2020 : les sénatoriales de septembre 2017. Il faut environ 180 votes pour avoir un élu...
Eco92 a écrit:Merci pour l'info, c'était ma grande question le nombre d'élus (ayant délégués). Mais n'est-ce pas la liste d'origine qui nomme les délégués ? Si ce sont les groupes ils seraient tranquilles mais sinon... eN TOUS Cas si un groupe ce monte si tôt ce serait clairement dans cette perspective et non seulement 2020.
Aux côtés de Pierre Auriacombe (XVIe), figurent notamment parmi ces « dissidents », les conseillers de Paris Thierry Hodent (XVIe), Marie-Laure Harel (IIIe). Le député du XVIIIe Pierre-Yves Bournazel n’en fait pas partie.
« Le groupe Auriacombe, c’est le groupe NKM, ne nous cachons pas derrière notre petit doigt », observe Philippe Goujon (LR), maire du XVe et président de la fédération LR de Paris.
Et de conclure à l’attention de la candidate battue aux législatives dans l’ex-circonscription de François Fillon : « Diviser le groupe sur des clivages nationaux alors que nous sommes unis sur les dossiers municipaux est une erreur. Il est indispensable que toutes les sensibilités siègent dans le même groupe, de Claude Goasguen à Pierre-Yves Bournazel ».
« Un Paris progressiste, démocrate, écologiste, européen »
Le monde vit une période troublée et chaotique. Chassés par la guerre et les dérèglements climatiques, les migrants affluent dans les villes européennes, La Grande Bretagne quitte l’Europe, le Président des États-Unis se retire de l’accord de Paris sur le climat, en France, l’élection d’Emmanuel Macron a pour conséquence l’affaiblissement et la crise des partis qui gouvernaient en alternance le pays depuis 1958. L’Histoire s’est remise en mouvement et Paris, comme toutes les villes–monde, est un sismographe de tous les événements tragiques qui secouent la planète. Dans ce nouveau monde qui émerge, nous souhaitons réaffirmer nos valeurs et bâtir ensemble un projet qui donne tout son sens à l’humanisme qui caractérise notre ville.
Un projet progressiste parce que la valeur d’égalité est son moteur et son socle. A Paris, nous devons lutter contre les phénomènes de ségrégation urbaine et sociale. La fracture territoriale entre l’Est et l’ouest, entre Paris et sa banlieue est un risque majeur pour l’avenir de notre ville. Nous voulons que Paris soit la ville de toutes les catégories sociales et de leur brassage. Le creuset parisien doit accueillir les enfants, les adolescents, les femmes, et doit concerner la vie économique, culturelle et sociale mais aussi les espaces publics. Nous devons reconnaître la légitimité des diversités : diversité des modes de vie et choix familiaux bien sûr, mais aussi diversité des choix et exercices professionnels – publics, privés, salariés, entrepreneurs- diversité des engagements citoyens qu’il faut encourager tant ils concourent à une société innovante, libre et plus juste. Ouverte et progressiste, notre ville doit continuer à y accueillir ceux qui y cherchent refuge et veulent s’y insérer, et l’accueil des migrants doit être humain et digne.
Nous voulons aussi un Paris de la réussite, où chacun en fonction de ses compétences et ses talents soit reconnu, un Paris qui ne laisse aucun parisien au bord du chemin. Le choix durable de Paris en faveur de l’économie de l’innovation doit être approfondi. Les emplois de demain sont là . La prospérité de demain est là . Nous vivons une révolution industrielle et cognitive d’une ampleur inégalée. Nous changeons de modèle économique. L’économie collaborative, l’économie du partage, l’économie circulaire, l’économie sociale et solidaire, l’économie numérique, l’innovation ouverte, la fabrication locale dessinent de nouvelles façon de travailler, de créer de la valeur, de contribuer au bien commun. Paris doit être à l’avant-garde de cette transformation économique majeure. Tout est lié, la prospérité économique de notre ville, la réussite de la transition énergétique, la lutte contre le réchauffement climatique dépendent de notre capacité à réussir cette transformation, tout comme la lutte contre les inégalités sociales et pour le vivre ensemble, car pour redistribuer, pour trouver des financements publics il faut créer des richesses, libérer les énergies et aider les talents à s’épanouir.
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Nous, conseillers de Paris de diverses sensibilités, nous engageons à travailler ensemble pour atteindre ces objectifs d’ici 2020, date de la fin de la mandature, et au-delà .
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